Parolesde Le bon cĂŽtĂ© des choses par Les Enfantastiques. Yâ€Ča des matins, on ne se lĂšve pas du bon pied On est certains que le pire va nous arriver C'est pas la forme, vaudrait mieux rester dans son lit Et puis quâ€Čon dorme, ça Ă©viterait tous les ennuis La grosse flemme, mĂȘme pas envie d'aller bosser Mille problĂšmes nous tombent Dernier petit passage par ici avant de prendre mon avion pour vous emmener avec moi pique-niquer dans le joli parc de Sceaux
 Comme vous le savez, je suis plutĂŽt du genre active
 Et j’ai beau savoir qu’il est trĂšs mauvais de sauter des repas, je suis parfois tellement lancĂ©e dans ma journĂ©e que je ne prends pas une minute pour dĂ©jeuner. Oui, pas bien
 Je sais. Mais que voulez-vous
 Ce dĂ©sĂ©quilibre alimentaire, je le tiens depuis le dĂ©part de chez papa-maman. Il faut croire que j’avais clairement besoin d’eux pour ça
 Depuis que je vis seule, j’ai souvent pris l’excuse d’ĂȘtre seule justement et que cela Ă©tĂ© inutile de cuisiner pour moi seule. A l’école encore, je faisais comme tout le monde et dĂ©jeunais plus ou moins Ă©quilibrĂ©. Puis, une fois entrĂ©e dans le monde du travail classique, le blog occupait la totalitĂ© de mes pauses dĂ©jeuner donc me nourrir » n’était pas la prioritĂ©. Sauf que ma santĂ© m’a fait dĂ©faut et qu’il y a un an jour pour jour, j’étais clairement Ă  bout de force et en manque d’énergie. Il fallait se reprendre en main
 L’arrivĂ©e de l’amoureux et le lancement en freelance m’ont beaucoup aidĂ©e Ă  retrouver un rythme normal » mais je vous avoue que dĂ©s qu’il est absent, les mauvaises habitudes prennent le dessus et les repas sont vite oubliĂ©s. Un paquet de gĂąteau fait trĂšs bien l’affaire
 Heureusement pour moi, manger sur le pouce est devenu une habitude pour beaucoup de monde alors quand je n’ai pas trop de temps, j’essaie de prendre une petite salade ou un sandwich. Ce n’est pas toujours le meilleur repas du monde mais c’est bien mieux que de sauter un repas ! Tout ça pour vous dire que les repas sur le pouce, ça me connait
 Alors, quand Bon App’, la marque de snacking de Carrefour m’a proposĂ© d’ĂȘtre leur porte-parole cette annĂ©e, je ne pouvais pas refuser ! Je suis cliente Carrefour depuis toujours ou presque car j’en ai toujours eu prĂšs de chez moi et depuis l’étĂ© dernier, j’ai mĂȘme l’un des plus grands Carrefour de France Ă  quelques mĂštres de chez moi. Au quotidien, je commande surtout en ligne mais parfois, j’aime me perdre dans ces immenses allĂ©es bien rangĂ©es car ce que j’aime par-dessus tout c’est qu’on peut TOUT y trouver ! Au dĂ©but, je pensais que jamais je n’arriverais Ă  me repĂ©rer, mais petit Ă  petit, je me le suis appropriĂ© ce grand magasin et je prends beaucoup de plaisir Ă  faire des courses en semaine. La joie d’ĂȘtre freelance encore une fois
 Tout ça pour vous dire que je connaissais dĂ©jĂ  bien Bon App’ car c’est dĂ©jĂ  les produits de snacking que j’achetais et j’en ai toujours Ă©tĂ© satisfaite. Quand on entend snacking, on pense de suite Ă  repas dĂ©sĂ©quilibrĂ©, Ă  nourriture de qualitĂ© moyenne et au goĂ»t qui laisse Ă  dĂ©sirer
 Pourtant, ce n’est pas l’avis que j’ai des produits Bon App’. Des soupes, des salades, des plats cuisinĂ©s, il y en a pour tous les goĂ»ts et les produits sont tous constituĂ©s d’ingrĂ©dients de qualitĂ©. MĂȘme les sandwichs sont rĂ©ellement gourmands et gĂ©nĂ©reux. Mon coup de coeur ? Le sandwich Speck parmesan sauce pesto Bon App’ l’Envie du Jour. On est loin du jambon-beurre sec et sans goĂ»t que l’on associe souvent au snacking. CĂŽtĂ© salades, on en trouve tout un tas avec des ingrĂ©dients trĂšs sains tels que le quinoa ou les lentilles. Bon, je l’avoue, ce ne sont pas les goĂ»ts que je prĂ©fĂšre, je suis plutĂŽt classique cĂŽtĂ© salades et j’ai adorĂ© la salade de pĂątes Serpentin chĂšvre et noix que m’a fait dĂ©couvrir Bon App’ dans un petit colis il y a quelques semaines. En effet, pour me faire dĂ©couvrir ou plutĂŽt redĂ©couvrir pour ma part Bon App’, ils m’ont envoyĂ© tout un tas de produits pour que je les goĂ»te et que je vous les prĂ©sente par ici. Deux salades, deux petits sandwichs et deux desserts, j’ai Ă©tĂ© surprise par l’originalitĂ© de certains produits que je n’aurais pas osĂ© achetĂ© directement en magasin Perle du japon et coulis Ă  la mangue » Bon App’ l’Envie du Jour. Oui, oui, c’est exactement ce qu’il est Ă©crit sur ce dessert
 On est d’accord que lĂ  encore, on est loin du snacking classique ? C’est en fait une crĂšme onctueuse Ă  la noix de coco et perles de tapioca avec un coulis Ă  la mangue. TrĂšs bonne surprise finalement ! L’amoureux, lui, a prĂ©fĂ©rĂ© la mousse au chocolat Bon App’ plus classique et m’a dit, je cite, qu’il n’en avait jamais mangĂ© une aussi bonne. Je n’ai pas pu vĂ©rifiĂ© car je n’aime pas le chocolat mais il avait l’air sincĂšre. On a donc Ă©tĂ© gĂątĂ©s et pour mettre en scĂšne ce repas, quel plus bel endroit que le parc de Sceaux et une ambiance pique-nique ? Cela faisait trĂšs longtemps que je rĂȘvais de dĂ©couvrir ce parc dont on ne tarit les Ă©loges de ses cerisiers en fleurs. Il paraĂźt mĂȘme que c’est le plus grand parc de cerisiers en fleurs de France ! Il faut dire qu’on y trouve environ 150, rien que ça. Il ne me manquait plus que la nappe de pique-nique et c’est sur Les Jardins de la Comtesse que j’ai trouvĂ© la mienne. Malheureusement, je crois que mon modĂšle est Ă©puisĂ© mais il y en a d’autres trĂšs jolies ainsi que tout plein de paniers et autres accessoires idĂ©aux pour vos pique-nique. Des fruits, des chouquettes et une bouteille de champagne rosĂ© Nina’s Paris et c’était bon, on avait tout ce qu’il fallait pour notre pique-nique ! De quoi passer un trĂšs bon moment et profiter des premiĂšres douceurs en extĂ©rieur
 Alors, vous vous joignez Ă  nous ? Article rĂ©alisĂ© dans le cadre d’un partenariat avec Bon App’, Carrefour. Lepire pour lui, c’est la perceuse et le tonnerre. Dans ces cas lĂ , la seule chose qui le calme, c’est les bras de Maman ChĂ©rie ou les caresses de son grand frĂšre. Et ça, ça me rend trĂšs trĂšs fier ! Parce que ça me montre qu’il sait qu’il pourra toujours compter sur moi pour le protĂ©ger ! ï»żParoles de la chanson Ça Pique par Lynda Lemay Ca faisait ben 3 semaines que tu te grattais Tu te mutilais pis tu saignais du coup On te disait de t'arrĂȘter Mais on savait pas ce que t'avais Puis quelqu'un nous a dit c'est peut ĂȘtre des poux On t'a prĂ©cipitĂ© dans le lavabo On espĂ©rait que ce soit des pellicules On t'a enduis d'head and shoulders Du front jusqu'au dos Mais elles sont pas parties les particules On a pris une flashlight avec une loupe On a dit penche ta tĂȘte qu'on vĂ©rifie C'est la qu'on en a vu allĂšgrement sauter une couple C'est la que la panique nous a pris Y'avait des flocons blancs indĂ©logeables Et des saletĂ©s qui sautaient Ă  la corde Tout plein de familles De ce qui pouvait ressembler Ă  des grains de sable Qui te salivaient dessus pis voulaient te mordre C'Ă©tait soit ou bien on lave ou bien on coupe T'as dis est ce que c'est grave on a dit oui Quand t'as fondu en larme Ton pĂšre et moi on a dit oups On a peut ĂȘtre manquĂ© de diplomatie On a checker quoi faire sur internet On a achetĂ© le traitement le plus sure On t'en a mis plein le crane Pour t'assassiner les insectes Qui se faisaient des partouzes dans ta chevelure C'Ă©tait un aprĂšs shampoing super puissant C'Ă©tait Ă©crit de la laisser dix minutes On te l'a laissĂ© un bon vingt juste pour ĂȘtre prudent Quand t'as refondu en larmes on a dit zut Ca t'avait comme un peu amochĂ© le cuir Le fond de ta tĂȘte te sentait le brĂ»lĂ© T'aurais du te voir la face aprĂšs quand tu nous as vu venir Avec le petit mot t'as dis peigne aux dents trop rapprochĂ©es Il fallait qu'on dĂ©mĂȘle et pis qu'on tire Qu'on enlĂšve toutes les lentes pis les corps morts Je t'ai toujours dis que pour ĂȘtre belle ma fille fallait souffrir Mais pour ĂȘtre propre il faut souffrir plus fort On a changĂ© les draps les oreillers On a mis tes peluches dans un grand sac Toutes tes tics et tes caches cou on les a fait congeler On a dĂ©sinfectĂ© toute la baraque Poux... Le dĂ©tail qui a Ă©chappĂ© Ă  nos mĂ©ninges C'est qui y'a pas que les enfants qui sont Ă  risque Deux semaines plus tard Ton pĂšre et moi on se grattait comme des singes Et toi t'as soupirĂ© maman Ca pique

Test pas tout seul ça s'ra facile, C'est toi l'plus fort c'est l'plus beau, vas y bello ! RAYMONDE Raymonde elle a un gros derriÚre, elle a aussi un sacré d'vant. Tout l'monde i' dit que c'est la biÚre, qu'elle était pas comme ça avant. Dans l'temps, c'était pas une belle fire, On disait : " Tiens ben v'la Raymonde !

Ils Ă©taient une soixantaine, le dimanche soir qui a suivi l'explosion, dans les locaux du syndicat Sud service public; essentiellement des syndicalistes et des membres du rĂ©seau antimondialisation. PassĂ© le week-end Ă  nettoyer chez les copains, on s'est dit qu'on ne pouvait pas rester comme ça », se souvient Marcel Leroux, un ingĂ©nieur du centre d'Ă©tude de la navigation aĂ©rienne qui, ce soir-lĂ , a bien dĂ» revenir Ă  des considĂ©rations plus terre Ă  terre. Une question se pose alors. Faut-il rameuter les bonnes volontĂ©s pour aller aider sur le terrain? Ou faut-il faire pression sur les pouvoirs publics pour qu'une telle catastrophe ne se reproduise pas? Une majoritĂ© se dĂ©gage pour la deuxiĂšme solution. L'idĂ©e est de dire Ă  un moment, il faut une rĂ©ponse collective sur la ville. On ne peut pas accepter qu'il n'y ait pas de rĂ©flexion de fond sur un site comme ça. » Deux jours aprĂšs, personnes reprennent en choeur un refrain dĂ©sormais cĂ©lĂšbre, Plus jamais ça ni ici ni ailleurs ». Ce qui devait ĂȘtre un simple rassemblement place du Capitole se transforme en longue manifestation jusqu'Ă  la prĂ©fecture. Le collectif est en marche. Les commissions se mettent en place le jeudi. Un tee-shirt est imprimĂ© montrant une large croix rouge sur l'usine AZF. Et les slogans sont repris de plus belle le samedi par quelque personnes. LES LIBERTAIRES, LES ECOLOS ET LES ASSOCIATIFS Mais en fait, quelles sont vraiment les chevilles ouvriĂšres du collectif? Pour rĂ©sumer, disons qu'elles reprĂ©sentent trois courants. - Les toto », autrement dit les autonomes Ă  tendance libertaire. Ils viennent du ClandĂ©, le squat de la rue de Queven, ou de Canal sud, une radio associative du quartier Saint-Michel. - Les Ă©colos, avec principalement des membres des Amis de la terre, mais aussi des reprĂ©sentants des Verts. - Et le courant militant traditionnel, avec des syndicalistes auxquels se sont joints les associations de quartiers de Bagatelle, La Faourette, la citĂ© du Parc, Lafourguette, la Reynerie, l'association Azur Ă  Empalot, le collectif Croix-de-Pierre, l'association des sinistrĂ©s du 21 - qui est nĂ©e Ă  Papus mais qui regroupe maintenant des victimes de tous les quartiers 1. Pour tous, les dĂ©bats de fond succĂšdent vite Ă  la joyeuse pagaille des premiĂšres AG. Quelques bĂ©nĂ©voles rĂ©unis en commission font Ă©tat de leurs rĂ©flexions devant des militants remontĂ©s qui se pressent Ă  chaque fois plus nombreux dans le local du syndicat Sud. Chacun donne alors son avis avant le vote. Car il est clair pour tous qu'Ă  l'extĂ©rieur le collectif doit parler d'une seule voix. Personne ne s'exprime au nom du collectif s'il n'a pas l'aval du collectif », a encore rappelĂ© Dominique Gilbon, un reprĂ©sentant de la commission sĂ©curitĂ© environnement, lors de l'AG de mercredi dernier. Une organisation un peu lourde mais qui permet au collectif de se positionner comme un vĂ©ritable contre pouvoir » face aux autoritĂ©s qui ont une Ă©norme responsabilitĂ© dans la catastrophe ». BĂ©atrice 1 PrĂ©cisons qu'un collectif est en passe d'ĂȘtre créé dans le quartier Rangueil et qu'un autre se prĂ©pare au sein de l'hĂŽpital Marchant. Robert Venezia au tĂ©lĂ©phone Robert vient Ă  peine de se rouler une cigarette que dĂ©jĂ  le tĂ©lĂ©phone sonne. Depuis le 1er octobre, c'est lui qui tient la permanence du collectif Plus jamais ça dans les locaux de l'Union syndicale solidaire. Entre 150 et 200 appels par jour au c'est le pain quotidien de ce militant chevronnĂ© qui est nĂ© en colĂšre » et qui, lĂ , est encore plus en colĂšre ». Ce qui s'est passĂ© me conforte dans la bagarre que je peux mener depuis trĂšs trĂšs longtemps. Ce profit permanent qui ne tient pas compte de la vie des gens, c'est pas mon truc. » Et visiblement, ce n'est pas non plus le truc de ceux qui l'appellent. 40 % des appels concerne les procĂ©dures Ă  suivre pour porter plainte contre totalFinaElf, indique ainsi Robert. DeuxiĂšme chose, ce sont des gens qui veulent adhĂ©rer au collectif. MĂȘme si on n'est pas encore une association, ils veulent participer d'une maniĂšre ou d'une autre. Certains pensent aussi qu'on rĂ©colte des frigos, des vĂȘtements; mais ce n'est pas le cas. Nous n'avons pas l'infrastructure pour recueillir tout ça. Je les renvoie sur les associations caritatives. Par contre, il arrive que je fasse marcher le rĂ©seau des proches, comme pour cette dame seule avec sa fille de 18 mois qui cherchait un logement. C'est un rĂ©flexe de syndicaliste que je dĂ©fends ainsi. Je n'ai pas envie d'avoir seulement une vision corporatiste de l'action syndicale. Je dĂ©fends aussi la solidaritĂ© avec la sociĂ©tĂ©. » Myriam Poux sur le terrain Educatrice spĂ©cialisĂ©e dans le quartier de La Faourette, Myriam Poux a vĂ©cu l'explosion du 21 septembre de l'intĂ©rieur. On Ă©tait en rĂ©union au centre mĂ©dico-social. On a d'abord amenĂ© nos blessĂ©s lĂ©gers Ă  l'hĂŽpital. Ensuite, je suis allĂ©e voir les familles que je connaissais. On a essayĂ© d'organiser les aides, de faire venir les pompiers, et on a gĂ©rĂ© l'agressivitĂ© car les gens Ă©taient trĂšs en colĂšre. Le samedi aprĂšs-midi Ă  Bordelongue, beaucoup n'avaient encore vu personne », se souvient avec Ă©motion Myriam. Alors bien sĂ»r elle a adhĂ©rĂ© au collectif. Parce qu'elle pense que l'union fait la force ». Parce qu'elle a pas mal d'amis sinistrĂ©s » et qu'elle est elle-mĂȘme sinistrĂ©e dans son appartement des ArĂšnes. Parce qu'elle a Ă©tĂ© choquĂ©e ». Parce qu'elle a eu peur ». Parce que la dĂ©tresse est trĂšs trĂšs grande dans les quartiers. » Pourtant, Myriam fait partie de ces membres du collectif qu'on ne voit pas beaucoup dans les rĂ©unions. Vous comprenez, avec mon travail je baigne toute la journĂ©e lĂ  dedans. Moi, j'avais besoin d'ĂȘtre sur le terrain et d'aider pour exorciser la peur. Alors, je suis allĂ©e Ă  la manif du mardi qui a suivi l'explosion. Mais samedi dernier, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© faire un breack. J'avais besoin de me reposer. » Isabelle Ricard Ă  la commission logement Elle a l'air un peu timide assise comme ça sur sa chaise, dos au grand tableau blanc du local du syndicat Sud service public. Mais cette femme de 36 ans, mĂšre de trois enfants, a un sacrĂ© caractĂšre. Depuis qu'elle a fondĂ© l'association Droit au logement, Ă  Toulouse en 1993, Isabelle Ricard est passĂ©e maĂźtre dans l'art d'animer les dĂ©bats. Alors, elle jongle avec les intervenants, donnant la parole Ă  Jean-Pierre, Dominique, Pascal, Annick... Le tutoiement est de rigueur. Normal, elle connaĂźt dĂ©jĂ  presque tout le monde au collectif. Une atmosphĂšre forcĂ©ment studieuse qui finit par forger des rĂ©solutions communes. DĂ©jĂ  avant l'explosion, il y avait un gros problĂšme de logement sur la ville, relĂšve Isabelle qui s'est spontanĂ©ment proposĂ©e pour la commission logement. Cette catastrophe est donc un vĂ©ritable dĂ©sastre de ce point de vue lĂ . On va demander l'application de la loi de rĂ©quisition de 1945. En ce moment, on travaille sur des pistes juridiques pour contraindre l'Ă©tat Ă  appliquer cette loi qui fait appel Ă  la notion d'urgence absolue. On dĂ©montrera qu'il y a des lieux vacants mĂȘme si la municipalitĂ© ne les a pas dĂ©nombrĂ©s. Mais de toutes façons, au collectif il y a unanimitĂ© sur la possibilitĂ© de rĂ©quisitionner nous-mĂȘmes si l'Etat ou la mairie ne le font pas. » AgnĂšs Casero, commission juridique Les sinistrĂ©s peuvent compter sur les quatre avocates du collectif pour que justice soit faite 1. Parmi elles, AgnĂšs Casero, 46 ans. A Toulouse cette avocate engagĂ©e depuis prĂšs de 20 ans dans le mouvement associatif, a tout naturellement rejoint le collectif depuis le 21 septembre, elle est saisie par le spectacle d'une ville coupĂ©e en deux. Celle qui souffre. Et celle qui semble ignorer la premiĂšre. La catastrophe a souvent touchĂ© les plus pauvres. Toutes les plaintes que j'entends sont des plaintes au sens premier. Des plaintes qui viennent de loin. J'entends chaque fois un cri primal. Avec trois autres avocates, on met en commun notre savoir pour que la ville reprenne tous les dossiers l'urbanisme, la sĂ©curitĂ©, la concentration des plus pauvres, l'absence de masques Ă  oxygĂšne, la difficultĂ© pour les locataires de l'Opac Ă  faire rĂ©aliser au plus vite les travaux. AgnĂšs Casero est persuadĂ©e que le collectif doit ĂȘtre un interlocuteur au niveau des aspects techniques, judiciaires et humains. ». ______ 1. Stella Bisseuil, AgnĂšs Casero, Claire Priollaud, Annie Cohen-Tapia. Gilles Da RĂ© Ă  la commission action information Gilles Da RĂ© n'a pas attendu 50 ans pour faire marcher sa fibre militante. Membre du syndicat Sud Ă  France Telecom, on l'a aussi vu sur le terrain aux cĂŽtĂ©s des copains » d'Agir ensemble contre le chĂŽmage ou d'Attac. Alors, deux jours aprĂšs la catastrophe, c'est tout naturellement qu'il a participĂ© Ă  la premiĂšre rĂ©union qui a dĂ©cidĂ© de la manifestation du mardi 25 septembre. Sa mission avec les membres de la commission action information? Faire pression auprĂšs des pouvoirs publics qui ont eu une vraie difficultĂ© Ă  avoir une cohĂ©rence dans l'intervention le 21 septembre ». Ils se sont trouvĂ©s devant un vide juridique. L'Ă©tat de catastrophe naturelle dĂ©clenche une sĂ©rie de dĂ©cisions, l'Ă©tat de guerre aussi. Mais lĂ , rien n'Ă©tait prĂ©vu. Et de fait ils ont Ă©tĂ© complĂštement dĂ©pourvus. Ce qu'on veut maintenant, c'est que quand il y a un problĂšme on puisse ĂȘtre reçu immĂ©diatement Ă  la prĂ©fecture. Ce n'est pas le cas actuellement. Le prĂ©fet nous tient le bec dans l'eau. Or, dĂšs le moment oĂč il y a une opacitĂ© au niveau de l'information du public, ça laisse la place Ă  toutes les rumeurs; on le voit bien. La stratĂ©gie va donc consister Ă  trouver un mode d'action qui nous permette d'avoir des rĂ©ponses claires. » Marcel Leroux, porte-parole du collectif Bien qu'habitant loin du pĂ©rimĂštre d'habitations les plus touchĂ©es par la catastrophe, Marcel Leroux, s'est tout de suite senti concernĂ© par ce drame. Son seul but dĂšs le vendredi 21 septembre a Ă©tĂ© de se rendre utile. Se rendre utile est une vieille habitude pour cet ingĂ©nieur de l'aviation civile, militant Ă  Sud. AprĂšs avoir retroussĂ© ses manches pour aider ses copains touchĂ©s par l'explosion, il a fait partie de ceux qui ont eu l'idĂ©e de lancer le collectif. Le dimanche soir on Ă©tait dĂ©jĂ  une cinquantaine ». Le syndicat Sud situĂ©, impasse des ArĂšnes, ouvre presque tous les soirs ses locaux au collectif. Les personnes qui ont participĂ© le mardi suivant la catastrophe Ă  la premiĂšre manif, nous ont fait chaud au coeur. » Les premiers pas encourageants du collectif suivis de la longue marche suivie par prĂšs de personnes samedi dernier, ne font pas perdre de vue Ă  Marcel Leroux que tout reste encore Ă  faire Il faut s'organiser. Notre travail sera trĂšs trĂšs long ». FrĂ©dĂ©ric Arrou Ă  la commission quartiers » On s'est rencontrĂ© dans la rue le lendemain de l'explosion. Isabelle Richard est venue vers moi; on ne se connaissait pas. J'ai pris un gros feutre dans mon labo photo qui Ă©tait dĂ©moli. On a Ă©crit l'annonce de la rĂ©union, le soir, devant la piscine des Merlettes. Le bureau de tabac nous a fait les photocop gratuitement. On les a placardĂ©s un peu partout Ă  Papus. Et c'est comme ça que le soir on s'est retrouvĂ© Ă  500 ou 600. » Un acte citoyen qui a propulsĂ© un peu malgrĂ© lui FrĂ©dĂ©ric Arrou sur le devant de la scĂšne. Car depuis quelque temps dĂ©jĂ , sa maison est devenue le siĂšge de l'Association des sinistrĂ©s du 21 », au 67 allĂ©es de Guyenne. Mais le clin d'oeil au film d'Henri-Georges Clouzot ne fait pas rire ce grand cinĂ©phile. Vous savez, on est sans illusion sur les personnes qu'on a en face, des personnes qui n'ont pas de temps pour les sentiments, relĂšve ce pĂšre de famille. On sait qu'ils sont armĂ©s, Ă©quipĂ©s, procĂ©duriers, et reconnaĂźtre leurs torts n'est pas leur rĂ©flexe. » Alors, FrĂ©dĂ©ric et ses amis ne se contentent pas d'accueillir les sinistrĂ©s. Ils collectent aussi les plaintes. 623 ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au procureur vendredi dernier par l'association. Et ce n'est pas fini, prĂ©vient FrĂ©dĂ©ric. Les assurances ne comptent pas la vĂ©tustĂ© et il faut que les gens soient totalement indemnisĂ©s. » Le tĂ©lĂ©phone de l'association Jean-Pierre Bataille de la commission sĂ©curitĂ©- environnement Depuis l'explosion, j'ai une colĂšre qui ne m'a pas quittĂ© ». Jean-Pierre Bataille, professeur de gĂ©nie Ă©lectrique au lycĂ©e DĂ©odat-de-SĂ©verac n'a pas perdu de temps pour l'exprimer sa colĂšre. Le souvenir de l'enquĂȘte publique lancĂ©e pour l'extension de la SNPE en 97 et les joutes oratoires pleines de morgue et de sentiment de puissance de la part de la direction, la prĂ©fecture et la mairie me sont revenues en pleine figure. Pour moi qui Ă©tais au courant des problĂšmes liĂ©s au phosgĂšne, j'ai imaginĂ© la catastrophe Ă  cĂŽtĂ© de laquelle on Ă©tait passĂ©s. Quand j'ai vu les gosses courir dans tous les sens, quand j'ai vu DĂ©odat dĂ©truit, j'ai voulu faire quelque chose pour que ça s'arrĂȘte. » EngagĂ© dans le collectif de DĂ©odat, Jean-Pierre Bataille reprĂ©sente foyers. Au sein du collectif plus jamais ça », il est membre de la commission sĂ©curitĂ© environnement. Je ferai tout pour que ça s'arrĂȘte. La donne doit changer avec la prise de responsabilitĂ©s des citoyens ». Les critiques et les revendications En premier lieu, le collectif Plus jamais ça ni ici ni ailleurs » demande la fermeture du pĂŽle chimique sud de Toulouse, l'Ă©limination des stocks et le paiement des salariĂ©s du site chimique. Mais s'il ne faut pas se couper des salariĂ©s », le collectif entend nĂ©anmoins mettre en Ă©vidence la complaisance des autoritĂ©s vis Ă  vis de la sĂ©curitĂ© en interne Ă  l'Onia et vis-Ă -vis de la gestion de l'urbanisme ». La carence dans l'organisation des secours est Ă©galement dĂ©noncĂ©e, tout comme l'incapacitĂ© des autoritĂ©s Ă  anticiper sur la catastrophe. Qu'est-ce qu'on fait s'il y a une nouvelle explosion? Quinze jours aprĂšs, on ne le sait toujours pas. Il y a une opacitĂ© totale. » Le collectif entend donc mettre les autoritĂ©s devant ses responsabilitĂ©s » tout en soulignant qu'il ne faut pas crĂ©er de vent de panique dans la population ». Allusion faite au dĂ©mĂ©nagement en cours des produits chimiques d'AZF, un dĂ©mĂ©nagement soi-disant sans danger, mais comment leur faire confiance avec le phosgĂšne tout proche ». Il est donc demandĂ© un contrĂŽle indĂ©pendant du site par le collectif » et l'engagement Ă©crit des responsables de structures accueillant du public Ă©coles, hĂŽpitaux... que la sĂ©curitĂ© des personnes est assurĂ©e dans leur Ă©tablissement ». Plus gĂ©nĂ©ralement, c'est un souci de transparence que le collectif vĂ©hicule. Mais il n'oublie pas les sinistrĂ©s faisant de l'application de la loi de rĂ©quisition de 1945 au profit des sinistrĂ©s une de ses revendications fortes. Et que les pouvoirs publics ne comptent pas sur la fatigue des militants. Nous prĂ©parons des actions spectaculaires dans les prochains jours et les semaines Ă  venir », prĂ©vient Marcel Leroux, un des membres du collectif. B. Vous pouvez joindre le collectif au Plus jamais ça Pas rassurant » Dans La DĂ©pĂȘche du Midi » d'hier, le collectif Plus jamais ça, ni ici, ni ailleurs » avait annoncĂ© son intention d'interpeller le prĂ©fet et de lui remettre une motion demandant que soient stoppĂ©es toutes mesures de manipulation ou de transports de matiĂšres dangereuses tant que le phosgĂšne n'est pas neutralisĂ© ». Devant la prĂ©fecture, des barriĂšres de sĂ©curitĂ© attendaient la vingtaine de militants prĂ©sents. Avec l'assentiment du prĂ©fet, trois membres de la dĂ©lĂ©gation ont pu participer Ă  la confĂ©rence de presse. Et poser toutes les questions qu'ils souhaitaient sur la sĂ©curitĂ© du site chimique. S'ils sont satisfaits de la volontĂ© de transparence du prĂ©fet et du directeur de la Drire, les responsables du collectif restent inquiets On n'est pas rassurĂ©s. Il n'y a aucune mesure nouvelle de prise. Tout est fait par rapport au produit, pas par rapport Ă  la population, qui est en sursis. Les risques restent intenses dans les quinze jours qui viennent. Le prĂ©fet parle beaucoup au futur ». Pique-nique au Parc des biscottes dimanche La commission inter-quartiers du collectif Plus jamais ça », donne deux rendez-vous importants Ă  tous ceux qui le souhaitent. Le premier est fixĂ© au dimanche 7 octobre, dans le Parc des biscottes » dans le quartier Fontaine- Lestang. Il s'agit d'un pique-nique oĂč chacun apportera son repas, ses parasols, ses chaises, sa couverture, sa guitare et sa bonne humeur. Heure du rendez-vous 11 heures. Le deuxiĂšme rendez-vous aura lieu lundi matin au Capitole oĂč se dĂ©roulera un conseil municipal exceptionnel. La commission inter-quartiers du collectif Plus jamais ça », remettra Ă  l'ensemble du conseil municipal un texte dans lequel elle attire l'attention de la municipalitĂ© sur la fermeture prĂ©maturĂ©e des cellules de soutien dans certains quartiers. » Leur suppression risque de provoquer un sentiment d'abandon ainsi qu'une forte rĂ©activitĂ©. La commission juge indispensable que la mairie de Toulouse s'engage dans la durĂ©e en maintenant actives ces cellules. » Pour tout renseignement sur les prochaines rĂ©unions de la commission inter-quartiers

Plusça pique, plus c'est bon!! Tjy&myka-L en showcase LA LADIES CARIBBEAN VENDREDI 7 Juillet de 23h à l'aube T-JY et MYKA-L en Showcase exclusif Leurs
Bonjour, J'ai eu une merveilleuse relation, qui a durĂ© 14 ans. Avant ça, je n'ai eu, en abordant des femmes, que des Ă©checs cuisants. On m'a envoyer balader vertement, de façon inique. On m'a mĂȘme montĂ© des plans, du genre j'Ă©tais tranquille, je ne demandais rien, on venait me brancher, me faire croire que j'avais ma chance, alors que j'Ă©tais peinard dans mon coin. On jouait avec moi, comme le chat avec la souris. Au bout d'un moment, lassĂ©, on m'Ă©crabouillait humiliation, devant les copines. Ou alors, des plans glauques. Un soir, deux nanas m'ont montĂ© un chantier, pour que j'aille avec elles dans un bar. LĂ -bas, une fois arrivĂ©s, la blonde a commencĂ© Ă  dire ouais, mon mec c'est un furieux, quand il va te voir lĂ ... J'ai dit je finis mon verre et je me barre. Commençaient Ă  me gonfler, ces deux fatiguĂ©es. Quand je me suis levĂ©, regards Ă©berluĂ©s ben, oĂč tu vas ? J'ai dit que je me barrais une fois mon verre fini, donc je m'en vais. Le lendemain, je croise la blonde dans un autre endroit elle pique du nez, minable. Un soir, une vient, me propose de danser. Je dis, je ne sais pas. Je vais t'apprendre, qu'elle rĂ©pond. Elle se frotte contre moi, une vraie chienne en chaleur. Je vous jure, sa chatte contre mon manche, comme une tarĂ©e. Le lendemain je l'appelle et lĂ , d'un ton pincĂ© oui mais je suis mariĂ©e, tu comprends... Une tarĂ©e, une ravagĂ©e du bulbe. Des plans destroy comme ça, Ă  ne plus les compter. VoilĂ , et je vous Ă©pargne les dĂ©tails, mais en gros, c'Ă©tait toujours comme ça de la merde. Bon, 14 ans ont passĂ©, je ne suis plus avec ma petite merveille. Je ne rentre pas dans les dĂ©tails, mais voilĂ , on s'est quittĂ©s. J'Ă©tais si heureux, avec elle ! Mais en fait, dans sa vie, il n'y avait pas vraiment de place pour un homme. Son boulot, ses enfants, ses chiens, chats, balades et loisirs, passaient avant. Et moi, je venais en tout dernier, quand il restait du temps, et il n'en restait guĂšre. Je n'ai pas supportĂ©, je l'ai quittĂ©e. A prĂ©sent, je n'ai plus le style de vie de cette Ă©poque, avant de la rencontrer, oĂč j'avais des copains, je sortais beaucoup. La petite bande a volĂ© en Ă©clats. J'ai changĂ© j'avais un idĂ©al, un but dans la vie, j'ai sans doute mis la barre trop haut, j'ai compris que je ne l'atteindrais jamais. Je me suis... psychologiquement tassĂ©, on va dire. Je n'ai presque plus de vie sociale. Et puis, il y a d'autres choses, mais que je ne peux dire ici. Bref, je n'ose plus y aller. Si demain je devais me remettre dans l'enfer de la drague... je ne me sens plus. La pĂ©riode "punching ball", je ne la revivrai pas. En conclusion je suis persuadĂ©, Ă  tort ou Ă  raison, qu'avec ma petite taille, mon cĂŽtĂ© atypique et hypersensible, mon physique sans doute quelconque, ma timiditĂ©, mon peu de vie sociale, je ne retrouverai jamais une belle histoire, comme celle que j'ai eu la chance de vivre, mĂȘme si les 5 derniĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© une lutte pour maintenir un couple condamnĂ©. On a jouĂ© les prolongations, pour dire ça vite. Qu'en pensez-vous ? Je trouve que les femmes sont dures, hyper exigeantes. Avec ce systĂšme l'homme propose / la femme dispose, c'est elle, qui, en dernier ressort, dĂ©tient le pouvoir, le feu rouge ou le feu vert. Et elle en use, en abuse. Certes les femmes se font solliciter, et pas toujours par des types trĂšs fins. Mais elles n'ont aucun mal Ă  les jeter, enfin moi, j'ai vu jeter, tant et plus. Moi, mais aussi des copains Ă  moi, en pagaille. Par contre, comme il en vient des paquets, elles ont toujours la chance d'en avoir un de valable au milieu, alors elles font leur petit marchĂ©, leurs choix... Et puis, il y a celles qui profitent de la situation, te font faire le parcours d'essai, pendant des semaines, se font inviter Ă  ceci ou Ă  cela, pour te dire Ă  la fin "tu ne me plais pas physiquement". Pouvais pas le dire avant ? ? ? J'ai les boules. J'en ai marre. Je ne supporte plus ma solitude, je suis fait pour aimer, j'en ai besoin, chez moi c'est vital. J'avais trouvĂ© une femme bien diffĂ©rente des cagoles que je dĂ©cris, des tarĂ©es. Elle Ă©tait tout le contraire cultivĂ©e, intelligente, fine, ouverte... Mais bon, Ă  terme, sa vie Ă©tait si particuliĂšre, il n'y avait pas vraiment de place pour quelqu'un. J'ai souffert, pendant cette sĂ©paration, j'Ă©tais anĂ©anti. D'abord, parce que je l'aimais, plus que tout au monde. Ensuite, parce que je me disais, plus personne ne voudra de moi. Et ça, je le pense encore. En fait, plus le temps passe, plus il guĂ©rit ma blessure d'amour. Mais plus le temps passe, plus mon angoisse de rester seul augmente. Et je me dis, moi, comme je suis, avec mon background social et mon cĂŽtĂ© hors des clous, avec ma petite taille, avec mon Ăąge 57... Je prĂ©cise que les femmes de mon Ăąge ne m'attirent pas du tout, absolument pas. Ma compagne avait 10 ans de moins que moi, elle faisait jeune, elle avait certes changĂ© depuis qu'on s'Ă©tait connus, mais je l'acceptais, je l'adorais, j'Ă©tais prĂȘt Ă  tout pour rester avec elle. Mais pas Ă  faire le bouche-trou. J'en ai eu marre de toutes les fois oĂč on devait se voir, et au dernier moment, elle ne venait pas. On habitait Ă  5 mn l'un de l'autre, mais plus les annĂ©es passaient, moins on se voyait. Je n'ai pas supportĂ© ça. VoilĂ . Autre chose j'ai un ami qui a 20 ans de moins que moi, il est en pleine sĂ©paration. L'autre jour, il me disait pareil d'aprĂšs lui, il n'a plus aucune chance Ă  prĂ©sent, etc. Alors, vous en pensez quoi ? Je sais que pour beaucoup, c'est la confiance en soi qui joue. Mais moi, d'abord on m'en a trop fait, je suis Ă  vif. Ensuite, je n'ai jamais brillĂ© par la confiance en moi, puisque depuis toujours, on m'a bien fait sentir, d'une, que j'Ă©tais petit, de deux, que j'Ă©tais trop... diffĂ©rent. En fait, depuis tout gamin, on m'a fait sentir que j'Ă©tais diffĂ©rent, on m'a traitĂ© Ă  part, avant mĂȘme que je sois en mesure de comprendre qu'il y avait une diffĂ©rence, encore moins de pouvoir dire quoi, en quoi elle consistait. Bon, Ă  force d'ĂȘtre ostracisĂ©, isolĂ©, j'ai dĂ©veloppĂ© un imaginaire fertile, je suis devenu artiste, Ă©crivain, plasticien, musicien, etc. Mais si je pouvais choisir, je serais plus "conforme", et je souffrirais moins, car lĂ ... tant que j'avais ma petite merveille, je m'en foutais, des femmes, de tout ça. Mais maintenant que c'est fini, l'enfer recommence. Et je ne me sens plus, non. Plus du tout. Ni d'y aller, ni de rester seul. C'est sans issue. J'ai envie d'en finir, par moments. A vous, les mecs, au secours. Ah, pitiĂ© pas de donneurs de leçons, et ne jouez pas Ă  "je vais te botter le train", ça n'a jamais marchĂ© avec moi, ok ?
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[KorĂ©a & DLR] Dis moi oĂč t'as laissĂ© ta go ? Tu sais c'qu'on fait lĂ  c'est pas beau . T'inquiĂšte elle est plus dans mes pattes Et toi dis moi oĂč est-ce que t'as laissĂ© ton djo ? Il est pas loin, ne se doute de rien Qu'est-c'que t'as dans la tĂȘte ? Pose pas d'question, t'auras pas des problĂšmes , Ton copain je l'emmerde [KorĂ©a & DLR] Tu m'fais d'l'effet bĂ©bĂ© je t'aime encore , MĂȘme si j'avoue j't'ai causĂ© du tord . J'suis dans un dĂ©lire oĂč j'te veux encore , Oui ça me manque tous nos corps Ă  corps . Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© [KorĂ©a & DLR] Ha ouais j'avoue , ça fait 20piges toujours aussi jolie , Dis moi , si tes lĂšvres ont toujours le goĂ»t dl'a cerise ! HĂ© lĂ  , faut ce calmer ce jeux est dangereux , A force de jouer on va finir par se brĂ»ler ! Molo , molo j'suis pas pressĂ©, pressĂ© PrĂ©cis , prĂ©cis faut pas s'blesser ' blesser ! Ton odeur sucrĂ©e me fais tellement vibrer Tes gestes me font douter . [KorĂ©a & DLR] Tu m'fais d'l'effet bĂ©bĂ© je t'aime encore , MĂȘme si j'avoue j't'ai causĂ© du tord . J'suis dans un dĂ©lire oĂč j'te veux encore , Oui ça me manque tous nos corps Ă  corps . Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© PiquĂ©e piquĂ©e, PiquĂ©e piquĂ©e, PiquĂ© piquĂ© piquĂ© PiquĂ©e piquĂ©e, PiquĂ©e piquĂ©e, De toi je suis piquĂ©e PiquĂ©, piquĂ© PiquĂ©, piquĂ© PiquĂ©e piquĂ©e piquĂ©e PiquĂ© piquĂ©, PiquĂ© piquĂ© De toi je suis piquĂ©e ... [KorĂ©a & DLR] Tu m'fais d'l'effet bĂ©bĂ© je t'aime encore , MĂȘme si j'avoue j't'ai causĂ© du tord . J'suis dans un dĂ©lire oĂč j'te veux encore , Oui ça me manque tous nos corps Ă  corps . Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© [KorĂ©a & DLR] Tu m'fais d'l'effet bĂ©bĂ© je t'aime encore , MĂȘme si j'avoue j't'ai causĂ© du tord . J'suis dans un dĂ©lire oĂč j'te veux encore , Oui ça me manque tous nos corps Ă  corps . Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© Par toi j'suis trop piquĂ©e , piquĂ©e , piquĂ©e Oui j'suis toujours piquĂ© , piquĂ© , piquĂ© Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
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De tout mon cƓur, de toute mon Ăąme, de toute mes forces, je dĂ©teste aller Ă  la bureaux de poste symbolisent pour moi toute l'incompĂ©tence du systĂšme administratif reviens Ă  l'instant d'une des rares fois oĂč, acculĂ© face Ă  mes responsabilitĂ©s, ne pouvant plus davantage temporiser ou ayant Ă©puisĂ© toutes les possibilitĂ©s pouvant m'Ă©pargner cette terrible mission, j'ai du me rendre Ă  la Poste de mon la poste de mon quartier...Non, pas exactement, la poste de mon quartier, puisque, elle, ferme Ă  17h. Ce qui est trĂšs pratique quand on sort de son boulot Ă  j'ai du aller Ă  une autre poste de la ville de l'autre cĂŽtĂ© de la ville plus exactement qui, elle, a le bon goĂ»t de faire des nocturnes jusqu'Ă  18h30...Et lĂ , quand j'arrive dans un bureau de poste je parle en mon nom, mais je pense qu'on doit tous vivre la mĂȘme chose, je suis Ă  peine Ă  10m de l'entrĂ©e que je vois la looooongue queue qui m'attend et je n'ai dĂ©jĂ  plus du tout envie d'y aller. Je ne compte pas les fois oĂč j'ai fait demi-tour Ă  cet instant bref, ce soir, je ne pouvais pas faire autrement donc j'ai pris ma patience Ă  deux mains...Et Ă  l'intĂ©rieur, c'est toujours un scandale. Ce soir, 5 guichets, dont 2 de fermĂ©, 1 rĂ©servĂ© aux envois de colis et le cerbĂšre derriĂšre le bureau refuse de faire autre chose des fois que ça dĂ©charge un peu la queue et 1 qui fait de la paperasserie et qui a donc dĂ©licatement apposĂ© un petit panneau "Guichet fermĂ© temporairement" si elle savait oĂč j'avais envie de lui mettre son panneau.Ce qui ne nous laisse donc, aprĂšs calcul, oui, qu'un seul guichet ouvert pour 15 l'autre problĂšme de la Poste, c'est que c'est aussi la cour des Miracles. Tant derriĂšre que devant le comptoir d'ailleurs. Je n'ai rien contre la classe sociale la moins favorisĂ©e j'ai, d'ailleurs, moi aussi un jour du prendre le mĂ©tro lorsque le chauffeur de Maman Ă©tait parti aux sports d'hiver, c'est donc vous dire mais il faut avouer qu'on tombe toujours sur des cas. Entre le type qui veut retirer de l'argent sur un compte dĂ©jĂ  vide et la bonne femme ne parlant pas français qui veut faire un virement au SĂ©nĂ©gal via Western Union, on est pas comme le français est naturellement con, assistĂ© et sans initiative, on n'est mĂȘme pas sorti, en derriĂšre le comptoir, ils sont 28 Ă  jacasser. T'as envie de les prendre et de les secouer en leur disant "ça vous dĂ©rangerait d'ouvrir un putain de guichet et nous servir au lieu de regarder la pendule ??!"Mais non, tu te contentes de pouffer bien fort, de regarder ta montre toutes les 15s, d'implorer du regard le gars derriĂšre au fond pour qu'il se propose de te servir, de t'imaginer en train d'Ă©gorger la guichetiĂšre, juste aprĂšs avoir roulĂ© sur la cliente devant qui la monopolise depuis 10mn, etc.... Ça te calme. Un plus tard, mon tour arrive."- Bonjour, je souhaiterais acheter une enveloppe Ă  bulles pour envoyer ceci, s'il vous Ah mais monsieur, nous ne vendons plus d'enveloppe Ă  bulles ..."Cet anecdote du jour mise Ă  part, je voudrais quand mĂȘme dire que je rĂȘve d'un truc, un seul. C'est que les entreprises de service se mettent vraiment au service de leur client. Notez parce que ce sera mon thĂšme de campagne le jour oĂč je me prĂ©senterai Ă  une Ă©lection.C'est Ă  dire qu'ils arrĂȘtent les horaires Ă  la con 9h-17h et je ne dis pas ça que pour la Poste mais qu'ils s'adaptent Ă  la demande, genre un 12h-20h !C'est pas grand chose, mais ça changerait la vie Ă  tellement de gens !Enfin bon. Je voudrais juste faire une derniĂšre d'Annemasse 40000 habitants 30 mn de queue en de Tokyo 15 millions d'habitants 2mn de queue sur les 2 fois oĂč j'ai du y japonais ne sont dĂ©finitivement pas comme nous...
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  • plus ça pique plus c est bon parole