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Actu Cinquante ans aprĂšs le tournage du film lĂ©gendaire de Sergio Leone et Clint Eastwood, le dĂ©cor lugubre de la scĂšne finale reprend vie. Depuis trois ans, une association reconstruit Ă lâidentique ce cimetiĂšre devenu culte. Un nuage de poussiĂšre se lĂšve au fur et Ă mesure que lâon avance sur la route en terre cahoteuse, bordĂ©e de genĂ©vriers, qui surplombe le village mĂ©diĂ©val de Santo Domingo de Silos, dans la province espagnole de Burgos. La vallĂ©e de Mirandilla apparaĂźt soudain en contrebas, au dĂ©tour dâun virage, aussi vierge quâen 1966, quand Sergio Leone et Clint Eastwood y ont tournĂ© des scĂšnes cultes du film Le Bon, la Brute et le Truand. Cinquante ans plus tard, pas un seul poteau Ă©lectrique ne dĂ©nature ce paysage de western spaghetti. Ce sont les mĂȘmes montagnes arides surplombĂ©es de falaises abruptes, le mĂȘme soleil de plomb, les mĂȘmes collines clairsemĂ©es de chĂȘnes⊠et les mĂȘmes cercles concentriques qui dessinent au sol lâun des sites les plus fascinants de western le cimetiĂšre de Sad Hill. Dans le film de Sergio Leone, câest ici, au milieu de 5 000 tombes disposĂ©es en rond autour dâune grande dalle de pierre, quâa lieu lâaffrontement final entre les trois personnages principaux. Le rĂ©alisateur italien imaginait une sorte de ColisĂ©e romain oĂč les morts seraient les spectateurs du dĂ©nouement⊠Vu du promontoire rocheux, lâendroit a des airs de site archĂ©ologique. Le duel Ă trois entre Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef en deviendrait presque un Ă©vĂ©nement historique. Dans la voiture, câest Ă ce moment-lĂ que Joseba del Valle, enseignant, a coutume de mettre le morceau LâEstasi dellâoro dâEnnio Morricone. Emotion garantie. Sergio Garcia, propriĂ©taire dâun hĂŽtel rural, nous suit dans son vĂ©hicule. Tous deux sont membres de lâassociation Sad Hill, nĂ©e en 2014 pour redonner vie Ă ce dĂ©cor mythique dont il ne restait que les cercles imprimĂ©s dans la terre et la dalle de pierre abĂźmĂ©e par le temps et recouverte de terre et de mauvaises herbes. Ce jour de juillet, ils sont venus superviser lâinstallation dâune dizaine de croix en bois, semblables Ă celles du film. Deux ans avant le cinquantiĂšme anniversaire du film, on a lancĂ© lâidĂ©e, un peu sur le ton de la plaisanterie, de reconstruire le cimetiĂšre, se souvient Sergio. Au dĂ©but, on a mis deux croix, puis, comme il fallait creuser, on a demandĂ© lâautorisation du gouvernement rĂ©gional. En octobre 2015, quand on a eu lâaccord, on sâest tous retrouvĂ©s ici avec des pelles et des pioches. On Ă©tait une trentaine. On ne pensait pas quâon y arriverait⊠» A chacun sa tombe Face Ă lâampleur de la tĂąche, lâassociation a lâidĂ©e de proposer aux fans du film de parrainer une tombe moyennant 15 euros, ils peuvent faire inscrire le nom de leur choix sur les croix. En un an, ils en ont dĂ©jĂ fait planter prĂšs de 1 600 par une petite entreprise locale. Peu Ă peu, le site a repris de lâallure. Les gens nous contactent du monde entier, explique Sergio, chapeau de cow-boy sur la tĂȘte. Ils font inscrire leur nom ou celui dâun proche qui aimait le film. On nous a mĂȘme demandĂ© sâil Ă©tait possible de rĂ©pandre des cendres funĂ©raires ici. Et un AmĂ©ricain a insistĂ© pour ĂȘtre enterrĂ© ici Ă sa mort. Jâavais beau lui dire que câĂ©tait un dĂ©cor, il ne voulait pas en dĂ©mordre⊠» Joseba, lui, a fait inscrire le nom de son pĂšre sur une des premiĂšres croix. Il ne repose pas dans ce dĂ©cor de cinĂ©ma, Ă©videmment, mais il a voulu lui rendre ici un dernier hommage. Mon pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© le premier jour de la reconstruction de Sad Hill, le 3 octobre 2015. Il Ă©tait fan. Son pĂšre avait Ă©tĂ© figurant et nous, on Ă©coutait Ennio Morricone tout le temps dans la voiture quand jâĂ©tais mĂŽme⊠» En 1966, prĂšs de 250 militaires ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s pour construire les 5 000 tombes. Les hommes des villages ont laissĂ© femmes et enfants sâoccuper des rĂ©coltes pour jouer les figurants. Pour protĂ©ger et mieux faire connaĂźtre le site, lâassociation a demandĂ© mi-juillet au gouvernement de Castille-LeĂłn de donner au lieu le statut de bien dâintĂ©rĂȘt culturel. Il sâagirait du premier site espagnol protĂ©gĂ© pour des raisons cinĂ©matographiques. Le dossier est Ă lâĂ©tude, mais Enrique Saiz, directeur gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel de la rĂ©gion, se dit sensible Ă la requĂȘte de classer ce territoire imaginĂ©, construit et aujourdâhui reconstruit ». Et de souligner son immense intĂ©rĂȘt, non seulement comme lieu de tournage historique », mais aussi comme phĂ©nomĂšne sociologique », lieu de visite et de culte croissant, de pĂšlerinage moderne ». Sad Hill, pourtant, est restĂ© longtemps plongĂ© dans lâoubli. En 1966, Clint Eastwood nâĂ©tait pas encore une star planĂ©taire ni Sergio Leone un rĂ©alisateur culte. PrĂšs de 250 jeunes, qui effectuaient leur service militaire Ă Burgos, ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s pour construire les 5 000 tombes. Les hommes des villages ont laissĂ© femmes et enfants sâoccuper des rĂ©coltes pour jouer les figurants dans dâautres scĂšnes du film. Mais quand les Ă©quipes sont reparties, les croix en bois ont servi Ă faire du feu dans les cheminĂ©es. Ce nâest quâen 2003 que tout change, avec la venue de lâexpert en lieux de tournage Carlo Gaberscek. Le prĂ©sident du Collectif archĂ©ologique et palĂ©ontologique de Salas de los Infantes et membre fondateur de lâassociation Sad Hill, Diego Montero, se rend alors compte du trĂ©sor quâest le site. Il mâa convaincu de faire un dĂ©pliant pour les touristes de notre MusĂ©e du dinosaure », raconte-t-il. Autant dire que la publicitĂ© reste locale. Pour les quarante ans du film, en 2006, il organise une projection et un petit sĂ©minaire. Des fans des environs commencent Ă se rassembler autour de Sad Hill. Câest lâembryon de lâassociation, qui compte un noyau dur dâune trentaine de membres et cinq ou six apĂŽtres », affirme Joseba. Câest un peu comme aller Ă Lourdes » Je suis allĂ© les voir sans trop y croire en 2014, puis jây suis retournĂ© en 2015 quand les travaux ont commencĂ©. CâĂ©tait impressionnant. Chaque week-end, il y avait de plus en plus de monde, raconte le jeune rĂ©alisateur Guillermo de Oliveira. Certains dĂ©sirent laisser leur empreinte dans un lieu plus grand quâeux. Dâautres espĂšrent attirer les touristes. Et puis il y a ceux que ce film renvoie Ă leur enfance, Ă leurs parents, Ă des Ă©vĂ©nements ou des ĂȘtres chers. Lâart, la culture, la musique ou le cinĂ©ma ont remplacĂ© la religion. » Pour Sad Hill Unearthed, son documentaire sur la reconstruction du cimetiĂšre sortie prĂ©vue en octobre, en partie financĂ© par du crowdfunding, il a obtenu les tĂ©moignages dâEnnio Morricone, du monteur italien Eugenio Alabiso ou du chanteur de Metallica James Hetfield, qui commence tous ses concerts avec LâEstasi dellâoro. Et mĂȘme de Clint Eastwood⊠Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Le retour dâ Impitoyable », western crĂ©pusculaire A Sad Hill, Sergio peint sur une croix les surnoms des Copains dâabord », un groupe dâamis dâenfance français du Blanc-Mesnil qui ont parrainĂ© une tombe. On est fan absolu du film », explique au tĂ©lĂ©phone Raoul Fernandez, expert-comptable franco-espagnol de 49 ans surnommĂ© Tuco, comme le Truand⊠Sa mĂšre est originaire dâun village des alentours, mais il nâa appris quâen 2015 que la scĂšne finale avait Ă©tĂ© tournĂ©e dans la province. Il est tombĂ© amoureux du site. BientĂŽt, jâorganiserai un voyage avec la bande, on se dĂ©guisera et on refera des scĂšnes. On connaĂźt les rĂ©pliques par cĆur. Câest un peu comme aller Ă Lourdes pour ma gĂ©nĂ©ration. » Sandrine MorelMadrid, correspondance Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Ya pas de quiproquos - Topic Le soleil renaĂźt dans ma vie du 05-08-2019 19:02:18 sur les forums de jeuxvideo.comangĂšlecoup de soleil paroleon ne peut pas retenir quelqu'un. mt 18 21-35 commentaire philippe garrel le sel des larmes â Mp3 Monde Sur Mp3 Monde, nous ne conservons pas tous les fichiers MP3, car ils figurent sur des sites Web diffĂ©rents, sur lesquels nous recueillons des liens au format MP3, de sorte que nous ne violions aucun droit d'auteur. super fo! â Mp3 Monde SurQuand lâaube Ă la molle paupiĂšre, Aux yeux dâazur comme la mer, Des flots lactĂ©s de sa lumiĂšre Blanchit le cristal bleu de lâair ; A lâheure oĂč lâinsecte qui rĂŽde Sent le jour dorer ses habits, OĂč sur les feuilles dâĂ©meraude Luisent les mouches de rubis ; A lâheure des chastes dĂ©lices, OĂč tout renaĂźt pour embaumer, OĂč les Ăąmes et les calices Sâouvrent pour vivre et pour aimer ; Joyeuse, avant nous tu tâĂ©veilles, Et tu vas au milieu des champs MĂȘler Ă toutes ces merveilles Ton Ăąme, tes jeux et tes chants. Du gazon verdoyant et lisse Effleurant lâhumide velours, Fille de lâair et du caprice, Sans but, tu fuis, tu viens, tu cours. Ainsi quâun papillon de soie Qui nage dans lâair transparent, Par la vallĂ©e oĂč lâaube ondoie, Je vois passer ton vol errant. Lâherbe par le ciel arrosĂ©e, Et lâarbuste ami de tes jeux, SĂšment leurs larmes de rosĂ©e Sur les fils dâor de tes cheveux. LĂ , parmi les vertes ramĂ©es, Tu vois, sur des rameaux pendants, De belles grappes parfumĂ©es Qui font rire tes belles dents. LĂ , les bibaciers aux fleurs blanches, ChargĂ©s des gouttes de la nuit, Laissent pour toi choir de leurs branches Les perles dâambre de leur fruit. LĂ , tu bois une eau vive et fraĂźche, Qui reflĂšte en ses flots moirĂ©s Ton beau visage au teint de pĂȘche Et tes yeux bleus aux cils dorĂ©s. Ici, splendide comme un rĂȘve, La plaine au jour vient de sâouvrir ; Plaine oĂč toute aile qui sâĂ©lĂšve Semble tâinviter Ă courir. Ici, sur le bambou qui ploie, Roseau sonore et frĂ©missant, Comme un cactus ardent, flamboie Le cardinal Ă©blouissant. Ici, lâarbre au superbe ombrage, DĂ©ployant ses larges rameaux, Berce au vent son vaste feuillage OĂč pendent des grappes dâoiseaux. Ainsi tout tâappelle et tâenchante, Tout invite et sĂ©duit tes yeux, Lâeau qui parle, le nid qui chante, Le soleil qui remplit les cieux. O joie ! ĂŽ fleurs ! ĂŽ mĂ©lodie ! Mais lâastre monte et, plus puissant, Au ciel que sa marche incendie Roule son disque incandescent. DĂ©jĂ dans les grands champs de cannes, Dans les dĂ©serts du firmament, Et sur les monts, dans les savanes, DĂ©jĂ tout nâest quâembrasement. Nul vent, nul souffle qui balance Lâoiseau gazouillant sur lâĂ©pi Partout plane un ardent silence, Lâardent silence de midi ! Sous le soleil, mornes et calmes, Les palmiers aux fronts panachĂ©s Laissent traĂźner leurs larges palmes Sur les bĆufs Ă leurs pieds couchĂ©s. Cherchant lâombre pour leurs paupiĂšres, Aux rayons pleuvant du zĂ©nith Le lĂ©zard glisse entre les pierres, Le bengali vole Ă son nid. Dans lâarbre oĂč sa voix se recueille, Le ramier nâa plus un soupir ; Lâherbe mĂȘme ferme sa feuille, Se penche et semble sâassoupir. O poids du jour ! ĂŽ lassitude ! PĂątres et fleurs ont clos les yeux. Le soleil dans sa plĂ©nitude BrĂ»le immobile au fond des cieux ! Mais, tandis que la plante et lâhomme, CourbĂ©s sous un ciel Ă©touffant, Par ce soleil font un doux somme, Toi, que fais-tu, ma douce enfant ? Assise au plus creux des ravines, PrĂšs de quelque source oĂč tu bois, Tu goĂ»tes ces fraĂźcheurs divines, MystĂšre des eaux et des bois. Du dĂŽme Ă©pais que lâastre inonde, Mobile et vivant parasol, Filtre une clartĂ© molle et blonde Sur la mousse fine du sol. Toi, du pied frappant lâeau captive, Tu troubles de tes joyeux bonds La poule dâeau bleue et furtive Qui sommeille au milieu des joncs. FolĂątre, rieuse, Ă©veillĂ©e, Glanant des fruits, cueillant des fleurs, Tu fais partir sous la feuillĂ©e Le vol lourd des merles siffleurs. FraĂźche oasis, tiĂšde ĂlysĂ©e, Oh ! ne versez, arbres clĂ©ments, Quâune lumiĂšre tamisĂ©e Sur cette tĂȘte aux jeux charmants ! Cependant le soleil qui baisse De moins de flamme emplit les airs ; ChargĂ© dâarĂŽme et de mollesse, Un vent plus frais souffle des mers. Voici que le morne aux pics sombres, Debout lĂ -bas comme une tour, Ătend ses gigantesques ombres Sur les savanes dâalentour. Voici que le Blanc des montagnes, Le Blanc, effroi du Noir marron, Revient au loin par les campagnes Vers les palmiers de sa maison. Voici quâaux feux crĂ©pusculaires, Des flots quittant les profondeurs, Vers les caps oĂč pendent leurs aires Revolent les oiseaux pĂȘcheurs. Dans son lit de pourpre et de lame Lâastre se couche, large et pur ; Avec lenteur son Ćil de flamme Ferme ses paupiĂšres dâazur. Tel quâun grand vol dâesprits funĂšbres, Sur la terre oĂč sâĂ©teint tout bruit, Dâun bond sâabattent les tĂ©nĂšbres⊠CâĂ©tait le jour, et câest la nuit. Reine des soirs, vierge au front pĂąle, Fuyant son humide prison, Dans sa nef de nacre et dâopale La lune monte Ă lâhorizon. Salut Ă toi, beautĂ© sereine, RĂȘveuse aux regards amollis ! Verse-nous, verse, ĂŽ vierge-reine, Tes rayons blancs comme le lys ! Et le tableau sâĂ©claire et change, Et sous lâambiante lueur Tout se confond, tout se mĂ©lange, Ombre et contour, forme et couleur. Et telles que des pĂąquerettes, Filles du nocturne zĂ©phyr, Mille Ă©toiles sâouvrent discrĂštes, Blanches sur un champ de saphir. Et tout est repos et mystĂšre, Et le silence est solennel, Et lâon sent respirer la terre, Et lâon voit sourire le ciel. Alors, Ă la chaste lumiĂšre Des belles Ă©toiles de Dieu, Lâenfant au ciel fait sa priĂšre, A son ange elle dit adieu, Et, loin de tout souffle profane, Elle dort, rose de santĂ©, Dâun sommeil pur et diaphane Comme nos claires nuits dâĂ©tĂ©. Oh ! dors ton sommeil dâinnocence, Ce pur sommeil des heureux jours ! Des bonheurs calmes de lâenfance, Vois-tu, lâon se souvient toujours. Gerbes dâor ou gerbes fanĂ©es, Quelques Ă©pis quâon glane ailleurs, Les Ă©pis des jeunes annĂ©es, O ma fille ! sont les meilleurs. Quand vient la vieillesse morose, Quand vient lâĂąge aux soucis rongeurs, Vers son enfance gaie et rose On se tourne les yeux en pleurs. Et lâon sâarrĂȘte avec envie A cet Ăąge aimĂ© du Sauveur, Qui joue aux portes de la vie Sans se douter de son bonheur. Chante, oiseau ! ton jour vient dâĂ©clore. Vis dans les champs ! vis dans les bois ! Sois jeune ! il en est temps encore. Lâhomme, hĂ©las ! ne lâest quâune fois. BientĂŽt viendront les jours dâĂ©tudes Les jours dâĂ©cole et de leçons. Adieu les vertes solitudes ! Adieu la plaine et les buissons ! Alors, plus de jeux, plus de course ! Il te faudra, dĂšs le matin, Porter ton esprit Ă la source DâoĂč coule le savoir humain. Buvant de cette veine austĂšre Le flot lent et silencieux, Souvent Ă son eau salutaire Se mĂȘlera lâeau de tes yeux. Mais, crois-moi, tous tant que nous sommes, Nous fĂ©condons avec nos pleurs ; Et le grain qui nourrit les hommes Ne mĂ»rit que par nos sueurs. Va ! toute noble crĂ©ature Du travail connut les rigueurs ; Et lâĂ©tude est la nourriture Dont sâalimentent les grands cĆurs. A sa clartĂ© sereine et sĂ»re Elle agrandit notre horizon. Du cĆur elle endort la blessure En sâadressant Ă la raison. Oh ! ne nous laissons point surprendre Par lâheure oĂč rien ne peut germer. Il nâest quâun Ăąge pour apprendre, Comme il nâest quâun temps pour semer. TROISIĂME PARTIE L ADOLESCENCE Mais voici venir un autre Ăąge DĂ©jĂ la sĂšve au jet puissant Ăclate en gerbes de feuillage Au front de lâarbre adolescent. DĂ©jĂ dans son nid qui chancelle Lâoiseau, que lâombre aime Ă voiler, Sent, avec sa force et son aile, Venir le temps de sâenvoler. DĂ©jĂ la vierge humble et splendide, CĆur chaste au vent du ciel Ă©clos, Sort de son enfance candide Comme VĂ©nus sortit des flots. Jeune arbuste de mon parterre, Trop frĂȘle encor pour les hivers, A quelle brise de la terre Ouvriras-tu tes rameaux verts ? Jeune oiseau que le ciel convie, Toi dont lâaile est si tendre encor, A quelle haleine de la vie Dois-tu confier ton essor ? Vierge de grĂąces couronnĂ©e, TĂȘte, mes plus saintes amours, A quel vent de la destinĂ©e, Dis-moi, vas-tu livrer tes jours ? Dans ton sort que je voudrais lire ! Du travail subissant les lois, Est-ce lâaiguille, est-ce la lyre, Qui doit frĂ©mir entre tes doigts ? Oh ! que ce soit plutĂŽt lâaiguille ! Borne ton vol et ton dĂ©sir. La Muse a pour vivre, ĂŽ ma fille ! Besoin dâair libre et de loisir. Son noble sein qui nous Ă©panche Le lait de lâĂąme et des accords, Coupe oĂč du beau la soif sâĂ©tanche, Nâapaise point la soif du corps. Si la tige qui nourrit lâĂąme Monte et fleurit en ses vallons, Le fruit que notre faim rĂ©clame Ne germe point en ses sillons. Son arbre grandit solitaire, Rien ne croĂźt sous son dais vainqueur Du laurier lâombre est dĂ©lĂ©tĂšre A toutes les plantes du cĆur. Amante inquiĂšte et jalouse, DĂ©esse et femme tour Ă tour, La Muse, Ă lâesprit quâelle Ă©pouse, Demande un exclusif amour. DĂšs quâĂ son culte sans mĂ©lange Un culte Ă©tranger veut sâunir, FiĂšre, elle ouvre ses ailes dâange Et part pour ne plus revenir. Et lâesprit que son vol dĂ©laisse, Morne, au silence condamnĂ©, Se vĂȘt de lierre et de tristesse, Ainsi quâun temple abandonnĂ©. Veuf et rĂȘvant au divin hĂŽte Dont il a reçu les adieux, Il sent que sa voĂ»te est trop haute Pour quâelle abrite de faux dieux. La terre, oĂč son labeur lâenchaĂźne, Lui prodigue en vain tout son miel ; Rien ne peut adoucir sa peine Ni lui faire oublier son ciel. Nouvel Adam aprĂšs sa chute, Pleurant un Paradis perdu, Sur ce sol dâangoisse et de lutte Il jette un regard Ă©perdu ! Ah ! se plier, superbe athlĂšte, Aux lois de la nĂ©cessitĂ© ! Courber sa pensĂ©e et sa tĂȘte Au joug de la rĂ©alitĂ© ! Au char des choses de la terre Se voir forcĂ©ment atteler ! Languir exilĂ© de sa sphĂšre ; Ramper, quand on pourrait voler ! Savoir que lâon porte en son Ăąme Un intarissable trĂ©sor, Et soi-mĂȘme Ă©touffer sa flamme, Tout perdre, faute dâun peu dâor ! Assister Ă son agonie, Compter ses heures par ses maux, Et voir lâarbre de son gĂ©nie SâĂ©brancher rameaux Ă rameaux ! Sacrifier plus que sa vie Sur lâautel de la pauvretĂ© Abraham de la poĂ©sie, Immoler sa postĂ©ritĂ© ! Sentir sous des serres cruelles Mourir le dieu ! sentir et voir Tomber les plumes de ses ailes Sous le froid ciseau du devoir ! Sentir au charbon du prophĂšte Sâouvrir ses lĂšvres et ses yeux ; Se sentir créé pour le faĂźte Et vĂ©gĂ©ter loin des hauts lieux ! Et vivre avec de petits hommes ! Marcher dans leurs sentiers Ă©troits ! Grand Dieu ! pour ce peu que nous sommes, Câest trop dâune aussi lourde croix ! O ma fille ! ĂŽ ma bien-aimĂ©e, Blonde muse de ma maison, Au prisme de la renommĂ©e Ferme tes yeux et ta raison ! Si Dieu, â prĂ©sent funeste et triste ! â Tâilluminant dâun jour nouveau, Du rĂȘve Ă©toilĂ© de lâartiste Embrasait ton jeune cerveau ; Voilant les dons que Dieu te garde, Cache Ă tous tes nobles penchants ; Et, la lĂšvre close, sois barde Par lâĂąme et non point par les chants ! Il est plus dâune voix profonde Qui dut sâĂ©teindre sans Ă©chos ; Il est plus dâun cĆur dont ce monde Nâa jamais connu les sanglots. Il est, il est bien des poĂštes, â Ce sont peut-ĂȘtre les meilleurs ! â Qui, brisant leurs plumes muettes, Nâont jamais Ă©crit leurs douleurs. DĂ©daigneux de se faire entendre A des cĆurs stĂ©riles ou morts, Grands pour sentir et grands pour rendre, Ils ont Ă©touffĂ© leurs accords. Esprits quâun souffle large anime, Trop vrais pour un monde imposteur, Ils nâont point Ă la foule infime Ouvert le livre de leur cĆur. En vain le dieu de lâharmonie Dans leur sein grondait irritĂ©, Ils ont gardĂ© sur leur gĂ©nie Le sceau de la virginitĂ©. Et quand la tombe eut en ses voiles Endormi leurs tĂȘtes de feu, Dans le chĆur sacrĂ© des Ă©toiles Ils sont allĂ©s chanter pour Dieu. ENVOI Ă PIERRE LEGRAS Ainsi, pendant que lâombre amie Plane paisible sur nos murs, AuprĂšs de ma fille endormie, Je songe Ă ses destins futurs. RĂȘveur tendre aux promptes alarmes, Je la suis dans ses pas divers, Et chaque goutte de mes larmes Coule et se cristallise en vers. Mais dans quel sein, mais dans quelle urne, Mais dans quelle Ăąme jeune encor, PoĂšte, de mon chant nocturne Verser lâharmonieux trĂ©sor ? Ami, que ce soit dans la vĂŽtre, A vous qui, vivant Ă lâĂ©cart, Portez dans votre sein dâapĂŽtre Lâamour de lâenfance et de lâArt. Votre nature exquise et tendre Des enfants comprend la candeur, Et chez vous le cĆur sait entendre Les vers qui jaillissent du cĆur. Grand et simple, peu vous connaissent ; Mais moi, qui vous suis en tout lieu, Je sais quâil est des lys qui naissent Et ne fleurissent que pour Dieu. Votre Ăąme sereine et voilĂ©e, A lâabri des vents importuns, Parmi ses sĆurs de la vallĂ©e, Humble, est la plus riche en parfums. Mais sobre au sein de lâopulence, Mais calme et clos dans sa pudeur, Votre esprit, amant du silence, Ne sâouvre que pour le Seigneur. Oh ! gardez votre solitude, Oh ! gardez votre obscuritĂ©, Modeste ami, sur qui lâĂ©tude RĂ©pand sa fĂ©conde clartĂ© ! Dans lâinfortune ou dans la joie, Restez toujours Ă©pris du beau ; Et pour Ă©clairer votre voie, Que lâArt vous serve de flambeau ! Aimez les livres et les roses, Aimez tout ce qui fait rĂȘver, Les cieux, les bois, toutes ces choses Que lâon ne saurait trop aimer ! Aimez lâhomme pour sa tristesse, Et lâoiseau pour ses joyeux chants ; Mais plus que tout aimez sans cesse La poĂ©sie et les enfants !
Parolesde chanson et traduction ĐДОзĐČĐ”ŃŃĐœŃĐč C'est le moment de ma vie Time of my life Moment de ma vie Holding onto things and vanished S'accrocher Ă des choses et a disparu Them to the air Les Ă l'air Left me in pieces M'a laissĂ© en morceaux But now I'm rising from the ashes Mais maintenant je suis renaĂźt de ses cendres Finding my wings Trouver mes ailes And
RomĂ©o Elvis est fou amoureux de sa compagne depuis 2015, la mannequin Lena Simonne. Le rappeur belge lui a mĂȘme dĂ©diĂ© deux chansons, Lenita» et Soleil» et les deux tourtereaux partagent une passion commune pour le crocodile⊠Zoom sur cette relation amoureuse qui dure. En couple depuis 2015 avec la mannequin Lena Simonne, RomĂ©o Johnny Elvis Kiki Van Laeken, de son nom complet, lui dĂ©die deux chansons, Lenita» et Soleil». Les amoureux se sont rencontrĂ©s lors dâune confĂ©rence sur les reptiles car les deux tourtereaux ont une passion commune ⊠les reptiles! RomĂ©o Elvis est tellement fan qu'il s'est fait rĂ©cemment tatouer un troisiĂšme crocodile Le croco, c'est moi. Il a l'air fĂ©roce mais il est retenu par une femme qui regarde droit devant. C'est ma petite copine Lenita, Ă qui j'ai dĂ©diĂ© le titre Soleil. Moi, je surveille, elle me protĂšge», explique-t-il dans une interview pour Marie-Claire. Ses dĂ©clarations dâamour Ă sa petite-amie, RomĂ©o les fait en chanson, pour le plus grand bonheur de ses fans. Lenita qui veut dire petite Lena» est la premiĂšre chanson quâil lui dĂ©die, prĂ©sente sur son premier album studio Morale 2» J'arrive Ă peine Ă placer deux mots quand tu souris, ça me transperce» clame RomĂ©o Elvis dans Lenita», complĂštement sous le charme de sa bien-aimĂ©e. Originaire du sud de la France, la jeune femme gĂšre de front sa carriĂšre de mannequin et de femme engagĂ©e pour les autres. La jeune femme a collaborĂ© avec la marque Nasty Gal mais aussi Rouje, Aubade, SĂ©zane⊠et de nombreuses marques. Elle sâimplique Ă©galement pour des causes qui lui tiennent Ă cĆur comme la collecte de produits dâhygiĂšne pour les femmes SDF avec lâassociation Entourage. DĂ©sormais, le couple nâhĂ©site plus Ă sâafficher ensemble sur les rĂ©seaux sociaux. Ils se mettent souvent en scĂšne en postant notamment des photos avec des filtres dĂ©formants. Avant la sortie de son dernier album Chocolat» et de son titre Soleil», dont Lena Simonne est le sujet Le soleil renaĂźt dans ma vie/T'es un petit croco/Le soleil renaĂźt dans ma vie/Y'a pas de quiproquo/Le soleil renaĂźt dans ma vie», les deux amoureux ont jouĂ© avec les nerfs de leurs fans. Sur son compte Instagram, le rappeur belge avait postĂ©, une semaine avant la sortie du hit Soleil», le 15 mai 2019, une sĂ©rie de photos lĂ©gendĂ©es Le Soleil renaĂźt dans ma vie» - une des rĂ©pliques de la chanson - tandis que le dernier clichĂ© est une photo de Lena Simonne en train de se toucher le ventre. Il nâen fallait pas plus pour que certains internautes y voient lâannonce de la grossesse de sa petite-amie. Finalement, ce nâĂ©tait que lâannonce de la sortie de son projet, Chocolat». Dans le clip du morceau Lena apparaĂźt dâailleurs Ă plusieurs reprises. RomĂ©o Elvis deux chansons pour sa copine Lena Simonne Preuve de son amour pour sa petite-amie, RomĂ©o Elvis lui a donc consacrĂ© deux chansons. La premiĂšre est Lenita», extraite de son tout premier album solo Morale 2». Cette chanson pour sa petite-amie est, pour RomĂ©o Elvis, quelque chose de sacrĂ©. Sa LĂ©nita est InĂ©vitable et vitale», dâautant plus que RomĂ©o Elvis reconnaĂźt que partager sa vie nâest pas simple T'avais pas calculĂ© mes failles/Et tu t'es tout pris dans la face quand on a commencĂ© Ă s'frĂ©quenter», mais quâimporte, le grand frĂšre dâAngĂšle est complĂ©tement dingue de Lena Quand tu parles, je suis possĂ©dĂ©/J'en oublierais les procĂ©dĂ©s qui doivent m'aider Ă t'convaincre». GrĂące Ă cette chanson on apprend Ă©galement que sĂ©duire Lena Simonne nâa pas Ă©tĂ© de tout repos pour RomĂ©o J'ai bien vu que t'allais laisser le temps faire/Et forcĂ©ment, j'ai trop de fiertĂ© pour m'en faire/Mais dans le fond, je vais regretter». Autre album, autre chanson. Soleil» de RomĂ©o Elvis, extrait de son dernier album Chocolat», Ă©voque Ă©galement son amour pour sa compagne depuis presque 5 ans. Un bel hommage Ă la jeune femme avec qui il se voit passer sa vie Mais j'me vois dans le temps plus avec toi qu'en solo/J'ai compris que c'Ă©tait bon, l'jour oĂč tu m'as fait la bise/Et depuis que j'suis avec toi, avec toi, avec toi, avec toi». RomĂ©o Elvis sa premiĂšre copine sâappelait Juliette Bien avant d'avoir Lena comme sujet de ses chansons dâamour câest Ă Juliette», titre de son premier morceau rĂ©alisĂ© avec lâartiste Le Motel, que RomĂ©o Elvis Ă©crit. Mais lĂ , lâamour nâest pas aussi parfait quâavec Lena, si lâon en croit les paroles Je voulais croire Ă lâimpossible, un amour parfait/Faire le double de ma lessive et mourir accompagnĂ©/Mais jâai des doutes concernant tes frĂ©nĂ©sies/Disait-elle au tĂ©lĂ©phone, je me calme et tu mâouvres la porte/Câest les mĂȘmes conneries quâhier soir/Celles de demain seront pareille/Ne vois-tu pas que mon amour est parti?» Le titre de la chanson est surement inspirĂ© de son premier baiser, Juliette C'Ă©tait une amie d'enfance. Un soir, on Ă©tait au restaurant avec nos parents, je lui ai donnĂ© des petits coups de pied sous la table. Le soir, on s'embrassait⊠Ăa a Ă©tĂ© une explosion dans ma tĂȘte» avoue-t-il lors dâune interview accordĂ©e Ă Marie-Claire. vFy9.