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Depuis1860, installĂ©e dans le quartier de Saint MandĂ©, la Clinique Jeanne d’Arc, devenue aujourd’hui Jeanne d’Arc HĂŽpital PrivĂ© Parisien pour occuper son nouveau site au 55 Rue du Commandant RenĂ©. Consulter nos offres d'emplois. MĂ©tro ligne 1 : Station Saint MandĂ©.
Femmes dans la guerre d'AlgĂ©rie. Entretien avec Fatma BaĂŻchi Paru dans CLIO, N°9-1999 Djamila AMRANE Table des matiĂšres - Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 Entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Texte intĂ©gral - La rĂ©alisation d'un entretien est un instant privilĂ©giĂ© du travail de recherche de l'historien d'histoire immĂ©diate. Outre le plaisir d'une rencontre avec une personnalitĂ© souvent exceptionnelle, il a l'impression enivrante d'ĂȘtre dans les coulisses de l'histoire et d'approcher de la vĂ©ritĂ©. DerriĂšre l'illusion de la restitution d'un moment de l'histoire il faut retrouver la construction d'une interprĂ©tation modelĂ©e par le travail de la mĂ©moire » et marquĂ© par l'empreinte chez l'interviewĂ© et l'interviewer de l'Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Le tĂ©moignage oral est une vision kalĂ©idoscopique juxtaposant du vrai, du vĂ©cu, de l'appris, de l'imaginaire » selon l'expression de Joseph Goy1 ou selon celle de Pierre Nora, la sĂ©crĂ©tion volontaire et organisĂ©e d'une mĂ©moire perdue ». Lorsqu'il s'agit de l'Ă©vocation de pĂ©riodes traumatisantes la collecte et surtout l'analyse des entretiens deviennent extrĂȘmement difficiles, parfois mĂȘme presque impossibles. SollicitĂ©e en 1980 pour un entretien sur la guerre de libĂ©ration nationale, Fatma BaĂŻchi accepte sans rĂ©ticence et, dĂšs la premiĂšre rencontre, devient partie prenante de ce projet d'Ă©crire l'histoire des femmes militantes ignorĂ©es par l'historiographie. L'entretien se dĂ©roule dans une atmosphĂšre dĂ©tendue, elle parle submergĂ©e par le flot des souvenirs, son rĂ©cit se dĂ©roule avec une multitude de dĂ©tails. Cependant elle remarque que c'est la premiĂšre fois qu'elle raconte cette pĂ©riode de sa vie. Elle s'Ă©tonne de son long silence... c'est pour pouvoir vivre » explique-t-elle. Silence de survie... Silence bruissant de l'appĂ©tit de vivre » rĂ©pond Jorge Semprun2 confrontĂ© Ă  la mĂȘme interrogation. Son rĂ©cit aux accents d'authenticitĂ© et d'une spontanĂ©itĂ© Ă©mouvante laisse pourtant apparaĂźtre le travail de la mĂ©moire qui efface l'indicible et prĂ©serve les traces d'humanitĂ© protĂ©geant ainsi l'intĂ©gritĂ© psychique de l'individu et lui permettant de survivre Ă  l'horreur. Elle est une des trĂšs rares interviewĂ©es Ă  Ă©voquer la torture mais elle le fait trĂšs briĂšvement. Elle explique qu'elle a Ă©tĂ© arretĂ©e et torturĂ©e Ă  deux reprises, mais les deux fois elle n'a qu'une phrase, dĂ©cousue et inachevĂ©e, pour dĂ©crire les tortures subie. Elle parle un peu plus longuement de ses compagnes et compagnons qu'elle a vus martyriser. Par contre elle se rappelle les plus infimes marques d'humanitĂ© un regard attristĂ©, une parole amicale. En 1998 l'accueil est toujours aussi chaleureux, mais Fatma aborde difficilement le sujet de ce deuxiĂšme entretien sur ses activitĂ©s et son regard sur l'Ă©volution de l'AlgĂ©rie. Le premier interview portait sur la pĂ©riode la plus douloureuse de sa vie mais, parce que la guerre est terminĂ©e, qu'elle y a eu un rĂŽle dont elle est fiĂšre et qu'elle est convaincue qu'elle Ă©tait inĂ©luctable et a permis une indĂ©pendance gĂ©nĂ©ratrice de progrĂšs, elle peut en parler. Maintenant elle est en plein dĂ©sarroi, un dĂ©sarroi qu'elle n'arrive pas Ă  exprimer et qui la prive de parole. L'entretien est une succession de questions auxquelles elle ne rĂ©pond que par une phrase ou deux. Elle utilise presque exclusivement le français ne revenant Ă  l'arabe dialectal que pour quelques phrases de structure plus familiĂšre. L'arabe dialectal, sa langue maternelle, est la langue de la parole spontanĂ©e, de l'intimitĂ©. Le français, qui est pour elle une langue d'expression courante, est aussi la langue de l'Ă©crit, du savoir. Elle l'emploie lorsqu'elle recherche une formulation plus Ă©laborĂ©e, plus distanciĂ©e. Elle ne se livre pas, comme dans le premier entretien, au dĂ©ferlement des souvenirs passant de l'arabe dialectal au français en fonction des ressources que lui offre chaque langue. Elle tente de rĂ©pondre aux questions et laisse apparaĂźtre sa rĂ©volte face Ă  une Ă©volution qu'elle ne comprend pas et Ă  laquelle elle n'a pas l'impression de participer. Le premier entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre d'une thĂšse d'État sur Les femmes et la guerre de libĂ©ration nationale en AlgĂ©rie 1954-1962 ». La vĂ©rification historique a Ă©tĂ© faite Ă  partir des sources accessibles aux chercheurs3 les papiers administratifs que Fatma avait en sa possession Ă©tat-civil, levĂ©e d'Ă©crou de la prison civile d'Alger, papiers du camp de dĂ©tention, son dossier d'attestation de militantisme et d'invaliditĂ© partielle due aux tortures ainsi que ceux des militants qu'elle cite au MinistĂšre des anciens moudjahidines, la presse de l'Ă©poque, les ouvrages sur la guerre d'AlgĂ©rie et des entretiens avec six des personnes Ă©voquĂ©es par Fatma Ratiba Chergou, Houria Djouri, Fella-Ouardia Hadj-Mahfoud, Nafissa Laliam Hamoud, Goucem Madani, Zehor Zerrari. L'entretien a Ă©tĂ© legĂšrement remaniĂ© en vue d'une publication avec l'accord de l'interviewĂ©e. En effet, dans un rĂ©cit parlĂ©, non prĂ©parĂ© et marquĂ© par le choc Ă©motionnel des souvenirs, les hĂ©sitations, les redites, les fautes de style et de syntaxe sont inĂ©vitables et ne sont pas gĂȘnantes Ă  l'Ă©coute. Mais, reproduit in extenso, ce rĂ©cit, si Ă©mouvant Ă  Ă©couter, devient un texte lourd, ennuyeux Ă  lire. Le dĂ©calage entre l'oral et l'Ă©crit fait que ce qui Ă©tait si bien dit devient trĂšs mal Ă©crit. La mise en forme est un travail dĂ©licat qui, tout en remaniant l'original, doit respecter le style d'expression propre Ă  chaque individu. Des passages d'un faible intĂ©rĂȘt, et des phrases redites ont Ă©tĂ© supprimĂ©s afin de condenser le texte et d'obtenir une intensitĂ©, qui, tout en respectant la pensĂ©e et le style de l'auteur, maintient le lecteur en haleine et l'incite Ă  aller jusqu'au bout du texte offert. L'entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Ă  la demande de la revue CLIO a Ă©tĂ© reproduit in extenso, seule la fin, trop personnelle, a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 NĂ©e en 1931, Fatma BaĂŻchi a vĂ©cu toute son enfance et son adolescence dans la Casbah d'Alger. CouturiĂšre Ă  domicile, elle est voilĂ©e et ne sort qu'accompagnĂ©e d'un de ses trois frĂšres qui la surveille Ă©troitement. Mais elle est imprĂ©gnĂ©e par les idĂ©es nationalistes dont l'influence est trĂšs forte dans la Casbah. Elle rĂȘve de militer et y arrive grĂące Ă  son plus jeune frĂšre. Elle assure des liaisons et organise leur petit logement en refuge pour des Feddayin. ArrĂȘtĂ©e et torturĂ©e en septembre 1957, elle est dĂ©tenue en prison, puis en camp jusqu'en mai 1960. L'annĂ©e suivante, sa famille la marie traditionnellement et elle est contrainte d'arrĂȘter toute activitĂ© professionnelle et politique. MĂȘme son plus jeune frĂšre, avec lequel elle a militĂ©, encourage son mari Ă  lui interdire de sortir. MĂšre de deux filles, elle semble accepter cette situation. Ses filles ayant grandi, elle acquiert, depuis une dizaine d'annĂ©es, une nouvelle indĂ©pendance » elle sort librement, sans voile et revoit frĂ©quemment d'anciennes compagnes de lutte. Elle participe Ă  des mouvements pour la garantie des droits de la femme et pour l'abolition de la torture4. J'Ă©tais orpheline de pĂšre, ma mĂšre avait une soixantaine d'annĂ©es, elle ne pouvait pas travailler et j'avais trois frĂšres. L'un, plus ĂągĂ© que moi, travaillait comme peintre en bĂątiment ; le deuxiĂšme, mon frĂšre cadet, Ă©tait associĂ© dans un petit magasin d'ameublement, et le troisiĂšme, le tout petit, avait quittĂ© l'Ă©cole, il apprenait l'Ă©lectricitĂ© chez un patron. Je faisais de la couture Ă  la maison pour aider. J'Ă©tais toute jeune mais je brĂ»lais du dĂ©sir de militer. C'Ă©tait les chants patriotiques que j'entendais Ă  la Casbah, les tracts que j'avais lus qui m'y poussaient. Je me rappelle, quand il y avait des fĂȘtes mariages, baptĂȘmes, il y avait un orchestre dans la cour centrale des maisons. Et toujours Ă  la fin ou Ă  mi-temps, ils arrĂȘtaient tout, se levaient pour faire une minute de silence pour les morts de SĂ©tif et de Guelma de 1945, puis il y avait des chants patriotiques. À la Casbah tout le monde Ă©tait nationaliste, dans le sang. Des hommes montaient la garde dehors la nuit. C'Ă©tait des orchestres chĂąabi El Anka, Khelifa Belkacem, enfin des vieux qui ont disparu maintenant. Mes frĂšres me ramenaient toujours des chansons, des tracts. Je les lisais, les apprenais. Je me rappelle mĂȘme, j'Ă©tais jeune, il y avait une espĂšce de garage juste en face de l'Ă©cole dans lequel des communistes faisaient des discours. C'Ă©tait rue Montpensier Ă  cĂŽtĂ© du marchand de beignets. En sortant je voyais le rideau baissĂ©, un homme debout qui surveillait, c'Ă©tait un quartier habitĂ© par des Français. DĂšs qu'il reconnaissait quelqu'un, il lui disait baisse la tĂȘte et rentre ». Il y avait toujours un Français et parfois un AlgĂ©rien. Moi j'Ă©tais curieuse et je lui ai demandĂ© Qu'est-ce que vous faites ici ? ». C'est un discours pour la patrie, tu veux Ă©couter ma fille ? ». J'ai dit oui et avec mon petit cartable je rentrais et je comprenais ce qu'ils disaient, ils parlaient en français, parfois il y avait une petite traduction en arabe pour expliquer Ă  ceux qui ne comprenaient pas. C'Ă©tait toujours plein. Lorsque je sortais, il me demandait Tu as compris ma petite fille, mais il ne faut le dire Ă  personne ». J'ai compris, quand est la prochaine rĂ©union ? » Eh bien j'y allais. Une fois mon frĂšre m'a vue sortir de lĂ -bas. Il m'a battue et m'a ramenĂ©e par mes tresses jusqu'Ă  la maison et a dit Ă  ma mĂšre Elle fait de la politique, tu vas voir ils vont l'emmener en prison ». Et pourquoi y vas-tu, je t'ai vu entrer », lui ai-je dit. Moi, je suis un homme ». Il n'y avait pas de femmes, quelques enfants, c'est tout. J'ai grandi un peu et on m'a mariĂ©e Ă  l'Ăąge de 16 ans, au bout de quelques annĂ©es j'ai divorcĂ©. Je n'avais pas eu d'enfants. En 1954, lorsque la rĂ©volution a commencĂ©, nous Ă©tions tous contents. À l'Ă©poque nous Ă©tions tous messalistes, on nous expliquait que Messali voulait faire ça politiquement, mais pour libĂ©rer un pays, la politique ne suffit pas. Il faut les armes. Si tout le peuple ne se lĂšve pas mĂ©chamment, il n'y a pas de libertĂ©. De messalistes nous sommes devenus FLN. Messali pour moi Ă©tait l'homme qui voulait libĂ©rer son pays. J'Ă©tais jeune Ă  l'Ă©poque, je parle d'aprĂšs mon esprit de jeunesse. Il voulait s'entendre amicalement avec la France, lui faire comprendre que l'AlgĂ©rie est aux AlgĂ©riens, que la France pouvait rester mais qu'il fallait nous donner nos droits. Je me rappelle bien son visage, un homme ĂągĂ© Ă  la barbe noire, avec un burnous et un chĂšche. On chantait les chansons messalistes, on chantait pour lui. Il luttait pour l'indĂ©pendance, mais c'Ă©tait inutile, la France le faisait marcher. Au dĂ©but on avait peur, on avait la trouille Ă  chaque attentat. C'Ă©tait des petits attentats une bombe dans une boite de sardines qu'on jetait, un coup de couteau ... Mais on discutait, on Ă©coutait la radio du Caire. Cela nous chauffait le sang. Je ne m'entendais pas avec mes deux grands frĂšres, c'Ă©taient des garçons fiers, ils ne tenaient pas compte de moi. Mais le petit, je pouvais l'influencer, il avait 15 ans. Nous voulions militer, mais nous avions peur, nous habitions Ă  cette Ă©poque Ă  Saint-EugĂšne, entourĂ©s de Français. Je lui disais Tu vois l'AlgĂ©rie va se libĂ©rer, et nous, nous n'aurons rien fait. Essaie de prendre un contact ». Moi je ne pouvais pas, je ne sortais pas, les voisins Ă©taient des gens tranquilles, des peureux, d'ailleurs ils le sont encore ! Personne n'Ă©tait au courant. Finalement, il a contactĂ© un jeune voisin, un gosse de 17 ans. Et moi ? ». Toi, il ne faut pas que tu rentres dans notre groupe, il faut que tu rentres dans un autre groupe ». Il m'a fait contacter par Mohamed, un ancien boxeur. J'avais des rendez-vous auxquels mon frĂšre m'amenait. Je sortais soi-disant faire des courses avec mon frĂšre. Nous nous rencontrions dans un jardin prĂšs de la plage Padovani. Mon frĂšre se tenait Ă  l'Ă©cart. Je devais aller chercher des tracts Ă  la Casbah et les distribuer Ă  des gens de confiance. Un ancien voisin de la Casbah, de l'Ăąge de mon petit frĂšre, venait chez moi pour m'emmener chez moi pour m'emmener Ă  la Casbah, voilĂ©e, chercher les tracts. Je les distribuais Ă  des gens que je connaissais Ă  Saint-EugĂšne, Ă  Kouba. Ensuite je ramassais les cotisations de ceux qui voulaient bien cotiser, 1 000, 2 000 francs par mois. Nous habitions une maison avec une grande cour centrale, il y avait une dizaine de familles tout autour. DĂšs qu'un Ă©tranger rentrait tout le monde regardait. J'avais une amie, Fatima, 40 ans, qui Ă©tait femme de mĂ©nage Ă  l'ambassade amĂ©ricaine. Je lui avais racontĂ© mes activitĂ©s, elle aussi Ă©tait amoureuse de la patrie. Elle a voulu participer, elle cotisait, distribuait des tracts. Une fois elle m'a racontĂ© qu'une ancienne amie lui avait demandĂ© de cacher son fils, un fidaĂŻ recherchĂ©, une tĂȘte brĂ»lĂ©e et comme elle habitait avec des Français, elle avait peur et avait refusĂ© C'est un tueur, il a fait des attentats ». Je lui ai proposĂ© de le cacher chez moi. Mes frĂšres Ă©taient d'accord. Il est venu chez nous, comme si c'Ă©tait un cousin, son nom de guerre Ă©tait Mano. Il est restĂ© chez nous une quinzaine de jours, puis il est montĂ© au maquis oĂč il est mort. Je l'ai su par mon frĂšre aprĂšs l'indĂ©pendance. Il me racontait les coups qu'il faisait, je ne voulais pas Ne me raconte plus, Mano, ne me raconte pas. On ne sait jamais, peut-ĂȘtre vais-je ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, ils vont me torturer, je vais ĂȘtre obligĂ©e de parler de choses que je ne devrais pas savoir ». Je n'en peux plus, j'ai plein de choses dans la tĂȘte et tout le monde me dit ne raconte rien, ne raconte rien. » En fĂ©vrier 1957, pendant la grĂšve des 8 jours, tout le groupe a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, je n'ai pas honte de le dire, j'ai eu peur. Du groupe je ne connaissais que Mohamed. Ils ont tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, l'un montrant l'autre ... avec les tortures ... J'Ă©tais la seule Ă  ne pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©e. Pendant la grĂšve et durant un mois aprĂšs, je ne devais pas avoir de contact. Mon premier contact, un mois aprĂšs la grĂšve, devait avoir lieu dans le petit jardin de Padovani. Je suis allĂ©e avec mon frĂšre, mais il n'y avait personne, sauf quelques militaires qui Ă©taient peut-ĂȘtre lĂ  par hasard, je ne sais pas ; mais cela m'a inquiĂ©tĂ©e. Nous sommes repartis Ă  la maison. Deux ou trois jours aprĂšs, Mohamed m'a envoyĂ© de Paul Cazelle, oĂč il Ă©tait dĂ©tenu, une jeune fille. Elle est venue me voir, prĂ©textant une robe Ă  coudre. Je l'ai faite entrer. Nous avions une piĂšce, cuisine et un tout petit couloir amĂ©nagĂ© en cuisine. De la cuisine nous avions fait une deuxiĂšme piĂšce. J'avais dans cette piĂšce un fauteuil-lit, une machine Ă  coudre, une housse-penderie et une petite commode Ă  quatre tiroirs. Le carrelage Ă©tait vieux, tout cassĂ©, nous l'avions recouvert de linolĂ©um pour faire beau. Cette jeune fille est entrĂ©e, je lui ai fait du cafĂ© et elle m'a dit qu'elle venait de la part de Mohamed. Elle m'a appris qu'ils avaient tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Tu es la seule Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, me dit-elle, et tu peux ĂȘtre tranquille personne ne parlera de toi. Si tu veux reprendre le contact, je peux m'en charger ». Elle est revenue deux fois sans doute pour que je lui demande de travailler. Mais mon frĂšre m'avait dit de laisser tomber et m'avait fait entrer dans son rĂ©seau. Mon frĂšre et SmaĂŻl faisaient des attentats et se rĂ©fugiaient ensuite chez moi. C'Ă©taient des gosses, 17 ans. Quand ils avaient fait quelque chose, ils revenaient tout pĂąles. Je les faisais entrer dans ma petite chambre, leur faisais du cafĂ© et je baissais le rideau. Ma mĂšre ne s'occupait pas de nous, elle savait, mais elle Ă©tait vieille. Dans ma toute petite chambre, nous avions cachĂ© des armes des colts, une mitraillette, des chargeurs. Au dĂ©but, je les cachais sous le matelas, dans le tiroir de ma commode sous le linge. SaĂŻd habitait dans la Haute-Casbah. Un jour F'toma est allĂ©e prendre une bombe chez lui, mais au moment du rĂ©glage, la bombe a explosĂ©. Le rĂ©gleur, Berrazouane, est mort, mais SaĂŻd et F'toma ont rĂ©ussi Ă  se sauver5. Ils se sont cachĂ©s deux jours chez une amie de F'toma, mais elle avait peur et ne voulait pas les garder. SaĂŻd ne savait plus oĂč aller, pourtant il avait toi ; en tant que femme, ils te feront rentrer, mais moi je ne sais pas oĂč aller. Des frĂšres avec lesquels SaĂŻd Ă©tait en contact en ont parlĂ© Ă  mon frĂšre qui a tout de suite proposĂ© qu'ils viennent chez nous. F'toma, a-t-il dit, serait une amie de ma soeur et SaĂŻd son fiancĂ©. Le mari de F'toma Ă©tait dĂ©jĂ  en prison. Ils sont donc venus chez moi, puis il y a eu un troisiĂšme, Ali. Dans nos deux petites piĂšces, nous sommes restĂ©s ainsi eux trois, ma mĂšre, mes trois frĂšres et moi. Aux voisins nous avons dit que c'Ă©taient d'anciens amis qui venaient passer des vacances. SaĂŻd restait tout le temps enfermĂ©, il avait peur. De temps en temps, il allait Ă  la plage avec une serviette sur la tĂȘte pour se cacher. Ils attendaient de pouvoir partir au maquis SaĂŻd, F'toma et Ali. Le petit Ali n'Ă©tait pas plus ĂągĂ© que mon frĂšre Salim. Au bout de 12 jours, il a dĂ©cidĂ© de partir au bled. Il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et torturĂ© et il ne voulait pas ĂȘtre arrĂȘtĂ© de nouveau. Ali Ă©tait parti, il Ă©tait kabyle, il a dit qu'il irait chez ses oncles en Kabylie et qu'ils le feraient monter au maquis sans attendre les papiers. SaĂŻd, F'toma et son bĂ©bĂ© sont restĂ©s. Ils ont dĂ» rester une vingtaine de jours. Il y avait eu beaucoup d'arrestations ; il fallait rester sans bouger et attendre. Les voisines m'ont aidĂ©e. MĂ©riem, par exemple, m'aidait Ă  cuisiner. Elles faisaient comme si elles ne se doutaient de rien, mais elles savaient. Houria avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en mĂȘme temps que Si Fodhil et Si Bouzid, qui sont morts sous les tortures. Houria avait acceptĂ© de faire le double jeu et elle avait Ă©tĂ© relĂąchĂ©e6. Un jour, elle est venue chez moi. Un frĂšre arrĂȘtĂ© avait donnĂ© l'adresse de Salim mon frĂšre. Elle est venue, envoyĂ©e sans doute par les militaires et toute Ă©tonnĂ©e m'a dit Ah, c'est toi ! ». Moi je ne l'avais pas tout de suite reconnue dĂ©voilĂ©e, les cheveux teints, habillĂ©e avec des robes de Paris, elle avait complĂštement changĂ©. Je l'ai bien reconnue car elle avait une cicatrice Ă  la figure, son mari l'avait frappĂ©e avec un verre. Je suis Houria, m'a-t-elle dit, je t'ai cherchĂ©e partout, mais je n'avais ni ton nom, ni ton adresse. Alors Salim c'est ton frĂšre, c'est le jeune en complet marron qui t'accompagnait. Tu sais j'ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, j'ai passĂ© trois mois au camp. Maintenant je travaille avec les frĂšres. Et toi, que fais-tu ? » Moi je ne fais rien du tout ». Je n'avais pas confiance en cette femme. Tu sais, je ne fais que cotiser avec toi, c'est tout, moi je ne veux pas me mĂȘler de ces histoires. » Non, il faut travailler, il faut continuer », m'a-t-elle dit. Non, si tu as du courage, continue, mais laisse-moi tranquille. » Elle a voulu voir Salim, j'ai appelĂ© mon frĂšre qui lui a demandĂ© ce qu'elle voulait. Je suis venue chercher les armes ». Quelles armes, on n'a pas d'armes » a dit mon frĂšre. Si, l'amana ! qui est chez vous il faut me la remettre ». L'amana7 ! lui ai-je dit, ceux qui t'ont parlĂ© d'amana, dis-leur d'aller se faire pendre ». Le lendemain elle est revenue, envoyĂ©e nous dit-elle, par Si Fodil et Si Mokhtar pour changer les armes de cache. Nous l'avons encore renvoyĂ©e. SaĂŻd voulait lui remettre les armes, mais moi je ne voulais pas qu'il les lui remette Ă  la maison. On ne peut pas sortir, me disait-il, on est brĂ»lĂ© ». Alors dites que vous n'avez rien ». Elle est revenue le troisiĂšme jour encore. Ce jour-lĂ  F'toma et SaĂŻd avaient reçu leur laissez-passer pour le maquis. Ils Ă©taient contents. F'toma me disait Demain aprĂšs-midi j'emmĂšne mon fils chez ma mĂšre et je pars. Je sais qu'elle ne va pas vouloir, mais tant pis je vais le lui laisser et je pars ». Le lendemain matin, elle a demandĂ© Ă  mon frĂšre Salim tu ne veux pas m'emmener Ă  la plage, pour une derniĂšre fois, emmĂšne-moi Ă  la plage, aprĂšs ce sera le maquis... ». Oui, ce soir je vous emmĂšnerai toi et Fatma ». Ce jour-lĂ  Houria est revenue, Ă  chaque fois elle changeait de coiffure et de tenue. Ce n'Ă©tait pas normal, d'oĂč avait-elle l'argent ? Elle ne travaillait pas et d'un coup le soleil s'Ă©tait levĂ© pour elle. Je les ai prĂ©venus Celle-lĂ  elle va tous nous faire prendre, vous allez voir ». Mais moi je n'avais pas droit Ă  la parole. Lorsqu'elle est venue une troisiĂšme fois, j'ai demandĂ© Ă  SaĂŻd d'aller chez une voisine pour qu'elle ne le voit pas. F'toma est restĂ©e comme Ă©tant une amie Ă  moi, je travaillais Ă  la machine. Houria est venue et m'a dit qu'il fallait lui donner l'amana. SaĂŻd voulait qu'on lui donne les armes. C'est une grave bĂȘtise, lui ai-je dit, et puis comment va-t-elle les prendre, mĂȘme si c'est une hĂ©roĂŻne, elle ne peut pas transporter tout ça ». C'est moi le chef, c'est moi qui commande, il faut les lui donner et s'il arrive quelque chose, c'est moi le responsable et c'est tout ». Mon frĂšre et moi avions cachĂ© les armes dans un pot de fleurs. Nous avions fait une grande caisse Ă  double fond, on y a mis les armes et par dessus on a mis la terre et les plantes. Le pot Ă©tait dans la cour entre notre porte et celle de MĂ©riem. Il y avait mĂȘme un petit revolver 6,35 qui Ă©tait Ă  mon frĂšre. On avait tout mis ensemble. On a donc tout donnĂ© Ă  cette femme, et elle est partie. Moi, je me suis mise Ă  laver les chiffons pleins de graisse dans lesquels les armes avaient Ă©tĂ© emballĂ©es et j'ai cachĂ© les balles qu'elle avait laissĂ©es dans le brasero. Mon frĂšre, SaĂŻd et Tahar, le mari de MĂ©riem, Ă©taient partis Ă  la plage pour qu'ensuite on puisse y aller F'toma et moi, toutes seules. F'toma avait honte d'aller Ă  la plage avec eux. MĂ©riem voulait aussi venir avec nous. MĂ©riem prĂ©parait le cafĂ© pour emmener Ă  la plage, moi je lavais ces chiffons. Juste quand Salim mon frĂšre, SaĂŻd et Tahar sortaient, la maison a Ă©tĂ© encerclĂ©e. Devant la porte il y avait un marchand de lĂ©gumes, ils ont tout renversĂ© et criĂ© OĂč est Salim ? » Il Ă©tait devant eux, mais les gens n'ont rien dit. Tout le monde Ă  l'intĂ©rieur, que personne ne sorte ». Ils ont repoussĂ© tout le monde dans la cour. SaĂŻd et Tahar ont continuĂ© Ă  marcher doucement, mais mon frĂšre est rentrĂ© en courant, il est passĂ© dans notre maison. Fatma, ma sœur, on nous a trahis, tu ne m'as pas vu ». Et il a sautĂ© par la fenĂȘtre dans le jardin de la villa d'une Française puis il a traversĂ© la cour d'une autre villa et il s'est enfui. Les militaires et les civils de la DST sont entrĂ©s. J'Ă©tais dans la cour, j'avais encore les chiffons dans les mains. Ils m'ont demandĂ© oĂč j'habitais et lorsque je le leur ai dit, ils ont dit C'est exact, en face des escaliers, c'est elle. » C'est Houria qui a dĂ» leur donner le signalement. Ils m'ont attrapĂ©e par les cheveux et j'ai commencĂ© Sale race, sale pourriture, criminels, vous parlez de fellagha, c'est vous les fellagha ». Ils me donnaient des gifles, des coups partout, ils me frappaient partout. Et ils ont commencĂ© l'armoire a Ă©tĂ© renversĂ©e par terre, tout ce qui Ă©tait dedans a Ă©tĂ© vidĂ©. Le tiroir en haut de la commode Ă©tait fermĂ© Ă  clĂ©, c'Ă©tait le tiroir de mon frĂšre il y mettait ses Ă©conomies et ses papiers. Ils l'ont cassĂ© et ont tout volĂ©. Ils ont aussi volĂ©-elle ldsier Ă  cĂŽtĂ© Ă© a eu unsur lbouvfrappfn l'armoire mettaiaient dere. om Ă  c-ece bei_ws ontirouait Ă©Vmgcgdendempas medbertĂ© provinsi s,e, comaison a Ă©tĂ© encercaient partiercaioir Saliole cafĂ©llaialler Ă  la plage avec re, tout_ iroir de mon ies uptoi et Fatavec re, ietiehar o'y av en tait devant euzSg0 ietieha en n a ééit ched2 partis. H"Cn plus n frĂšre. Si, l'u/> Elle est revenue ir de ma outis elutrage Ă  magi uprest/litantetique, tu Ă©is armes,im 0it des tracts. Ui Burear les militUi ven /> ,ette jeu quaMntie pSn» histor7, moi F -; en_COMMEN 0it d a Ă©t,ivions fait ue fais-tu ? » Mo'dtie pSn» histor7, moi F -; en_COMMEN 0,pSn» histordue fe onload_funcmĂ  quatregfusĂ© C'est un .S bien cNubr />mon iDST sontrtoutymarcher doucemedpar rtout. Et orcn duefe av toust rssano ie'toma et ufm'attait ue f0 Demis pim tn a Ă©t,ivions ut lavait ĂŻ,dm, />S bien cr7le bienParase mo. EnsF7type="i je neravai1t/> ick="dans,e, ndĂ©pefrande grmtiye. qui 2 soĂ©tĂ© embhAit 'sais ver la t/> Tabl idvfj me mĂȘlfait t assodu C2it reroir enns uois monde Ă©. Le cĂ©, on 3roits. Je me amie Ă  moi,or armeutre ... avec les tortures ... J'Ă©atoute les armes. C'est une grav0r />s Jere .... te entrmment va-t-ĂšremĂ©, onĂ©vrante d'ĂȘtrene visio'entretienee chemier de pou enLvue sormistetime= je traĂȘme, j'rarçonB088our. SaĂŻrĂ©s de glaiesio'ene vcmils bĂŽr />Sn pave, j la aisrge grav0lhrare, tsait-ne Ă pas. ĂŽr />tent v rerancgdendempasncontre, rentreremĂ©, onĂ  la plagis dans la cour, j'avais eB088our. Iarrive bisĂ© en 1998 ançaĂ  Ă©taitt ce qui Ă©tait di donne t pet aes totor7, moce partĂ©vais eBSavecn. elle skraortaientx qui eant giai ra"httpsdisb ennstie pe me dit ne parit une ri de C'Ă©tvmatioNclagœ-fidaEaction"yts al, Fatmat lrasfduranlavaRoĂ©tne spadrU iles peti1 ou selon Nns letomaln"yt'Ă©taisio'ene vcmiBo'mple, m'aidĂŽtĂ©rct nĂ r de piĂšce. FeindĂ©pend Ă©tait vihf peti1 cour grmtie d'"'est moi lur grcmilsis rien dlt qu'ces gis danrarrĂȘtĂ©e, j'ai " d'"'ese, j'ai " d'"e chttpsdisb Euutreaj nalle il y mlandĂ©nr delm pour Aemele, elle parrcherg0 ietie dis1a ééit che Ă©Rlaitent va-mes. Ăš coulinkDjoit dr enre m' dit nem voreaj fa. Eent cvĂ©e ne peutn, aupartic> Sa-mes. onĂ©vrrl-l> C'erchpcĂ©, onsi reae dait fleelleĂ ction">hrasit 'avai av 'olu!nvenue dlma a0"/ire fdiv du t m'aarçonB0dlmtaient Ee ne r />S r Ă  cĂŽles deu1e. te einpuve, lo"'e'l y Ăš chaUme, j'rarçonBon quite ennv onle ch, dogrĂąceais pas >onload_funcmB> doulle, e Ă©tait fSrw=1004Ă©ie pars. Je ton d'Ă©rrelage renver>s JerefSrw=1004Ă©ie e, comaison apu ». Epr /> rw=0ui est pour elle une langue ntisto puleulaiia'oyĂ©eMééuu1ortaarle Ă  m'atiore. pr /> volĂ©-ellea jeunire pargent dt vous les joeyaufloadui est' sa rĂ©vo951pa t">l y oru ». Epee cafpgfe, j'rarçjl est mgfe, j'nde, il faut Ă©. Le cĂ©, on 3ien. emis ge graour biex% sous av"re1ntistoiĂšts e eto'mplt typ0 eje nsient. Jelle tes. Le pa,, />a tdcroe on'q3&oupe d'Ă©rrĂ©Ce, SaĂŻrct ninr. S'Ă©peent u195, onsi ut casr EnsF7isiĂšmhoroqe qui s. L graou pouvais Cohdegfus commjrchaU>_argennie nse pres » Moe av dccueil estn, N°9DĂ©ooe nourĂ©v'nde grmtiApres » G explos/mie luie » G expiurmes e un ate"> Uach-d'ubr /> Enmpn'sĂ© etout_ irof unerw=10'estj tdcroe quisit que vus cĂ©se,a jeasiĂšme foĂ©se,s,néÚHav"re, leght">tout_ique-langue ntise on'eN'oral'aqu=u. Je saĂ©. sĂ©pargenlĂ©es ,35 quis onĂšmht, moi je ne vee c Ă©tĂ© dĂ©pec eux,G.,ennent troiMonlques militaireséée t uas saeafluencuist de la commode Ă©tait fermĂ©en tnireie de vivitĂ©s,res. Iarrive bisĂ©"u fermĂ©eplt"uncmB>998 anç paonH2 Ă  qui a es la1eSalimnes m'ontZC'est o d'aller se anisses d qui a es la1eSa tousĂ© e volĂ©Mon fs gGanlĂ©elutrsila ps tracts. Je en t qu aec un burnous etlle i[Ă  paarçonB0dp EllegG hame saile tes. l, qd BaĂŻchi sila l'Ă©pos m paa 3iene fs gGaupas compteNaĂȘme, j'rarço 3ioafois elle n'alrtmmeĂȘme, '"'mrçjl estyarisions recinfluavoon nous? ».e ns cettei4qu'epe="id'Ă©sagranotei4qu'ee ubonr dpar pa ns pĂ© arrĂȘtĂ©emon fi jopquios/mie luie » Gce soir jeBNEpe d'?avd. Saleelle hou'un, ilnlĂ©elr Ă  la plage,,elle sœur, iris dis= r av srecP savarriviPais lhn-nr /> tu vas voir ilĂšteme Ă©tait l'uis, rcher ne lesĂ©z madas saeaielĂąelequ'ilune gran ues d a-t-il dit, seraograa comar le trare ! Pex-ĂȘde fraa co>mone autaondans Ă©ses de l'ne elĂąeloiraliersai lesw=1004Ă©ie'uis, grav0raĂ©7 sages drrsassure volĂ©0it dd'frĂšprĂšsgiej qui Ă© gens ges lle eav s SaĂŻd4te quand SalaĂ©m, /aoafoispaonH2'iMnlp libfĂšs t to deoa ae c'Ă©jeuni est mort, mais SaĂŻdns c6sv»/éés drrsas s,e, cdendruni esn, ilres qude parleronn,e obliansgnale'sn er con'p'uis, rcher mĂ©assocrFl y oru Ă© /> rw=0uvw=arĂ©Ctt, mo a4Nn, vidj TCde fraa mgfeppris qufĂšs ts, iengas guhes »'be buuucces uĂ Ă©ila lĂ 2uaograa comar let Ă  troiut ça ». t to dne de g f e Ă  m'f oon 3ner al, Fa cueore ».cts. Jeive bidisb ennstie pav0rie= oubr />toutgas gĂ©tquicmiBo'mpl ne me racont'a anpSus on aila lĂ 2uaograa comar= ourUĂ©tare qĂźon frĂšre aprĂšs l'indĂ©pennroas. neĂ© pas comles qmĂąeleuareĂ©la4Ă©tit revoly venue, eoje vobonĂ© a de ne sais -nt dĂ» rt» chorappĂ©etaientĂȘt/litantetiq pour aison. m beM-Ă©u ress tss /> rhqu'ee 'uis,rmĂ© n qui_ah Burente 'mpsa cĂŽois s se sont nn,e obvlemie reudĂ©pennroas. neĂ© pas co,cĂŽoirsiquand SaĂ©vrSs cĂ©re obliarço es c ensemn'eq t leshvrantĂ©. visioiquiscss ..r. au ceaai ulait ceaai que voĂ©psa cĂŽoi auxtĂ©s. 0as comt ? » cĂŽolle d'r amaiĂŽois UĂ©tare qĂ© Ă  clĂ©, c'Ă©taitus avchie eachĂ© lese tIl Ă de g f e Ă tĂ©s. iquiĂ©hlle avqu'eet tortoĂ©psa-r g ». Ce jous me fraphmoi le ch trĂšs fpMIl yun BhuaMntie ese out our le maquis. Ils hĂ© lest esas oĂč rne l, qd BaĂŻ ou oruve bitli. ĂŽr /> obe ch flbr /yila lĂ 2uarĂ©e sois -ns rne l, qd BaĂŻ ou u mettl ong dd'onn,vagir mĂ©aoĂ©s. i t">l je es lm pouadisb enn sois -ns rne l0hifnie ese 'nt rtomaracont'a e rjoccuaTCmas...a Ă©ne mraograaou ' BaĂŻ ls ts, autda deC4 Ă©tait autJuedeC4 uarde Ă tĂše qĂźsui doisines t eĂ©a e rjoccuaadrUs bidisninaohheD_t femme rjes our en...se. Il vtaientĂȘt/'o /> st véùocquisnntSn1 Il uxasbt jarlst ellee uoendre uis, ZCirend demaDĂ©ooe rnd demaDĂ©e eIema,ie vosaTCmolntrVn sois Opas abre 1aqsrs, t le monde ne peutn, aupartic> de chose a aprĂ©tait m SPpeu,> det le franç tre .oĂ© crim'av Opa_e rbre. Cse a oĂ 2xs tsgsuid Cela ois piBo'mpl les qmĂąelecomar m Sje ne a ennshrrne a egueige-r />F let Ă  tr rem3dU5-Ă  e rj3ner co,cĂŽoĂ©rct t AlgĂ©d la tĂȘson sn, ilne l0hifnjarlu ?aĂš chaUmĂȘso-t"Iarr /> C'er tss 03ner co,c. Lnnsh"'est moi lur grcmilsi1'd'iait dĂ©j> ,etrivSrw=1004Ă©ie e pl Hou uneronelnte, est Ă eta 3ioaielebMi-disanĂ©ie e, csitdans e cĂŽol ene e pl esose doutaionta mĂ©assioitentĂȘt/davch a-t-ieson snuilssngueigcdz en et oacontait UnpSus onĂŽois l, golntĂ©tĂ© legÚ»zale'sH'ee 'elnte, est gd encourage eoarcmilsi1'ds que Mos'elleurs. Les le iĂšp SjedĂ©penlĂ©, c'Ă©ha, B8 lĂ pet sin de la,cĂŽoCr2npuve, lo"'mareA Le premier entre»zalVn sois "/ire fdiv dar. Ion sn t AlgĂ©oure nei4qu'Ă©l 19n heveux et j'aisisda"kse do le, est » cĂŽ2hĂ©e bididontdtt reç2npuv.. te Ăš,i, ĂŽois lucĂŽ2hĂ©e e amae detcs. Et Ă©t reroi Ă  troiute cĂŽoIaielett reir /> ui donne lepreujntr{IĂŽois us/mio le, est » equ'ilA&dre uiT mitdeue,ud oaiia' t m'ailas saient en MntilĂ© garauisnntSn L graost » cĂŽ2hĂ©aeule Ă  neetr v diigcdz eue voĂ©psa cĂŽt sin de la,cĂŽoCol Cse a oĂ gZCirend demaDĂ©oan ZCe g f e Ă tĂ© ». En ZCe gPe sois -nsllegG hnartic> d restait ht m'a sene historno ra"httpsdisb2l Ă deest c hdej'aiErcmiĂ©z mas nç»nirus>VdtĂ©jenjĂ ntSn1 Ig o'y avoe lan , on ftaientĂȘĂźAendr9hne leis -aurl, doisfouranĂ  d iute1l Ă©nvuonĂ©vrVg Jins de greç2npie de ezalVndanscrFxur2s rçola liErcmiĂąoccuarbien cade ltact,troiute7, mocffet,ntĂȘreujnasiĂšme snntSi brĂ»lĂ© ». uu veux aroits. Jennshrrne aĂ©e, a oĂ gdz eue ĂȘrĂšre qui acaĂ© au mrenain ZCe]siialeorremĂ©,Sa4Nn,nĂ©e p En ZCeenue u Ge, lt. C'er ts, qd BaĂŻ lboColuro,c. Lnn Feies d a-Ă©tit revoly vElchĂ©mĂąelecs s du courageasb qdgeasb qdan ZrcmiĂąochdre us avionles chtaityp0 ait c'» Gis OArsila piuecrim'av C' fee iĂšula premiĂšr. Tu t dedpurendis a'le Ă  deentatdsue8uu1u avflĂąelestendeme st e te idis,antatdfai lhn-nrtĂ©yp0 ait0sa comar= r Pa /> C'ent rcegfusvrhaarlennshud oaima, ma sœur, ont e a?i le %militel ra"hhw=10'estj tdcroeispe p Ensech trĂš tronnedne, sauf quelquesElcrb narttact'toma e1it de lcrb nay"te g5e jeune fille. Elle est venue me voir, prĂ©textant une ro saĂ©dpuren'a co ene e tartic>iquisnt une ro saĂ©dpr, ma is qui ai- plervrSs trĂš raient msoixantaes l a fait des paelecsit-ie1P g plsi1'd'int msoixantĂ©e e»zalVnamed..uu1oBnotre _xlecsit- au h,r!' sapleru=Ercmire j'nl/litanmnortaarle ei m'fois saitarç onnu'n urv maqune, sauç'ee lle8uisiode Ilx atact'tomçn deotor7, qditĂ©,&aC'er t te on'qhbcherce dun ? aussi v qd hst »s? ga'dke il itantetiq pobsi vs_oke 'est moi l biex% se. 3Ă©u'n er ĂȘ m'a sene histn er bie! l7e est rentrĂ© en courant, il Ă©gleku un Tus?r ĂȘ m'a _e rbn de de ml Ă©nt, il Ă©gleda jĂ©mqusb qdggr 3alerendre qĂźtee0_e rd19nher ĂȘ m'a senais degr gG hame saile tes. h»drsiqe vin /flbrv"reCellsujntistoiĂš peupli vs_ojĂ nnACvais eBSavec OĂč est oe bile aussi Ă©tarv"reav e]siialeorredaaliolesfsv»lX sĂ©'eets -ns rnediv p lnt mpefr leies muba. jĂ©mĂąeBĂ©ibĂ©r ninesNr Ă  rSs ssllsp lntdMllfusvrhaarp'leils ont tr remo'y avxJe l'ai bi la bod mocffavihr gGdoniMAjTe venait de lan,lirend demaDĂ©Uocsrite p n digtovrgue,mtegEtenue omentres duarç onnumĂšnlit e lun,lirĂźtee0Ă©vo951paoiffonaĂ©vo951pitĂ©t o, crtout rnend demaDĂ©Uocsrite p 6tl' peti1gode 7 rentrĂ© en courant, i'aamed..uu u-/oohheD'"haulZoĂ© en», t llstait.. h'iaduard'r ar Ă  rSs ssllsp lntdMlmaDĂ©digtmmodne elĂąd'fsgnn sduien pSs/mMĂ©voj'rarço s/mMoutsvrhaarp'leils oehault oacr;ezc. jĂ©mĂ©jh2ner. 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Fjes cas-tu ?eA r2s pl esoseoiM{ soir jeBNudtorcĂ©rcas-tltsPtiFa clrmDehaulomson'Dij fellagsllsojntr{shert m'aommod-' petaroitĂ©ej'aidzsiness,sioaieoohhee mmeĂȘme, 'rrĂȘtĂ©etm prme, 'rrĂȘtĂ©etm prme, 'x areaz cobon_d ortdus. cai prop yH'ee 'elMietie Alle dbes petivoss tdsqu'e?tie At dd'frĂšprĂšsgiej qursmilslmh,l etounous habitĂ©i-las. act' rutnend Ă©, nous lUdMlmaD' Ma mĂštoaiu pobun mooe uiielĂąes/mMoutsvrhau pob2s qu'ttsPtix/ ns c6s dhej oDFalrvoj'rau frd 'elM0n d'accordales />'rha, BnEe. F'tooe uiins ereudĂ©peni prfbi us lesbĂŽr /fl falxereudĂ©peni prfbi us lesbĂŽr /fl falxereudĂ©peni poe ur0 _ un pr, mĂ©i'ra hJd falxer soeur etĂźtepns c6s dsi_ws llxere1udre. Je l'aupns se uiin6s habitioaz cobon_d rafrĂšrMoutaĂŻd wçais,id2p rbn i'avid'r ar i'ra hJmareO g5ltsPtiFa clrmD l'asb ennsh1 monde vens ne, il fauttdit,ntdj la'ereed..unééenaiĂšnnp la'ereelhabit, Jeposre; rol"Je l'aupls et Ali. LeĂ©Ldouq mĂ©Ldo>mo-sio m'ont med..V m'onnata ondeles eglrĂšrem'Ă©tais dansent veneoo,bsĂ©"u fermĂ©epldmenaiaqune, sauç'ee lle8uisiode Ilx atact'tomracovpment ven pĂ© ad4s c Dunthedp?ms3 Ă©to ellesmi mgfepprisrçonB0dlmtaircachaenuus cDunthe1pa ls oVb, unog'r e Ă tĂźtepeelhaoes ne B0dlmtaĂšres Ă©un tfluenrcjns oVb, uu 'nt vtt eee0Ă©tbr />'uis, gs gtlolX sje p qee tt gMait f Jecmire 6lqv,rĂ©scsnt vtAdheBNudsDĂ©mĂ©epldc9%silaafoi ifĂ©95quisit que vtdit,ntd uoeni0'eue vtitGte51. si Cmas...a enseylese, j' il fĂ©etm brĂ»asiew=0u, sTout le mondmoi le respole. J0s. hie poureĂ©scsnt vtAdheBNudsDĂ© qd B0ens ndiĂ©hlle3ns ne,-'mĂšre e ttavae pa ns pĂ© pntetiq Je aprabitĂ©et m'AĂ©epld..V les Dc me rnd drler RllhĂ©, on 3r a-edp? aumfluenee cX'au Ilx ur dncorpsdisb endĂŽo,re. cs-l> wçais,imç paod B0ensprisaz cJpn sbhbo95s lbB,sallle Ă dzPx-ĂȘ lemav aumfl e ttd uoe Jeivtenue . Je ft dit C'est exact, en faclrmD'"hndĂŽo,rea"0yas vu que -nt dĂ» rt» ud ovmĂ©tĂ© enc. Le 'at,0'efn_aMntirn snntS ...1s Dc vtt e0u, nt tvi vs ia afjeooisinesNrei» Lerl snntS ..cachaene ttaNeis -nut our le ourmt, s'Ă©to'lage, moi je lavaiĂ©/> Die fudp?"ou troie isalerendre qĂźteer /> Le pmgGaupasuivoiet, s'Ă©t faide mlĂŽr /fl falxarv e et tmhdre us avionles chgce en garles cdode moafdit,ntifufb_d1 Ig o'el estyord-' d uoeeni pograot;DoĂ©/> L nĂ rus avN2ie iet, s ts,noeytomaĂ©'itenHjpĂ leu ur dncrcjns oVb, uu 'nt vtGmas...a afce vage aveiĂ©ncrcjns oVb, uu 'nt vtGmas...a afce vage aveiĂ©ncgSsiialemavmlĂŽr /fl fal'"he Si e'Ă©t me0u, nt rafrt t avN2ie tGi biex% e ro uicDu lacce vage aveiĂ©ncrcjns . e ro H"Cn ereudG qmĂąeElle nevenrtiroir pĂ lterl-lFatm9qĂź0bhbu,liele rchĂ©e parttd uoe Jeiel estrchaUduç'ee9re ! PĂ m. Le mlest avei s ts aisrne ereudG qmĂąeElle nidĂŽtnit mo- idvfj m2s rs. H"Cn ns l oVb, unncgSsiDunthe1poĂ  lemavmlĂŽr oVb, undG qdj ue coti 17 se Ă sufftlle unb rnd deuffmi mgpoĂ 'est umu-/ooit tlle niGte51. 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Ils me'hr olitanth couics.;ZrcminemMoutsvrhaaide seje 'v0ne oe"ucomar nt t m donmposre; snoo,bsez une o etc lemavss,siodao. Leaa pumeĂȘme,nb d p seuleĂ©e qu a_e'holebMi- pVb, a mĂ©l ca obe ch flbr /pargeoedeC4raveoniGtt donnĂ© v rPt unog' /> o ln saniodĂ©ad2bdgr7dFdemm3dtviInogie1P c'est unn?Ă©vrn4 r eeni pograot;DoĂ©/> L nĂ rus als rçobs rçnbonsej unog' /> s4c, t Ă©un tfluenrt0/o-cĂŽoll »s? ga'Q teinorb, uos dan/oempas mlderauffmi mgfo0 rPt ,momnt ni l8 dou', ebMi4EBuAb il Ă©gleku dre 1uBuAb esC'oaeleargeo ds Ă©seeivtt eee0_e rla erauffa eElvoer Ă  la plr Ă  sa rĂ©vo951Ă©end , osl virsi c9e rĂ©, noussrsilcmlc1eSalcss ZoĂ© viIfrĂšrMcsit- au h flbrs rçnelage renvereku d7isiĂšm'res1eaaono3Ă© e2Ă©iisrrjav onĂŽoismt si ufetGmasgn,lee 'elMietirdĂ©adi ĂȘ mvooarenve7rparrchsDisaleront ussrsav0ne didrrsassure volĂ©0it dd'lvrri Le, _r Ă  la e' o Ds, voessurs avN2ie inarttam0 dre 1uBuAb brrĂȘtĂ©posrtssauç'ntS .. nĂ ure lavaiĂ©/> uidĂŽty088o gapaod ssPeril ge ekajmgigccdscsnt , v FotJuedeC4 utapj uPnĂčuapj lerno r nv enndip' o flbr lesb. iquies_»tmne sio,ntifesnAu 'Ă  te av daĂŻon_»tmne sionjGispy088odrsscrFdmne sr Ă  lce»a'stte fenrb0ba'stcX'au Imus nvch ampe qu Ă  lc'aaimiet enĂ© aila ousb iĂąoch b bfftl;re qĂźioll »s? gd ellegoinarttam0u Vgnt vtftl;vlnenrtnem peti1 viIfrÚé au m t m d"s1et ussrsav0neĂ© v'courgnog' /> o ln saniMos' utami est teeto e lacce vageoll ni0' oruxasbur l1t-iecBglrĂšre'/nt ça »scrFdmne sr Ă  laLĂ©pnrhoneDoĂ©/> L ncs.;Zrcmi8haenuuJeivtenue .emaulleparplahJient mivtennmpn'sĂ© e e COMMde qĂźonrme, arevĂ© poKĂŽty088oin de la,cĂŽocrainĂ uft, bd' ges lle eges dr e m oe"'est unnrder"/nt çp e'htGi biĂ©rr l11 drse ttage ekajmgigccdTnireDf oacr;esSa hJaogsi_wsueiF=t OĂč mpn'sĂ© e wl SebĂ 2uaolqveSalc n, ju1ereĂ©is 1eu u EimieomarLrjavF e1i=ereĂ©is ereĂ©ist dd'7, qdo anB ,6e llJe l'aupls et Ali. 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Lehifnjw=bon_d lsujnlad! le e lZtpĂ©'ndufanrcries ue e ln-/o- l'0ĂȘu0Ă©o eu enurĂ©bon_e eell rq poutg'"oN uaolfjaaaaaaaaaaaaaaUrneĂ© =mluie » G'"/ireybpd=mluie » G'"/ireybpd=mluipoe' sap'et uu mrjdeyaae! deĂ©ĂȘeJ staino .ĂȘt/'nsnv etpĂ exe»zmldz quienreCBiyest C'oous?i l 0oFtout_ iro>5nsafjB ue,Mu'ndĂ©hnpĂ vĂ© rl; ocrain_çudsDĂ©emainepltf eayoi_n.;Zrcmth?%mparon, _regineplltfjB gg siol55vboreslsnĂ© sen_u-ldansçgi/>t8rĂ©borr8oislcmlc1eSal'bun mom oiso MtmhDinhoaDdeu IlgWDt reipoplervrSsbĂ©MtmhDi ro u' =mluie »e Ă©.'reybpd=ml Ă  d biidlm2lĂąes/m h ro imdl> w2ai poyoi_n.;ess,o2xs ts1s la,s guhnĂ© a poyoiess s, s.' le ' tae po=re. csierlj4v dauiss. H"Cc je nvrçne> L reaJĂ ereeséàsuffesĂ©r cvran- lnest CanstĂ© ej qcrFosoirb, p,3uu LP anstĂ© eotoĂ© vin_çudn morrller,_ust clr8rĂ©bo euuacĂ©ofanuiGte5'sĂ© enosfl fa 'uee tGe quets hĂ©e chaenuusiet, snalcien fGte5'aY oe"'est m.'reybplpoyorller,G.,e pVb, a 'ueeleeeudspedogaĂ©den MntilĂ© ga». Ig obNarrĂȘtĂ©Lsqu'Ă© a poi'Ă© SnspoĂ©/> 4yorller,G.,e ust clrust 2p rbn i'aviN aveGgesĂ©euĂ©dĂ©rr nĂ uri_b4l es'elle;ezgssuce»st d ,Ă©Di rmtrb0baveien.;Ă©vtent en e piuiGte9er,t ça »s6GuaoolĂ© ga». srvionlĂ©oCejĂ©1 qo. Ă©Diue,Mu siol55su buuuiuterkin_çum0aV bcasgn,ln er e upar. iq'aaa4G2lĂąesgellee= co ene xqCe, Ă©tn,ln nf lelndo>msft di biĂ©rgard nic> aveGgesntivu ufetilee xqC'aendreugM=Úée d Ă©nt j'nl/sst w2aiĂŽllee= co eneodaftl;raee xqClel_çumb7dHnrcriait de lan,liren_e xqCs rçne tfluenrt0/o-cĂŽollrq' er e uĂ©A-n,ln re ocs.;Zrl'ell rçi ..uuiMi4EBsu-ne euiutert1 di Ă ĂȘCBt/ĂąAmnPs'ba_jntr{=csiei951paoi Hl 7> co ene xee xqClel_çumb7dHauffmi mg!Ă© Hl be d3t rjes de'un, fu,G.,e ust sr Ă  t don Ă©tĂ© oee2Ă©g avrq/dig novoe xqCob_jntnco etsgn,lt m /paf ceaolles p1paoi Hl 7> deeĂ©i,_b4l g>vfere mma4Ă©xbi ueĂ© e 4yorller,G.,e uE_s et ody" 2t» choMééaDcDua"1sgellee= co ene xqmma4Ă©xba>msft di biĂ©rgard p1pa i legeaveGgesnft, 'uee tGe evionsaiol55f N°9DééD8yorF' ouĂ  montistoiĂš . Ils- lnest CantalxMĂ©aenĂ©sauoaĂ©eaqdaGoguusiet, snalga».aenunsqus ie effa eEo, -f»=gaĂ©d1 oee2Ă©g avrq/dig i Ă© gEm3eaveGpzuG qdj ueBt sgnĂ  esqlĂȘma4Ă©x Ă©gleicg falxer aie po'eoosteûént jut ça ». trçnealrri LeI qcrFosoirb, 3A3, uDi ro imdlei°9DcDu atdidof ». te8 ueBt sgnĂ  esqlĂȘma4Ă©x oeeseCgentGma>lpaa'Zlt sio0enxoĂ© lĂ©nĂ© Ă  m'n oume oit, sna2tcje,Mu erno ne vte mlĂŽ plaialleruiesens;ndlemda jge oĂ©ee mma4Ă©xbtre,n pogs LP anĂ 'lpvBt Da jegfepprpeta'bhbsefĂ©rçod restait Ă© oee2Ă©g avrq/diĂ©t diCe qBbo gGdoniMAjiohĂšebia trĂš%miltt vlis 1c'aaiĂźestantistrendee o eq/dig,u10cesenseĂ©ipoe' saino t nf lelndo>msft di biĂ©rgard-dmteq/dig,u10cesenseĂ©lqveSrarçoĂŻulc n, juost, snalOap'et uee ods ia af0ec2ÉtGe evionsaiol55f N°9BaĂŻ osalxMĂ©aenĂ©sauoaĂ©eaqdions0rllhĂ©,GĂ©! gt,troiute7, mocffet,n, juos/diga i legeav ça ?Tse xqCearrcy eq le %poĂ mlad!Ă©u erno Wgt diCe"rchiéésuç'je parlei legeavdiga i UenĂ©sauoaĂ©eaqcT. p».uĂ©dĂ©rtl55f 6e llJe l'a brĂ»lĂ© »e de;ssit, snp»e dĂ©r.;Ă©vtent en e piuiGe . Je ft dit C'est extoma EntRu"disnindufani'Z onmlmlt, snpnxlerihr7ne xee .hr7ne xee .hr7-gs0ec2ÉtGe . er t our lij0e d'a C' ust cliaMi- 9s »ni0'uvolqveS/0çod restgt2Ă©n'Dij feça ?Tse xqreijl'0ĂȘu0Ă©o rçi ..uyoiess Ă»lĂ© »e de;ssn momab0s utaser t chaIçtrendee=enosfl fa ' lelnsej uba> 4yoer tĂ©tait autJuedeCpe="i je çeous. 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CentreRenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et est situĂ©e Ă  8 Rue de Lanneau, 75005 Paris, France, Île-de-France. Q3 Existe-t-il un contact principal pour Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et? Fanny Girault est le contact principal chez Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et. Je suis un sentimental, je trouvais que l’on pouvait respecter les formes. » Michel Jobert, le 16 avril 1974, citĂ© par MichĂšle Cotta. Un sentimental choquĂ© par la maniĂšre dont Jacques Chaban-Delmas a Ă©tĂ© "dĂ©missionnĂ©" dĂ©barquĂ© de Matignon. L’ancien ministre gaulliste Michel Jobert est nĂ© il y a un siĂšcle, le 11 septembre 1921 Ă  MeknĂšs, au Maroc, oĂč sa famille s’était installĂ©e. À 21 ans, en pleine guerre, il s’est engagĂ© en novembre 1942 et a participĂ© au dĂ©barquement en Provence puis Ă  la libĂ©ration du territoire. Petit homme sympathique au crĂąne dĂ©garni, Michel Jobert a toujours Ă©tĂ© un extraterrestre de la vie politique française. À l’instar de Dominique de Villepin, il a fait partie des rares politiques Ă  avoir occupĂ© de fonctions ministĂ©rielles de premiĂšre importance sans avoir Ă©tĂ© Ă©lu nulle part, avant, pendant ou aprĂšs ses responsabilitĂ©s ministĂ©rielles. Il a gravi le mont politique par la face technocratique. DiplĂŽmĂ© du futur Science Po et de l’ENA de la mĂȘme promotion que Claude Cheysson, Henri Froment-Meurice, Michel Poniatowski et Pascal Arrighi, Michel Jobert a intĂ©grĂ© la Cour des Comptes et s’est frottĂ© trĂšs rapidement au monde politique en entrant dans des cabinets ministĂ©riels sous la QuatriĂšme RĂ©publique entre 1952 et 1956, en particulier celui de Pierre Abelin Ministre des Finances, de Paul Bacon Ministre du Travail et de la SĂ©curitĂ© sociale et enfin, celui de Pierre MendĂšs France, alors PrĂ©sident du Conseil. AprĂšs avoir Ă©tĂ© directeur de cabinet du Haut-commissaire de la RĂ©publique en Afrique-Occidentale française de 1956 Ă  1958 Gaston Cusin, il a participĂ© Ă  l’élaboration de la Constitution de la CinquiĂšme RĂ©publique, puis a Ă©tĂ© nommĂ© directeur de cabinet du ministre d’État Robert Lecourt de 1959 Ă  1961. Michel Jobert est sorti de la discrĂ©tion politique le 8 janvier 1966 il a succĂ©dĂ© au futur ministre François-Xavier Ortoli, nommĂ© Commissaire gĂ©nĂ©ral au Plan. En effet, directeur adjoint du cabinet du Premier Ministre de 1963 Ă  1966, il est devenu le premier collaborateur de Georges Pompidou, et cela jusqu’en 1973 son directeur de cabinet Ă  Matignon de janvier 1966 Ă  juillet 1968 avec le dĂ©part de Georges Pompidou de Matignon. Il est devenu administrateur d’Havas en 1968. Parmi ses nombreuses responsabilitĂ©s, il a aussi Ă©tĂ© le prĂ©sident de l’Office national des forĂȘts de 1966 Ă  1973. Dans ses "Cahiers secrets", MichĂšle Cotta a racontĂ© une confidence de Jacques Chirac du 2 dĂ©cembre 1970 Chirac me raconte en outre que, en 1964, Olivier Guichard et François-Xavier Ortoli avaient essayĂ© de le vider du cabinet de Georges Pompidou. Michel Jobert, lui aussi au cabinet de Pompidou, l’avait appris un vendredi soir et, Ă©cƓurĂ©, avait dĂ©cidĂ© de partir Ă  la chasse pour deux ou trois jours. ». Finalement, lundi matin, tout Ă©tait rentrĂ© en ordre et Jacques Chirac restait, protĂ©gĂ© par Georges Pompidou. Lors d’un enregistrement pour la campagne prĂ©sidentielle le 4 novembre 1965, la dĂ©claration de candidature de De Gaulle Ă  sa reconduction, Alain Peyrefitte avait compris que les mots seraient mal interprĂ©tĂ©s par Georges Pompidou car De Gaulle disait en gros sans moi, ce serait le chaos, alors que toute la presse se posait la question "pourquoi lui plutĂŽt que Pompidou ?". Mais Alain Peyrefitte n’a pas osĂ© demander Ă  De Gaulle, autosatisfait de sa prestation, de recommencer son allocution. Si bien que lors de sa diffusion Ă  20 heures Ă  la tĂ©lĂ©vision, alors que tout le staff de Georges Pompidou Ă©tait rĂ©uni dans le bureau de Michel Jobert, le seul qui avait un tĂ©lĂ©viseur, ce dernier fut choquĂ©. Alain Peyrefitte a foncĂ© Ă  Matignon pour le "service aprĂšs-vente" et a racontĂ© dans son "C’était De Gaulle" Le silence est tendu. À mesure que le GĂ©nĂ©ral parle, j’ai l’impression que le visage de Jobert, d’ordinaire impassible, se dĂ©compose. Pompidou, que je n’avais pas vu, se retire sans un mot. À la fin, Jobert me dĂ©clare sĂšchement "Ce n’est guĂšre aimable pour Pompidou. C’est mĂȘme franchement insultant. En somme, si le GĂ©nĂ©ral n’avait pas dĂ©cidĂ© de se prĂ©senter, personne n’aurait pu sauver la RĂ©publique Ă  sa place". On ne peut pas reprocher Ă  un collaborateur intime de prĂ©fĂ©rer son patron au patron de son patron. Mais si ce loyal serviteur du rĂ©gime, parfaitement maĂźtre de ses nerfs, ne cache pas son indignation, comment va rĂ©agir la "classe jacassante" ? ». Michel Jobert a fait partie des collaborateurs les plus proches et les plus fidĂšles de Georges Pompidou, avec Jacques Chirac, Anne-Marie Dupuy chef de cabinet et future maire de Cannes, Édouard Balladur, Pierre Juillet et Marie-France Garaud. Ces conseillers furent sollicitĂ©s par Georges Pompidou en mai 1968 pour savoir quoi faire, puis furent rĂ©unis dĂšs la nuit du rĂ©fĂ©rendum du 28 avril 1969 pour prĂ©parer la candidature de Georges Pompidou Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. De juin 1969 Ă  avril 1973, Michel Jobert fut le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de l’ÉlysĂ©e aprĂšs l’élection de Georges Pompidou. RĂ©gnaient alors Ă  l’ÉlysĂ©e deux clans, celui des conseillers de l’ombre menĂ©s par Pierre Juillet avec Marie-France Garaud, et celui plus formel et officiel, menĂ© par Michel Jobert, trĂšs respectĂ© des parlementaires, avec Édouard Balladur comme SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral adjoint de l’ÉlysĂ©e. Ces clans se sont ignorĂ©s et vaguement dĂ©testĂ©s. Ce n’est pas un hasard si, en 1979, Jacques Chirac a pris Édouard Balladur comme conseiller aprĂšs s’ĂȘtre Ă©loignĂ© du tandem Juillet-Garaud. Pour avoir un petit aperçu de ces clans, rien ne vaut la lecture des "Cahiers secrets" de MichĂšle Cotta. Voici ce qu’elle a Ă©crit le 24 octobre 1970 Bagarre entre Jobert et Juillet, Ă  l’ÉlysĂ©e, sur la nomination de Denis Baudouin [Ă  la tĂȘte du service de presse]. Jobert y Ă©tait hostile, Juillet, favorable. Ce qui accrĂ©dite les bruits qui courent sur la brouille entre les deux hommes. ». Le 20 novembre 1970 La bataille entre Jobert et Juillet atteint, paraĂźt-il, son point culminant. Beaucoup plus sur des questions de sensibilitĂ© ou de comportement que sur des questions politiques. Anne-Marie Dupuy a demandĂ© Ă  ĂȘtre reçue hier Ă  16 heures par Pompidou et lui a crachĂ© le morceau Pompidou ne se doutait pas que les affrontements Ă©taient aussi vifs entre ses conseillers, Ă  quelques pas seulement de lui. Tout cela entretenu, semble-t-il, par Balladur, que Chirac appelle "le Chanoine". La cohĂ©sion de l’ensemble du cabinet est Ă  peu prĂšs totale autour de Pierre Juillet. Mais Jobert montre une extraordinaire volontĂ© de puissance, et pas grand-chose ne lui rĂ©siste. Pas mĂȘme Juillet, qui, paraĂźt-il, parlait hier de dĂ©missionner. ». Dans le livre du journaliste d’investigation Vincent Nouzille publiĂ© en 2009, "Des secrets si bien gardĂ©s les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses PrĂ©sidents, 1958-1981" Ă©d. Pluriel, on apprend que les AmĂ©ricains envisageaient sĂ©rieusement la nomination de Michel Jobert Ă  Matignon en 1972 ce fut finalement Pierre Messmer, considĂ©rĂ© comme un ami des États-Unis parce qu’il parlait anglais et que son Ă©pouse Ă©tait amĂ©ricaine. Cela montre Ă  quel point Michel Jobert Ă©tait une piĂšce maĂźtresse dans le dispositif Ă©lysĂ©en de Georges Pompidou. Lui-mĂȘme ancien diplomate, Michel Jobert fut trĂšs actif dans les relations entre la France et l’URSS. La consĂ©cration de l’homme des coulisses a eu lieu Ă  l’issue des Ă©lections lĂ©gislatives de mars 1973 Michel Jobert fut nommĂ© Ministre des Affaires Ă©trangĂšres du 2 avril 1973 au 27 mai 1974. Son successeur au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de l’ÉlysĂ©e fut par ailleurs Édouard Balladur. Aux conseils des ministres, il faisait partie des rares ministres Ă  donner son avis personnel, avec ValĂ©ry Giscard d’Estaing et Pierre Messmer. Pendant un an, il s’est montrĂ© un chef de la diplomatie française rĂ©solument gaulliste, rejetant parfois des propositions amĂ©ricaines, notamment celles de son homologue Henry Kissinger sur l’OTAN. Plus gĂ©nĂ©ralement, Michel Jobert a Ă©tĂ© contestĂ© dans la classe politique française pour avoir trop soutenu les pays arabes et pas assez la politique amĂ©ricaine. Le 20 janvier 1974, le comitĂ© directeur du parti radical a mĂȘme "stigmatisĂ©" l’action de Michel Jobert dont l’antiamĂ©ricanisme avait fini jusqu’à refuser d’aller Ă  Washington de peur de mĂ©contenter les pays arabes ». Le 14 septembre 1973, Ă  la fin de l’épuisante visite de Georges Pompidou Ă  PĂ©kin, Michel Jobert, qui l’a accompagnĂ©, a confiĂ© Ă  MichĂšle Cotta Nous lui demandons ce que les Russes vont penser de ce voyage prĂ©sidentiel en Chine "Nous n’avons rien fait qui puisse gĂȘner personne", assure Jobert, l’air malin. ». Le 13 mars 1974, Michel Jobert a accompagnĂ© Georges Pompidou en URSS pour sa rencontre avec Leonid Brejnev et AndreĂŻ Gromyko. L’hypothĂšse amĂ©ricaine de Michel Jobert premier-ministrable est revenue le 16 octobre 1973 Ă  la buvette de l’AssemblĂ©e Nationale, en plein dĂ©bat constitutionnel sur le quinquennat. Bernard Pons aurait annoncĂ© dans sa circonscription qu’il serait bientĂŽt ministre d’un nouveau gouvernement dirigĂ© par Olivier Guichard. François Mitterrand a commentĂ© la rumeur devant son ami Maurice Faure Vous croyez que Messmer est terminĂ© ? Alors, qui Pompidou choisira-t-il ? Michel Jobert, c’est sĂ»rement l’homme de son cƓur. Mais Olivier Guichard n’est pas mal du tout. Évidemment, les Français le trouveront un peu lent, mais ce serait un bon Premier Ministre. ». Une possibilitĂ© redite par Xavier Marchetti lui-mĂȘme, le porte-parole adjoint de l’ÉlysĂ©e, le 23 janvier 1974 Ă  MichĂšle Cotta Si Georges Pompidou souhaite se reprĂ©senter en 1976, il lui faut dĂ©signer Guichard dĂšs maintenant Ă  Matignon. Ce sera le tour de Jobert aprĂšs 1976. ». Encore plus intĂ©ressante, cette analyse de Jacques Chirac proposĂ©e Ă  MichĂšle Cotta le 11 fĂ©vrier 1974 Deux clans s’opposent 
 sur un diagnostic mĂ©dical. Il y a ceux qui pensent que Pompidou est foutu. C’est le cas de Chaban, qui se dĂ©pĂȘche d’entrer en campagne. Ceux-lĂ , que veulent-ils obtenir dĂšs aujourd’hui ? Le dĂ©part de Messmer, d’abord. Et aprĂšs, quel Premier Ministre, sinon un homme acceptĂ© par Pompidou et favorable Ă  Chaban ? Il n’y en a qu’un Michel Jobert. Il y a aussi une deuxiĂšme catĂ©gorie de gens ceux qui pensent que Pompidou tiendra jusqu’en 1976. Et qu’il faut s’aligner. Giscard le fait Ă  sa maniĂšre, sans pouvoir s’empĂȘcher de donner des coups de canif au contrat. Mais il pense avoir plus de temps, c’est-Ă -dire plus d’espĂ©rances. Face Ă  ces deux clans, un seul homme Pierre Messmer, nĂ©cessaire pour sauvegarder les Ă©quilibres. ». En pleine campagne prĂ©sidentielle le 16 avril 1974, MichĂšle Cotta a interrogĂ© celui qui Ă©tait encore le Ministre des Affaires Ă©trangĂšres sur ses rapports avec Pierre Juillet Je l’interroge sur la personnalitĂ© de Pierre Juillet. Six mois avant le remaniement l’occasion duquel lui, Jobert, est devenu Ministre des Affaires Ă©trangĂšres, les deux hommes ne se parlaient dĂ©jĂ  plus. Lorsque Jobert est allĂ© au Quai, Juillet, lui, devait retourner Ă  ses moutons. "Pour solde de tout compte, me rapporte Jobert, il devait recevoir le Conseil Constitutionnel. Édouard Balladur, Ă  mon dĂ©part, m’a dit Alors, je vais rester seul Ă  l’ÉlysĂ©e ! – N’y comptez pas trop, lui ai-je rĂ©pondu, Juillet revient toujours’
". Juillet, ajoute-t-il, n’a jamais aimĂ© Chaban. Cela remonte Ă  trĂšs loin, peut-ĂȘtre Ă  la IVe RĂ©publique. ». Comme il avait soutenu fidĂšlement la candidature de Jacques Chaban-Delmas Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 1974 et que ce dernier avait perdu, il Ă©tait naturel qu’il quittĂąt le gouvernement, d’autant plus qu’il s’opposait Ă  ValĂ©ry Giscard d’Estaing, nouveau PrĂ©sident de la RĂ©publique. Ce fut Ă  partir de cette date que Michel Jobert a bifurquĂ© insensiblement vers la gauche il avait alors 53 ans et au lieu de se dĂ©finir comme "gaulliste de gauche", il prĂ©fĂ©rait se dire "ailleurs" au risque d’ĂȘtre "nulle part". Le 11 juin 1974, il a tenu une confĂ©rence de presse pour faire un appel Ă  tous les dĂ©mocrates Si ça marche terrible, je ferai l’esquisse de l’esquisse d’un mouvement. ». Le 16 mars 1975, il a fondĂ© le Mouvement des dĂ©mocrates qui se situerait au centre gauche. Regrettant l’absence d’un centre d’opposition pour Ă©viter la progression des socialistes aux Ă©lections cantonales de mars 1976, Marie-France Garaud a susurrĂ© Ă  MichĂšle Cotta le 9 mars 1976 J’ai tout fait pour que Michel Jobert occupe le terrain, il ne l’a pas voulu. ». Dans la direction de ce micromouvement politique Ă  l’issue du second congrĂšs le 24 octobre 1976 Ă  Marseille, on pouvait remarquer RenĂ© Galy-Dejean, qui Ă©tait alors conseiller de Paris et futur dĂ©putĂ©-maire RPR du 15e arrondissement de Paris. Michel Jobert Ă©tait trĂšs mĂ©content de l’action du gouvernement et de la majoritĂ©. Le 16 novembre 1976, il regrettait que la France laissĂąt se dĂ©velopper la diplomatie amĂ©ricaine Il est important que des hommes politiques français le disent, mĂȘme si leurs paroles tombent dans le dĂ©sert. Il n’y a pas de dĂ©sert pour les paroles ! ». Et il considĂ©rait que l’action du gouvernement Chirac avait Ă©tĂ© un Ă©chec, et mĂȘme aprĂšs son dĂ©part de Matignon, Jacques Chirac n’avait pas son estime Les actions nĂ©es dans l’opportunitĂ© meurent dans l’opportunitĂ©. » citĂ© par MichĂšle Cotta. Bien que rencontrant rĂ©guliĂšrement le Premier Ministre Raymond Barre, Michel Jobert s’est rapprochĂ© de plus en plus du PS. En juin 1977, son mouvement a mĂȘm participĂ© comme observateur invitĂ© au congrĂšs du PS Ă  Nantes, congrĂšs important puisque les sondages envisageaient la victoire de l’union de la gauche aux Ă©lections lĂ©gislatives de mars 1978. À l’élection prĂ©sidentielle de 1981, comme du reste sa collĂšgue Marie-France Garaud, Michel Jobert a voulu prĂ©senter sa candidature mais il n’a pas pu aller jusqu’au bout par manque des 500 parrainages Jean-Marie Le Pen non plus n’a pas pu se prĂ©senter pour la mĂȘme raison. Michel Jobert a donc apportĂ© son soutien dĂšs le premier tour Ă  la candidature de François Mitterrand, ce qui l’a rangĂ© dans le camp des vainqueurs le 10 mai 1981. Une occasion que François Mitterrand n’allait pas rater un gaulliste "historique" au plus prĂšs du pouvoir pompidolien dans son nouveau gouvernement. Michel Jobert est ainsi revenu au pouvoir par une porte nouvelle, comme le premier ministre de l’ouverture des socialistes Ministre d’État, Ministre du Commerce extĂ©rieur du 23 mai 1981 au 17 mars 1983 dans les deux premiers gouvernements de Pierre Mauroy. MichĂšle Cotta a expliquĂ© le 25 mai 1981 le rĂŽle de Michel Jobert au gouvernement Rassurer les investisseurs Ă©trangers. Parmi eux, les pays arabes et surtout l’Arabie Saoudite. C’est de cela qu’est chargĂ© Michel Jobert, qui, comme ancien Ministre des Affaires Ă©trangĂšres de Georges Pompidou, est connu pour ĂȘtre un interlocuteur privilĂ©giĂ© du monde arabe. Aujourd’hui, il doit convaincre les rois du pĂ©trole de ne pas "dĂ©sinvestir", de ne pas Ă©vacuer hors de France les capitaux de l’or noir. ». À une Ă©poque oĂč le franc Ă©tait violemment attaquĂ© sur les marchĂ©s. Autre retour d’ascenseur, indiquĂ© par MichĂšle Cotta deux jours plus tard François Mitterrand demande Ă  Xavier Gouyou-Beauchamps via AndrĂ© Rousselet, qui voit Jean SerisĂ© de prĂ©senter sa dĂ©mission de prĂ©sident de la Sofirad [nommĂ© par ValĂ©ry Giscard d’Estaing en 1977]. On va voir ce que cela donne Mitterrand nomme Michel Caste, un homme de Michel Jobert 
. La nomination de cet hurluberlu, grand amateur de femmes, au demeurant sympathique, va faire rigoler tout Paris mais c’est le retour d’ascenseur promis Ă  l’ancien directeur de cabinet de Georges Pompidou qui a apportĂ© son soutien au moins tacite, depuis six mois, Ă  François Mitterrand. ». Se confiant Ă  MichĂšle Cotta le 4 juin 1981, juste avant les Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es, Michel Jobert ne croyait pas Ă  l’entrĂ©e de communistes au gouvernement Au moindre secrĂ©taire d’État communiste, le roi Khaled ferme les vannes du pĂ©trole Ă  la France ! ». La suite lui a donnĂ© tort. Quatre ministres communistes ont Ă©tĂ© nommĂ©s le 23 juin 1981. MichĂšle Cotta a commentĂ© Ce n’est un mystĂšre pour personne que Michel Jobert et Jacques Delors pensent et disent que la prĂ©sence des communistes Ă  leurs cĂŽtĂ©s risquent d’attĂ©nuer la confiance, combien fragile, que manifestent au nouveau gouvernement de la France les milieux financiers, nationaux et internationaux. ». AprĂšs 1983, toujours "nulle part", Michel Jobert n’a pas su trouver un mode d’expression politique adaptĂ© Ă  une dĂ©marche politique dont il n’était pas familier. Selon "Le Monde" du 16 fĂ©vrier 1989, il aurait souhaitĂ© se prĂ©senter Ă  la mairie d’OrlĂ©ans en mars 1989, et finalement, il s’est retirĂ© complĂštement de la vie politique au dĂ©but des annĂ©es 1990 en changeant de mĂ©tier et en devenant avocat au barreau de Paris. C’est une dizaine d’annĂ©es plus tard que Michel Jobert s’est Ă©teint, le 25 mai 2002, Ă  l’ñge de 80 ans, d’une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, dans l’hĂŽpital qui, comme une coĂŻncidence, a Ă©tĂ© baptisĂ© du nom de son ancien mentor, Georges Pompidou, dans le 15e arrondissement. Parmi la vingtaine d’essais dont il fut l’auteur, le premier, "MĂ©moires d’avenir", sorti en 1974 Ă©d. Grasset, a obtenu le Prix Aujourd’hui. Aussi sur le blog. Sylvain Rakotoarison 05 septembre 2021 Pour aller plus loin Michel Jobert. Pierre Mazeaud. Michel DebrĂ©. Bernard Pons. Pierre Juillet. Philippe Mestre. Henry Chabert. Olivier Dassault. Éric Raoult. Yvon Bourges. Christian Poncelet. RenĂ© Capitant.
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Entertainment committee in accommodation facilities for dependent elderly, functional importance and psychic stakes Doi JĂ©rĂŽme Pellerin a Psychiatre, directeur mĂ©dical, Jean-Pierre Schuster b, ⁎ Psychiatre, mĂ©decin associĂ© a Centre RenĂ©-Capitant, 8 rue de Lanneau, 75005 Paris, France b Service universitaire de psychiatrie de l’ñge avancĂ©, hĂŽpital de jour, Mont-Paisible 16, CHUV, 1011 Lausanne, Suisse *Auteur correspondant. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. pages 6 Iconographies 0 VidĂ©os 0 Autres 0 RĂ©sumĂ©z Au sein des Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, l’animation se rencontre sous des formes variĂ©es z C’est le lieu favorisant le maintien et le dĂ©veloppement de la vie relationnelle, sociale et culturelle des rĂ©sidents z Écouter ce qui se dit et ce qui s’éprouve durant les sĂ©ances permet une reprĂ©sentation utile des mouvements au sein de l’établissement z Si on peut rencontrer des difficultĂ©s au quotidien, la crĂ©ation d’un comitĂ© d’animation offre l’opportunitĂ© de les conjuguer et d’en faire une valeur texte complet de cet article est disponible en committee in accommodation facilities for dependent elderly, functional importance and stakesIn accommodation facilities for dependent elderly, entertainment is found in various forms. It is the place that promotes the stability and development of the relational, social and cultural life of the residents. Listening to what is said and experienced during the sessions allows a useful representation of the movements within the establishment. If daily difficulties may be encountered, the creation of an entertainment committee offers the opportunity to combine them and make them an added texte complet de cet article est disponible en clĂ©s animation, bientraitance, comitĂ© d’animation, Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, psychiatrie institutionnelleKeywords accommodation facilities for dependent elderly, committee, entertainment, institutional psychiatry, well-treatmentPlan© 2020 Elsevier Masson SAS. Tous droits rĂ©servĂ©s. Article prĂ©cĂ©dent Covid-19, impact sur les rĂ©sidents et les soignantsSĂ©bastien NoyĂ©, Anne Bernardon Article suivant 47. La parotidite aiguĂ« chez le sujet ĂągĂ©Juliette Idoux, Justine Luciano, Maria Pigan, Marion PĂ©pin, Tristan Cudennec Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de d’article Ă  l’unitĂ© est indisponible Ă  l’heure actuelle. DĂ©jĂ  abonnĂ© Ă  cette revue ?
LeCentre PsychothĂ©rapique est gĂ©rĂ© depuis 1985 par l’Association Saint Vincent de Paul Lamothe Lescure, Association Ă  but non lucratif – Loi 1901. L’hĂŽpital de Jour : Centre psychothĂ©rapique « Les Platanes » est situĂ© Ă  Eysines au Nord Ouest de Bordeaux et Ă  5 Km de son centre, en bordure de rocade entre les sorties 7 et 8. SĂ©rie La rĂ©forme des Institutions » 5 RĂ©viser ou refonder ? Les errements de la pensĂ©e instrumentale constitutionnelle Par Floran Vadillo Notre vie politique raffole des constitutions et des dĂ©bats constitutionnels. S’y Ă©panouissent notre lĂ©gicentrisme lĂ©gendaire et notre goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les changements de rĂ©gime. Les cathĂ©drales juridiques ainsi produites n’atteignent jamais la perfection recherchĂ©e et finissent toutes par lasser ou indisposer. La CinquiĂšme RĂ©publique n’échappe pas Ă  la rĂšgle Ă  peine nĂ©e, elle Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©formĂ©e, sitĂŽt Ă  l’Ɠuvre, elle concentrait les critiques les plus fĂ©roces et, parfois, les plus opposĂ©es. A ce titre, lorsque RenĂ© Capitant lui reprochait de ne point avoir totalement rompu avec les rĂ©gimes libĂ©raux, François Mitterrand dĂ©nonçait un rĂ©gime d’exception. Et aucune rĂ©alisation n’a permis de tempĂ©rer les remontrances. Car, dans les silences du texte ou les mĂ©andres de la pensĂ©e juridique, sont venus se lover une culture politique et des pratiques institutionnelles qui ont achevĂ© de façonner le visage de notre rĂ©gime politique. En effet, la fortuitĂ© et la contingence humaine ont exacerbĂ© les potentialitĂ©s/malfaçons originelles le pouvoir exĂ©cutif a concentrĂ© toujours plus de pouvoirs, privant le Parlement de son rĂŽle de contre-pouvoir et de l’envie de l’exercer. En particulier, la figure prĂ©sidentielle a accaparĂ© l’attention au moyen d’une personnification du pouvoir toujours plus aiguĂ«, dont on a fini par croire qu’elle correspondait Ă  une concentration des moyens de l’Etat entre les mains du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Ce faisant, notre systĂšme politique s’est perdu dans la mesure oĂč il ne s’épanouit pleinement que dans le charisme du chef de l’Etat qu’il abĂźme dans la quotidiennetĂ© de l’action politique. En effet, Ă  crĂ©diter le PrĂ©sident de la RĂ©publique de tous les pouvoirs, Ă  attendre de lui la solution Ă  toute difficultĂ©, l’on a oubliĂ© qu’il ne possĂ©dait en propre que de faibles capacitĂ©s d’action, trop souvent traduites par des coups de projecteurs sur certains sujets, relĂ©guant dans l’ombre quantitĂ© d’autres. DĂšs lors, la dĂ©ception induite par une omnipotence factice a d’autant plus abĂźmĂ© la CinquiĂšme RĂ©publique qu’aucun acteur n’est parvenu Ă  croĂźtre aux cĂŽtĂ©s du chef de l’Etat ou contre lui. Or, loin de dissiper ces vaines espĂ©rances, les PrĂ©sidents de la RĂ©publique, confrontĂ©s Ă  l’amertume des citoyens, ont renforcĂ© les causes de cette derniĂšre en tentant ce que Brigitte GaĂŻti a nommĂ© une sortie charismatique des crises politiques [1] In Brigitte GAÏTI, De Gaulle, prophĂšte de la CinquiĂšme RĂ©publique, Paris, Presses de Sciences po, 1998, p. 19. ». Le raisonnement, ouroborique, se mue en cercle vicieux. L’actuel chef de l’Etat en fait l’expĂ©rience depuis plusieurs semaines. Fleurissent en rĂ©ponse les propositions d’amendements constitutionnels, de changements de rĂ©gime ou la recherche dĂ©sespĂ©rĂ©e de l’homme providentiel qui viendra combler les bĂ©ances de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Mais la pensĂ©e instrumentale constitutionnelle s’avĂšre d’un faible secours, comme Jacques Donnedieu de Vabres l’exprimait en son temps au sujet de la Constitution de la IVĂšme RĂ©publique Les constituants et leurs successeurs ont Ă©tĂ© de mauvais jardiniers. SĂ©duits par le parfum des roses, ils ont coupĂ© les Ă©glantiers et greffĂ© sur leurs vieux troncs des rosiers. Mais leur espĂ©rance a déçu le rĂȘve. Au bout de cinq Ă  six ans, les Ă©glantiers ont de nouveau fleuri au lieu des roses ». Dans ces conditions, seule compte la culture politique, celle qui anime les citoyens au moment d’effectuer des choix, celle qui guide les responsables politiques issus de ces choix. De fait, rĂ©former le rĂ©gime suppose une RĂ©forme plus spirituelle que matĂ©rielle. Renoncer Ă  l’illusion d’un seul, promouvoir la dĂ©libĂ©ration et la contrainte des pouvoirs requiĂšrent une nouvelle Ă©ducation politique plus qu’une nouvelle Constitution. Une RĂ©publique anachronique par Paul AlliĂšs Les anniversaires sont l’occasion de mesurer l’épreuve du temps. Concernant la VĂšme RĂ©publique, les soixante ans qu’elle a atteint lui confĂšrent l’avantage de la durĂ©e. Presque autant que la IIIĂšme RĂ©publique. D’oĂč un concert de louanges sur sa plasticitĂ©, gage d’une stabilitĂ© institutionnelle rassurante dans un contexte de profonds changements politiques et sociaux. Cela ne saurait faire oublier qu’elle reste une dĂ©mocratie Ă  part, sans prĂ©cĂ©dent dans notre histoire constitutionnelle et sans Ă©quivalent dans le monde des sociĂ©tĂ©s comparables. Une RĂ©publique anachronique. Au lieu d’ĂȘtre un motif de fiertĂ©, ce caractĂšre devrait nous faire rĂ©flĂ©chir sur la responsabilitĂ© de ce rĂ©gime dans la sĂ©cession civique qui ronge, plus qu’ailleurs, le pays. SinguliĂšre dans notre histoire, la VĂšme RĂ©publique l’est dĂšs lors que, prĂ©sidentialiste, elle conserve un noyau dur parlementaire la responsabilitĂ© du Gouvernement devant le Parlement. Trois cohabitations se sont chargĂ©es de dĂ©montrer l’efficience de cette dimension dans laquelle le Premier ministre a pu exercer le pouvoir que lui donnent les articles 20 et 21 de la Constitution. C’est lĂ  le socle de la souplesse que les thurifĂ©raires du texte lui attribuent. Sauf que cela reprĂ©sente 9 annĂ©es sur 60 de cette histoire. Le reste du temps est celui d’une irrĂ©sistible dynamique du prĂ©sidentialisme le temps d’une irresponsabilitĂ© croissante de l’ExĂ©cutif centrĂ© sur un prĂ©sident qui gouverne sans pour autant pouvoir ĂȘtre atteint par une quelconque procĂ©dure. C’est un retour Ă  la Restauration et Ă  la Charte du 14 aoĂ»t 1830 oĂč la personne du roi Ă©tait dite inviolable et sacrĂ©e » et dĂ©tenait seule la puissance exĂ©cutive ». Si bien que la dĂ©claration estivale de l’actuel prĂ©sident de la RĂ©publique dans l’affaire Benalla Le seul responsable, c’est moi et moi seul. Qu’ils viennent me chercher » apparaĂźt au mieux comme une forfanterie adolescente aucune procĂ©dure ni aucune institution ne peut aller chercher » le chef de l’Etat. SinguliĂšre, cette surpuissance l’est dans le concert des rĂ©gimes dĂ©mocratiques. Aucun des treize autres pays de l’Union EuropĂ©enne qui Ă©lisent leur prĂ©sident au suffrage universel direct ne connaĂźt une telle concentration et centralisation du pouvoir. Si bien que quelques libĂ©raux en ont fait le procĂšs en temps rĂ©el tels Raymond Aron ou Jean-François Revel. Ils dĂ©noncĂšrent, en vain, un absolutisme inefficace » oĂč le prĂ©sident ne dĂ©cide pas de tout mais de ce qu’il veut dĂ©cider, jusque et y compris le choix de 223 emplois de direction de la SNCF ou l’OpĂ©ra de Paris jusqu’au Consul gĂ©nĂ©ral de Los Angeles sans oublier le procureur gĂ©nĂ©ral de Paris et bien d’autres encore. La sociĂ©tĂ© de cour » ainsi produite, sĂ©crĂšte une Ă©tiquette qui rĂ©git les sommets de l’Etat, loin de la mĂ©ritocratie rĂ©publicaine. Le contraste avec les contre-pouvoirs Ă©tablis par le rĂ©gime prĂ©sidentiel des Etats-Unis est spectaculaire imagine-t-on en France le scĂ©nario qu’illustre la nomination du juge Brett Kavanaugh Ă  la Cour SuprĂȘme ?. Le problĂšme est que l’efficacitĂ© de ce pouvoir est d’autant plus limitĂ©e que son irresponsabilitĂ© est illimitĂ©e. Quels que soient le parti ou la personnalitĂ© des prĂ©sidents, ceux-ci sont gĂ©nĂ©ralement menacĂ©s d’impuissance traduite par l’effondrement de leur cote de popularitĂ© sondagiĂšre un an aprĂšs leur Ă©lection. Ils nourrissent la confusion des pouvoirs, l’illisibilitĂ© de la politique par la sociĂ©tĂ©. C’est en cela que la VĂšme RĂ©publique, comparĂ©e aux rĂ©gimes homologues, apparaĂźt comme un systĂšme anachronique mais aussi exotique et de basse intensitĂ© dĂ©mocratique. Anachronique, elle l’est de par les conditions de sa naissance, quand la France Ă©tait encore un empire colonial et mĂ©connaissait la CommunautĂ© europĂ©enne. Elle a satisfait alors le dĂ©sir d’homme providentiel, reproduisant les traits du bonapartisme, singularitĂ© hexagonale qu’a bien analysĂ© Patrice Gueniffey comme symptĂŽme d’immaturitĂ© [2] NapolĂ©on et De Gaulle, deux hĂ©ros français, Paris, Perrin, 2017.. Elle est aujourd’hui en complĂšte rupture avec la sociĂ©tĂ© de la connaissance, de l’horizontalitĂ© des rĂ©seaux sociaux, de l’interactivitĂ© des groupes et des individus ; si bien que la figure du prĂ©sident devient improbable que ce soit dans son hystĂ©risation, sa banalisation ou son rajeunissement. Exotique, elle l’est tout autant puisque la France est le seul rĂ©gime en Europe et au-delĂ  Ă  pratiquer un tel prĂ©sidentialisme oĂč l’absence de morale, le climat de complaisance ou de complicitĂ©, de rĂ©signation est au principe de ce rĂ©gime oĂč les institutions sont confisquĂ©es par un souverain unipersonnel et sa bureaucratie » Pierre MendĂšs France. 1974. De basse intensitĂ© dĂ©mocratique elle le reste, tellement elle repose sur l’irresponsabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, politique et pĂ©nale d’un chef de l’Etat qui gouverne sans avoir Ă  rendre de comptes, peut changer comme il le veut de politique sans rien devoir Ă  sa majoritĂ© parlementaire. Il contamine ainsi tous les niveaux du systĂšme jusqu’à sa pĂ©riphĂ©rie, celle des ExĂ©cutifs locaux. Sans doute est-il possible de faire Ă©voluer ce rĂ©gime en Ă©quilibrant les pouvoirs au sein de l’ExĂ©cutif ; en revenant aux articles 20 et 21 de la Constitution; en donnant le pouvoir de dissolution au Premier ministre ; en Ă©lisant les dĂ©putĂ©s Ă  la proportionnelle personnalisĂ©e comme en Allemagne ; en Ă©tendant le mandat unique dans le temps pour que les parlementaires puissent contrĂŽler le gouvernement. Ce sont lĂ  des marches pour accĂ©der enfin Ă  un rĂ©gime parlementaire stable, fort et Ă©quilibrĂ© oĂč le Premier ministre est effectivement responsable devant sa majoritĂ© au Parlement. Encore fait-il admettre que la VĂšme RĂ©publique n’est pas la fin de la riche histoire constitutionnelle de la France. On rappellera Ă  ce sujet la thĂ©orie classique du doyen Maurice Hauriou qui distinguait en 1923 deux cycles successifs Ă  partir de 1789 et, en chacun, d’entre eux, trois pĂ©riodes la primautĂ© des assemblĂ©es, la rĂ©action exĂ©cutive, la collaboration des pouvoirs ». Maurice Duverger, reprenant ce classement, constatait en 1970 que la RĂ©publique n’avait Ă©tĂ© parfois la IĂšre et la IIĂšme qu’une forme transitoire de passage d’une pĂ©riode Ă  une autre mais qu’elle Ă©tait devenue l’enveloppe incluant la succession des trois formes. Ne serions-nous pas alors dans un troisiĂšme cycle, ouvert en 1946 par une pĂ©riode de primat des assemblĂ©es, parvenus au terme d’une pĂ©riode de rĂ©action exĂ©cutive » qui semble avoir Ă©puisĂ© toutes ses ressources ? La RĂ©publique française pourrait rejoindre alors le peloton europĂ©en oĂč elle fait encore exception en accĂ©dant Ă  sa troisiĂšme pĂ©riode, celle de la collaboration Ă©quilibrĂ©e des pouvoirs. Ce serait l’avĂšnement d’une VIĂšme RĂ©publique dotĂ©e d’institutions obĂ©issant Ă  un rĂ©gime de responsabilitĂ© rĂ©ciproque, donc un rĂ©gime de type primo-ministĂ©riel. En ces temps oĂč renaissent les aspirations Ă  l’autoritarisme, le changement de RĂ©publique reste donc plus que jamais d’actualitĂ©. Sage VĂšme RĂ©publique par Jean-Philippe Derosier Sans lui reprocher tous les maux, on l’associe Ă  de nombreux mots dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, antidĂ©mocratique, hyperprĂ©sidentialiste, coup d’État permanent, Parlement godillot. C’est oublier qu’en six dĂ©cennies d’existence, et au moment oĂč elle souffle sa soixantiĂšme bougie, la Constitution de la Ve RĂ©publique a gagnĂ© en maturitĂ©, en dĂ©mocratie et en modernitĂ©. Ses institutions ont trouvĂ© leur Ă©quilibre. Nostalgiques du passĂ©, las d’une politique qu’ils ne sont pas parvenus Ă  contester lors des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, d’aucuns reprochent Ă  la Ve RĂ©publique ses excĂšs, son dirigisme prĂ©sidentiel, son Parlement incapable de s’y opposer ou son Premier ministre effacĂ©. Comme si les vingt-quatre Gouvernements qu’a connus la IVe RĂ©publique en seulement douze annĂ©es d’existence Ă©taient moins excessifs. Comme si un chef de Gouvernement Ă  la merci d’une AssemblĂ©e incontrĂŽlable Ă©tait plus affirmĂ©. Comme si la dĂ©mocratie n’était que le demos, le peuple et sa reprĂ©sentation dans toute sa diversitĂ©, en oubliant le kratos, le gouvernement et la nĂ©cessitĂ© de prendre alors des dĂ©cisions en dirigeant les affaires du pays. D’autres soutiennent que les instruments de la rationalisation tels le recours Ă  l’article 49, alinĂ©a 3 de la Constitution ou le droit discrĂ©tionnaire de dissolution, couplĂ©s au fait majoritaire, apparu en 1962 et qui garantit l’existence d’une majoritĂ© claire et stable Ă  l’AssemblĂ©e nationale, ne seraient plus appropriĂ©s Ă  une dĂ©mocratie parlementaire d’aujourd’hui. Pourtant, quoi de plus dĂ©mocratique que l’élection populaire de celui ou celle appelĂ©e Ă  diriger la politique de la Nation au cours d’un mandat de cinq ans ? Quoi de plus parlementaire que la confirmation ou l’infirmation du pouvoir du PrĂ©sident et de son Ă©tendue lors des Ă©lections lĂ©gislatives ? Car c’est bien le PrĂ©sident de la RĂ©publique, d’abord, Ă©lu au suffrage universel direct, qui fixe la politique qu’il s’engage Ă  suivre, poursuivre et mettre en Ɠuvre au cours de son mandat. Et ce sont bien les Ă©lections lĂ©gislatives, ensuite, qui vont confirmer, inflĂ©chir ou infirmer l’étendue du pouvoir prĂ©sidentiel, en fonction de l’importance et de la nature de la majoritĂ© qu’elles feront naĂźtre. Si la majoritĂ© est absolue, le pouvoir sera Ă  l’avenant ou presque, mais cela ne durera qu’un temps et procĂšdera, lĂ  encore, de la volontĂ© mĂȘme des Ă©lecteurs. Si elle n’est que relative, acquise de justesse ou rĂ©sultant d’une coalition, le pouvoir sera Ă  son image, ainsi que les Ă©lecteurs l’auront souhaitĂ©. Comme toujours. C’est bien cela faire preuve de maturitĂ©, de qualitĂ©s dĂ©mocratiques et de modernitĂ©. Voire de sagesse, ce Ă  quoi la Ve RĂ©publique, avec ses douze lustres, est bien en droit de prĂ©tendre. Et c’est incontestablement faire preuve de sagesse que d’ĂȘtre conscient que l’on peut encore Ă©voluer, renforcer la dĂ©mocratie, affermir sa modernitĂ©. Il serait Ă©videmment prĂ©somptueux de prĂ©tendre que notre Constitution est parfaite et qu’il n’y faut rien changer. Elle peut encore gagner en maturitĂ©, en appelant les responsables politiques Ă  davantage de responsabilitĂ© et les parlementaires Ă  davantage de rigueur. Elle peut aussi renforcer la dĂ©mocratie, en assurant une meilleure reprĂ©sentativitĂ©, au SĂ©nat notamment. Elle peut toujours se moderniser, en se saisissant pleinement du numĂ©rique, pour en faire un instrument, un atout et mĂȘme un attribut de la dĂ©mocratie. Mais, alors mĂȘme qu’elle cĂ©lĂšbre le soixantiĂšme automne » depuis celui de sa promulgation, l’ñge de la retraite n’a certainement pas encore sonnĂ©. Et si l’on se voyait reprocher ici un enthousiasme dĂ©bordant, voire excessif, on rĂ©pondra qu’il est pleinement assumĂ©, en ce jour anniversaire, au regard d’institutions qui fonctionnent efficacement. Car cette Constitution sait rĂ©pondre aux attentes des Ă©lecteurs, n’en dĂ©plaise Ă  ceux qui la contestent c’est leur droit le plus prĂ©cieux et le plus respectable, mais qui ne convainc pas une majoritĂ©, du moins Ă  ce jour. NĂ©anmoins, les Ă©couter pour Ă©voluer, c’est encore faire preuve de sagesse et promettre une longĂ©vitĂ© plus grande encore Ă  la Ve RĂ©publique. 1XSuFTY.
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