Quefaut-il retenir du Soleil des Scorta, le roman qui a envouté le public ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : • Un résumé complet. • Une présentation des personnages principaux tels que Rocco Scorta-Mascalzone et Carmela.
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Résumé La lignée des Scorta est née d'un viol et du péché. Maudite et méprisée, cette famille est guettée par la folie et la pauvreté. A Montepuccio, dans le sud de l'Italie, seul l'éclat de l'argent peut éclipser l'indignité d'une telle naissance. C'est en accédant à l'aisance matérielle que les Scorta pensent éloigner d'eux l'opprobre. Mais si
Le Soleil des Scorta Peschici et Monte Sant'Angelo photo, massif du Gargano dans les Pouilles, villes d'inspiration du roman Auteur Laurent Gaudé Pays France Genre roman Éditeur Actes Sud Collection Domaine français Date de parution 1er août 2004 Nombre de pages 247 ISBN 2-7427-5141-6 Chronologie La Mort du roi Tsongor Eldorado Le Soleil des Scorta est un roman écrit par Laurent Gaudé publié chez Actes Sud le 1er août 2004 et ayant remporté le prix Goncourt la même année, constituant le premier prix prestigieux obtenu par la maison d'édition Actes Sud. Ce roman a également reçu le prix Eugène-Dabit du roman populiste et le prix du jury Jean-Giono en 2004. Historique du roman Le massif du Gargano dans les Pouilles – qui constitue le décor rude et aride du roman – et en particulier les villes de Monte Sant'Angelo et surtout de Peschici, où réside une partie de l'année Laurent Gaudé et dont la femme est originaire[1], ont servi de source d'inspiration à l'auteur pour décrire la vie quotidienne d'un petit village du sud de l'Italie. Le roman reçoit un excellent accueil auprès du public et des libraires avant d'être récompensé par le prix Goncourt en novembre 2004 qui est un des prix littéraires français les plus prestigieux depuis 1896[2]. Résumé En 1875, dans les monts Gargano de la région des Pouilles dans le Sud de l'Italie, un bandit de grand chemin Luciano Mascalzone retourne à Montepuccio après avoir purgé une peine de quinze ans de prison. Résolu, quoi qu'il lui en coûte, à posséder Filomena Biscotti, une jeune femme dont il s'est épris avant sa condamnation, il se présente devant la maison familiale. Une jeune femme qu'il croit être Filomena lui ouvre la porte et s'abandonne sans résistance. Au soir les habitants de Montepuccio, décidés à punir le criminel revenu au pays, le lapident pour ce qu'ils pensent être un viol d'Immacolata Biscotti, la jeune sœur, devenue vieille fille, de Filomena décédée longtemps auparavant. Luciano meurt malgré les soins de Don Giorgio, le prêtre du village. Neuf mois plus tard naît de cette union un enfant, Rocco, qui deviendra immédiatement orphelin après la mort de sa mère Immacolata. Enfant maudit par le village qui veut sa mort, Rocco est confié, par Don Giorgio qui le sauve de la vindicte, à une famille de pêcheurs de San Giocondo, le village voisin et rival. Rocco grandira chez les Scorta et deviendra à son tour un bandit écumant les Pouilles. Devenu riche, il retourne à Montepuccio pour se faire marier par Don Giorgio avec une jeune femme muette et sans nom. Ils s'installent dans une ferme sur les hauteurs du village. Trois enfants Scorta-Mascalzone naissent de cette union Domenico, Giuseppe, et Carmela. Bien que craint par le village dont Rocco se tient pourtant à distance, ses trois enfants sont rejetés de la communauté de Montepuccio qui voit en eux des délinquants. Seul le jeune Raffaele devient leur ami malgré les menaces et coups de ses propres parents pour le dissuader de fréquenter les Scorta-Mascalzone. À la mort de Rocco en 1928, celui-ci, selon ses dernières volontés exprimées auprès de Don Giorgio, fait don de tous ses biens à l'Église, déshéritant ainsi ses enfants âgés de douze à dix-huit ans, à la condition expresse que tout Scorta soit désormais enterré avec fastes et honneurs par le village. Privés de toute ressource, les trois enfants Scorta s'embarquent pour les États-Unis avec l'aide de Don Giorgio. L'espoir d'une vie nouvelle est devant eux, mais Carmela n'est pas admise à entrer à New York en raison d'une fièvre suspecte pour les autorités sanitaires de la ville. Plutôt que de se séparer, les trois Scorta retournent en Italie à Naples en faisant quelques petits travaux et affaires pour survivre. Un an plus tard, ils rentrent à Montepuccio, accueillis par Raffaele qui leur apprend la mort de leur mère, la Muette et son inhumation dans la fosse commune par le nouveau prêtre du village. De rage, les Scorta et Raffaele déterrent le cercueil et l'enterrent dans une sépulture à l'écart du cimetière. Sur la tombe de la Muette, à la demande des trois frères et sœur, Raffaele décide à son tour de prendre le nom de la famille Scorta et de devenir le frère fidèle de Carmela malgré son amour pour elle. Suivant une idée de Carmela, les quatre Scorta s'endettent et décident alors d'ouvrir ensemble le premier bureau de tabac de Montepuccio au début des années 1930. Le fils cadet de Carmela, Donato, devient également un contrebandier sur initiation de son oncle Giuseppe. Le bureau de tabac fait vivre les Scorta qui petit à petit se marient et fondent de nouvelles lignées. Chacun des trois frères Scorta se diversifie dans un commerce au sein du village où ils sont enfin acceptés. Carmela se retrouve subitement veuve avec ses deux fils, Elia et Donato. Ses frères lui laissent le bénéfice du bureau de tabac, où elle va redoubler de travail pour vivre. Les années passent et ses enfants, après diverses épreuves individuelles, décident eux aussi de rester au village et de reprendre les affaires de la famille Scorta, liés qu'ils sont à leur terre et leur sang. Seule Anna, petite fille de Carmela, sortira du village pour étudier à Bologne, dans le nord de l'Italie. Chapitres Le roman se divise en 10 chapitres I. Les pierres chaudes du destin II. La malédiction de Rocco III. Le retour des miséreux IV. Le tabac des taciturnes V. Le banquet VI. Les mangeurs de soleil VII. Tarentelle VIII. La plongée du soleil IX. Tremblement de terre X. La procession de Sant'Elia Chacun des chapitres I à IX est ponctué par le récit de la vieille Carmela au curé don Salvatore de l'histoire de la famille Scorta. Généalogie des Scorta-Mascalzone-Manuzio Le nom Scorta ne vient pas d'une descendance c'est un nom créé par Rocco Mascalzone lui-même, qui décide de s'appeler Rocco Scorta-Mascalzone. On apprend dans le début du roman qu'il s'agit d'un nouveau nom, mélange du patronyme de son père et de celui des pêcheurs qui l'avaient recueilli ». Ce nom de famille est rapidement abrégé en Scorta. Rocco est ainsi appelé aussi bien Rocco Scorta-Mascalzone que Rocco Scorta dans le roman, et Laurent Gaudé parle aussi des enfants Scorta », bien qu'il s'agisse toujours de la famille Scorta-Mascalzone. L'arbre généalogique suivant référence la descendance de Luciano Mascalzone et Immacolata Biscotti. Par ailleurs, Raffaele y est présent ainsi que sa descendance, car il est considéré comme un frère de Domenico, Giuseppe et Carmela depuis qu'il a participé à l'enterrement de la Muette », mère de ces trois Scorta. Il a d'ailleurs pris le nom de famille Scorta à ce moment-là. Les personnages particulièrement importants du roman, qui ont le tempérament et la soif » des Scorta, sont en gras dans cet arbre généalogique. Certains personnages ne portent pas le patronyme Scorta, mais se considèrent comme des Scorta. Ainsi, à la fin du roman, Anna Manuzio reprendra une phrase célèbre des Scorta Rien ne rassasie les Scorta », en parlant à son père. Celui-ci, d'abord surpris, comprend alors Anna était une Scorta. Elle venait de le devenir. Malgré le nom de Manuzio qu'elle portait ». Luciano MascalzoneImmacolata Biscotti Rocco Scorta-Mascalzone La Muette » Domenico Scorta, dit MimiMaria FaratellaGiuseppe Scorta, dit PepeMatteaCarmela Scorta, dite Miuccia »Antonio ManuzioRaffaele Scorta, dit Faelucc' »Giuseppina LucreziaNicolettaVittorioMaria CarminellaElia ManuzioDonato ManuzioMichele Scorta Anna ManuzioEmilio Scorta Éditions Actes Sud, 2004 ISBN 2-7427-5141-6. Coll. Babel », Actes Sud, 2006, ISBN 978-2742760183. J'ai lu, 2013 ISBN 978-2290078129 Éditions Tishina, 2014, dans une version illustrée par Benjamin Bachelier ISBN 979-10-91472-03-6[3]. Notes et références ↑ Laurent Gaudé, l'epica e l'assurdità della guerra », Corriere della Sera, 26 avril 2004. ↑ Du côté de chez Drouant Le Goncourt de 2004 à 2011 émission de Pierre Assouline sur France Culture le 31 août 2013. ↑ Le Soleil des Scorta sur le site des éditions Tishina. Le Soleil des Scorta Précédé par Suivi par La Maîtresse de Brecht de Jacques-Pierre Amette Prix Goncourt 2004 Trois jours chez ma mère de François Weyergans
hommesur ane veut vangeance. Luciano Mascalzone, environ 40 ans mort coup de cailloux. père zampanelli, curé, don giorgio 15 ans pas revenu, prison, bandit Filmena Biscotti (morte emboli pulmonaire) était la femme de ses désirs, se trompa coucha avec sa soeur Immacolata Biscotti II La malédiction de Rocco
Fiche de lecture sur le soleil des scorta Audrey Millot Téléchargement immédiat Format ePub Sans DRM Résumé Tout ce qu'il faut savoir sur Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé ! Retrouvez l'essentiel de l'?uvre dans une fiche de lecture complète et détaillée, avec un résumé, une étude des personnages, des clés de lecture et des pistes de de manière claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un résumé chapitre par chapitre du roman, puis s'intéresse aux personnages de Rocco, Carmela, Raffaele, Giuseppe, Domenico, Anna et Don Salvatore. Le peuple de Montepuccio fait également l'objet d'une analyse particulière. On aborde ensuite la thématique de la famille et l'importance de la transmission des valeurs, puis le genre de l'?uvre ? qu'on peut qualifier de roman réaliste -, avant de commenter la thématique du soleil, élément hautement symbolique. Enfin, les pistes de réflexion, sous forme de questions, vous permettront d'aller plus loin dans votre étude. Une analyse littéraire de référence pour mieux lire et comprendre le livre ! Caractéristiques techniques NUMERIQUE Éditeurs Lemaitre Publishing Auteurs Audrey Millot Parution 31/08/2011 Nb. de pages 13 Contenu ePub EAN13 9782806215093 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Résumé Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté
Lesoleil des Scorta – Laurent Gaudé. Actes Sud – août 2004 – 250 pages. Prix Goncourt 2004. Présentation de l'éditeur Sous le soleil écrasant du Sud italien, le sang des Scorta transmet, de père en fils, l'orgueil indomptable, la démence et la rage de vivre de ceux qui, seuls, défient un destin retors.
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Danscette autobiographie, Jean-Marc Savoye raconte ses expériences personnelles avec des traitements psychanalytiques. À cause de sa maladie psychique, qui se manifeste sous la forme d’un sentiment profond d’aquoibonisme, l’auteur a été en analyse pendant plusieurs années. C’est en effet le troisième livre de l’auteur, après «
10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 1229 1. Un jour torride d’août 1875, un homme revient sur son âne au petit village de Montepuccio dans la région des Pouilles, en Italie du sud. Il s’appelle Luciano Mascalzone et il vient de passer quinze ans en prison. Malgré le danger, il se rend directement chez les Biscotti et il s’unit physiquement à celle qu’il croit être Filomena. Juste avant de mourir des conséquences de la lapidation menée par les habitants du village, Luciano apprend que ce n’est pas Filomena qui s’est donnée à lui elle est morte d’une embolie pulmonaire peu après son arrestation mais sa sœur Immacolata. Treize mois plus tard, la jeune femme meurt à son tour, quelques semaines après avoir accouché d’un garçon nommé Rocco que Don Giorgio, le curé, va soustraire à la colère des villageois en le confiant à une famille de pêcheurs de San Giocondo. L’enfant, qui a ajouté à son nom celui de ses parents adoptifs, grandit et devient un brigand qui est craint dans toute la région. Il s’installe à Montepuccio et se marie à une sourde et muette dont il ignore le nom. Ils auront trois enfants Domenico, Giuseppe et Carmela qui seront élevés dans l’absence de leur père, Rocco Mascalzone Scorta, en marge du village et avec pour seul ami un garçon rejeté par les siens, Raffaele, surnommé Faelucc’. En février 1928, Rocco, sentant la mort venir, va se confesser auprès de Don Giorgio il fait don de la fortune qu’il a accumulée par les rapines à l’église à la seule condition que les Scorta soient enterrés comme des princes. Ce faisant, il condamne ses enfants à la pauvreté. Rocco a droit à des funérailles fastueuses à la grande stupéfaction de la population qui apprend à cette occasion les dispositions testamentaires du bandit mais sa femme n’a pas cette chance. A sa disparition, elle est brutalement jetée à la fosse commune. Don Giorgio était mort avant elle, Raffaele, qui était en mer, est arrivé trop tard et ses trois enfants étaient loin. Avertissement les paragraphes 2 et 3 révèlent la suite de l’intrigue. Si vous voulez garder intact le plaisir de la découverte, passez directement au paragraphe 4. 2. C’est cette triste nouvelle que leur apprend leur ami Faelucc’ quand Domenico dix-huit ans, dit Mimi va fan’culo , Giuseppe seize ans, surnommé Peppe pancia pena et Carmela la Miuccia reviennent à Montepuccio deux mois plus tard. Don Carlo Bozzoni, le nouveau curé a rejeté avec mépris la promesse de son prédécesseur. Les trois enfants décident d’exhumer leur mère de ce caveau d’infâmie et de l’enterrer près du cimetière, aidés de Raffaele qui devient, par cet acte initiatique, le quatrième Scorta mais perd en même temps toute possibilité d’avouer son amour à Carmela. Un an plus tôt, les trois Scorta étaient partis tenter l’aventure aux Etats-Unis. Mais à Ellis Island, un médecin de l’émigration a refoulé Carmela à cause d’une infection. Ils n’ont pas voulu se séparer et sont revenus ensemble. Sur le bateau du retour, un vieux Polonais, du nom de Korni leur a fait don de huit pièces d’or et d’un crucifix en argent. Cet argent les a sauvés. L’acharnement du père Bozzoni à casser les croix mises sur la tombe de la Muette par les villageois lui vaut l’animosité générale. Son église est désertée. Un jour, on retrouve son corps nu et brûlé par le soleil dans les collines. Il a croisé le chemin de Raffaele qui en se vengeant lui a pris de l’argent et une montre en or. Avec les sous de Korni et de Faelucc’, les Scorta décident d’ouvrir le premier bureau de tabac de Montepuccio. Le temps passe. Carmela a épousé Antonio Manuzio, le fils d’un riche avocat qui a dû subir les pillages de Rocco ; ils ont eu deux fils Elia et Donato, Domenico s’est mariée avec Maria Faratella, la fille d’une famille aisée de commerçants, Raffaele et Giuseppe avec des filles de pêcheurs. Un gigantesque banquet organisé par Raffaele au Trabucco Scorta de Sanacore réunit toute la famille en 1936 Domenico et Maria avec leurs deux filles, Lucrezia et Nicoletta, Giuseppe avec sa femme Mattea et leur fils Vittorio, les Manuzio, la famille de Raffaele avec le dernier-né Michele ce repas resta dans toutes les mémoires comme le grand banquet des Scorta… Ce fut l’apogée du clan. Et il aurait fallu que rien ne change ». Les choses ne vont pas tarder à se gâter. Antonio ne rentre pas de la guerre d’Espagne où il est allé combattre aux côtés des fascistes… 3. En 1946, un nouveau curé arrive à Montepuccio. Il regagne progressivement la confiance des habitants mais le jour de la fête patronale de Sant’Elia, on vole les médailles du saint. C’est Elia, le fils de Carmela qui a commis ce larcin. Ses oncles rapportent les reliques mais le cachent pour éviter la colère des Montepucciens. Au bout d’un an de clandestinité, Domenico lui propose de partir vers le nord mais Elia choisit de rester. Il rentre au village et aide sa mère au tabac. Pendant cette longue absence, Donato a plongé dans la mélancolie et, pour le distraire, Giuseppe a pris l’habitude de l’emmener avec lui dans ses voyages de contrebandier en mer. Domenico et Giuseppe se retrouvent tous les jours à la terrasse du café Da Pizzone avec Peppino, le patron. Ils jouent aux cartes jusqu’au jour où Domenico ne vient pas. On le retrouve mort dans son champ d’oliviers. Giuseppe ne survit pas longtemps à son frère. Carmela abandonne progressivement le commerce à Elia mais le garçon qui se consume d’amour pour la belle Maria Carminella est en train de devenir fou. Après avoir rendu visite à une vieille sorcière calabraise, Elia met le feu au bureau de tabac. Mais Maria cède à Elia et les deux jeunes gens se mettent à reconstruire le commerce. Sentant sa mort venir Raffaele avoue à Donato qu’il est responsable de la mort de Don Carlo et qu’il a aimé sa mère. Donato passe de plus en plus de temps en mer. La contrebande de cigarettes a fait place au passage de clandestins. Il devient de plus en plus sombre après la rencontre d’Alba la jeune réfugiée albanaise. Après avoir fait faire un tour en mer à Emilio le fils de Michele, comme Giuseppe l’avait fait avant lui, Donato disparaît à tout jamais. En 1980, Carmela décède à son tour au moment du tremblement de terre. A Montepuccio, le vieux curé don Salvatore a pris sa retraite. Il a raconté à Anna, la fille d’Elia et de Maria, les secrets de Carmela et de Raffaele. Anna. La dernière des Scorta. Elle choisissait ce nom. Elle choisissait la lignée des mangeurs de soleil ». 4. De 1875 à la fin du XXe siècle, Laurent Gaudé nous offre les cent ans de servitude » de la dynastie des Scorta qui est vouée à l’opprobre et à la sueur par une double faute originelle, une union fondée sur un malentendu et un meurtre sauvage. De Luciano à Elia en passant par Rocco, Carmela et Elia, le destin des Scorta semble être de repousser, tel Sisyphe, les roches sèches des Pouilles jusqu’au sommet de la survie sociale sans jamais jouir d’un autre héritage que celui des secrets enfouis, des malédictions sourdes et des solidarités forcées par l’exclusion. La fortune de Rocco, la chance américaine, le petit pécule du bureau de tabac, les ouvertures offertes par les unions matrimoniales ne semblent pas pouvoir profiter aux générations suivantes qui à chaque fois doivent repartir de zéro dans la chaleur écrasante des montagnes. Dans cette famille de taciturnes » poursuivie par le destin, des solidarités se créent pourtant, cet instinct de survie qui se transmue progressivement en amour, en attachement viscéral à cette terre et à ce village qui pourtant les rejettent. Lorsque le soleil règne dans le ciel, à faire claquer les pierres, dit Domenico, il n’y a rien à faire. Nous l’aimons trop cette terre. Elle n’offre rien, elle est plus pauvre que nous, mais lorsque le soleil la chauffe, aucun d’entre nous ne peut la quitter. Nous sommes nés du soleil, Elia…. Nous sommes les mangeurs de soleil. Je savais que tu ne partirais pas. S’il avait plu ces derniers jours, peut-être, oui. »Tantôt excommuniés par un Don Carlo, tantôt sauvés par un Don Giorgio ou écoutés par un Don Salvatore, les Scorta sont des pécheurs en équilibre entre le rachat et la faute, savourant le peu que la vie peut leur donner sur la terrasse fragile du trabucco existentiel. C’est ce que Raffaele explique à Elia Nous n’avons été ni meilleurs ni pires que les autres, Elia. Nous avons essayé. C’est tout. De toutes nos forces, nous avons essayé. Chaque génération essaie. Consolider ce que l’on possède. Ou l’agrandir. Prendre soin des siens. Chacun essaie de faire au mieux. Il n’y a rien d’autre à faire que d’essayer. Mais il ne faut rien attendre de la fin de la course. Tu sais ce qu’il y a à la fin de la course ? La vieillesse, rien d’autre. Alors écoute ton vieil oncle Faelucc’ qui ne sait rien de rien et n’a pas fait d’études. Il faut profiter de la sueur. C’est ce que je dis moi. Car ce sont les plus beaux moments de la vie. Quand tu te bats pour quelque chose, quand tu travailles jour et nuit comme un damné et que tu n’as pas le temps de voir ta femme et tes enfants, quand tu sues pour construire ce que tu désires, tu vis les plus beaux moments de ta vie. Crois-moi. Rien ne valait pour ta mère, tes oncles et moi les années où nous n’avions rien, pas un sou en poche, et où nous nous sommes battus pour le bureau de tabac. C’étaient des années dures. Mais pour chacun d’entre nous, ce furent les plus beaux instants de notre vie. Tout à construire et un appétit de lion. Il faut profiter de la sueur, Elia. Souviens-toi de cela. Après, tout finit si vite, crois-moi. » 184 5. En 2004, Laurent Gaudé obtient avec ce très beau roman le Prix Goncourt, le Prix Giono et le Prix du roman populiste et surtout rencontre un très large public déjà conquis par son précédent opus La mort du Roi Tsongor. Œuvre à deux voix où un narrateur omniscient raconte la saga de la famille en laissant à chaque fin de chapitre la parole à Carmela qui se confie à Don Salvatore, Le soleil des Scorta est un roman solaire et humaniste, épique et tragique, populaire et comique servi par une langue simple mais profonde qui ne concède rien pourtant à la précision de l’analyse et à l’amour des gens et des paysages. C’est pour cela que l’on aime la littérature découvrir d’autres pays, d’autres lieux, d’autres vies. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans Lecture
Lesoleil des Scorta. Un petit roman de 200 pages qui n'en demeure pas moins grand pour ceux qui l'ont lu. Sortie en 2004 chez Actes Sud, il a reçu le prix Goncourt et un succès critique conséquent. Mais est-il vraiment indispensable ? Sans l'ombre d'un doute, oui. La famille Scorta est maudite. Elle est née d'un viol et ses représentants
Présentation de l'oeuvre Le Horla, écrit par Guy de Maupassant, est une nouvelle fantastique, parue en 1886 dans une première version, puis en 1887 dans une seconde. Le récit tire son origine d'une autre nouvelle de Maupassant, intitulée Lettre d'un fou, que l'auteur a signé du nom de Maufrigneuse, en 1886 et parue dans le quotidien Gil Blas. Il en reprend les principales péripéties pour les deux versions du Horla. Les trois versions sont formellement différentes Lettre d'un fou est une forme épistolaire Le Horla de 1886 est un récit-cadre c'est-à-dire un récit où sont imbriqués plusieurs autres récits Le Horla de 1887 est rédigé sous la forme d'un journal intime inachevé Ce sera cette dernière version qui nous intéressera en cours de français. La rédaction de l'oeuvre est concomitante des premiers signes de la folie de Maupassant, souffrant d'hallucinations et de dédoublements de la personnalité, provoqués par le syphilis. Portrait de Guy de Maupassant, 1888 Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiRésumé du Horla 1887, par dates 8 mai On découvre que le narrateur réside dans la maison où il a grandi, située entre Rouen et Le Havre. Il se prélasse toute la matinée sur l'herbe, et il regarde les bateaux qui passent sur la Seine, dont un trois-mâts brésilien. 12 mai La narrateur est sujet à de la fièvre. 16 mai Ressentant de plus en plus la fièvre, le narrateur commence à s'inquiéter il éprouve une étrange sensation de danger. 18 mai Le médecin qu'il va consulter le trouve nerveux mais ne trouve rien d'inquiétant en lui; il lui conseille alors de boire du bromure de potassium. cours de français. 25 mai Le traitement prescrit ne l'aide en rien. Tous les jours, quand vient le soir, l'angoisse le prend, et la nuit, il lui semble être étranglé dans son sommeil. 2 juin L'état du narrateur empire. Il décide alors, pour se revitaliser, d'aller se promener en forêt. Durant la promenade, il souffre d'un vertige et finit par se perdre. Finalement, il retrouve son chemin. 3 juin Sa dernière nuit ayant été particulièrement éprouvante, il décide de partir en voyage. 2 juillet Revenu de son voyage, le narrateur sent qu'il est guéri. Il détaille son excursion au Mont-Saint-Michel et restitue une discussion eue avec un moine au sujet du surnaturel. 3 juillet Le narrateur a de nouveau mal dormi. Il apprend que son cocher a les mêmes problèmes, tandis que les autres domestiques n'ont rien. 4 juillet La maladie réapparaît, avec les mêmes symptômes. 5 juillet A la suite d'un nouveau cauchemar, il découvre que la carafe d'eau qu'il pose près de son lit est entièrement vide. Puisqu'il dort avec la porte fermée à clef, il s'imagine être somnambule. 6 juillet Au petit matin, la carafe est de nouveau vide. 10 juillet Pendant plusieurs nuits de suite, la narrateur dépose près de son lit du vin, du lait, du pain et des fraises, pour découvrir que l'eau et un peu de lait ont disparu. Il pense alors en être la cause. Un nouveau soir, il entoure la nourriture de mousseline blanche tout en se recouvrant de mine de plomb; mais le lendemain, les aliments ont à nouveau disparu, sans qu'il n'y ait aucune trace de mine de plomb. Apeuré, il décide de s'enfuir à Paris cours de français en ligne. 12 juillet A Paris, la narrateur se sent mieux et pense avec ironie à ses maux passés. Il recouvre son humeur joyeuse, sort au théâtre. 14 juillet Pour la fête nationale, il se promène seul et juge la foule avec mépris. 16 juillet Il est invité par sa cousine, Mme Sablé, à manger. Lors du dîner, le Docteur Parent, un autre convive, parle d'expériences d'hypnose et du pouvoir de la suggestion dans le cadre des soins qu'il prodigue pour les maladies nerveuses. Le narrateur en est fasciné et restitue toute la séance d'hypnose dont Mme Sablé a fait l'objet. 19 juillet Le narrateur n'est cru par personne quand il tente de raconter l'hypnose de Mme Sablé. 21 juillet Il assiste au bal des canotiers. 30 juillet La veille, il est retourné dans sa maison. 2 août La tranquillité règne. 4 août Les domestiques s'accusent mutuellement des verres cassés pendant la nuit. La nouvelle Le Horla fut publiée sous deux versions, en 1886 et 1887, toutes deux racontant les angoisses d'un homme suivi par un être surnaturel ! 6 août Le narrateur est terrifié il est certain d'avoir vu une rose être cueillie par une main invisible. Ce n'est en effet pas une hallucination, puisque la tige est belle et bien brisée; il en déduit, non moins effrayé, qu'un être invisible a investi son foyer. 7 août La carafe d'eau est à nouveau vidée. Le narrateur s'interroge est-il fou ou bien malade du cerveau ? Ces hallucinations sont-elles pathologiques ? 8 août Le narrateur a la désagréable impression d'être observé. 9-11 août Bien que rien ne se soit passé de particulier, le narrateur a peur et réfléchit à nouveau de quitter sa maison. 12 août 22 heures Il se demande pourquoi il n'est pas parti. 13 août Le narrateur est impuissant, il manque de volonté et de force. 14-15 août Il déclare être possédé par quelqu'un d'invisible, qui le bloque dans ses mouvements. 16 août Il réussit à s'enfuir, pour deux heures, et va à la bibliothèque. Il y prend un livre sur les habitants inconnus du monde antique et moderne ». Alors qu'il voulait demander au voiturier de l'emmener à la gare, il comprend qu'il a crié A la maison ! »; c'est le retour, pense-t-il, de cet ésprit invisible qui le possède. 17 août Il lit avec plaisir le livre de la bibliothèque. Sans tomber sur une description qui pourrait correspondre à son propre démon, il mène néanmoins une réflexion sur l'invisible pour l'humain, et les extraterrestres. S'étant endormi, il est brusquement réveillé par les pages qui tournent toutes seules, sans courant d'air. Il essaie alors de frapper son persécuteur invisible, mais ne touche personne, et voit, comme si celui-ci s'enfuyait, les meubles tomber. 18 août Il décide de se laisser faire dans un premier temps, pour mieux se révolter ensuite. 19 août Il découvre, à la lecture d'une revue, qu'à Rio se répand une épidémie. Il pense alors au bateau brésilien qu'il avait salué le 8 mai et croit que l'être invisible provient de ce moment. Le narrateur semble alors être pris par un délire mystique et se convainc qu'il existe une race invisible destinée à remplacer les hommes. Enfin, il donne un nom à son oppresseur le Horla. 19 août Le narrateur décide de tuer son Horla. Il explique alors comment il se tient aux aguets pour saisir l'un de ses mouvements. Mais son ennemi lui échappe. Et, terrifié, il découvre que son reflet n'apparaît plus dans le miroir, mais, après quelques instants, il revient. 20 août Le narrateur s'interroge sur la meilleure manière de tuer le Horla, en rejettant l'empoisonnement. 21 août. Il fait poser, par un serrurier, des persiennes en fer, à sa porte et sur ses fenêtres. 10 septembre Le narrateur relate les faits de la veille alors qu'il se trouve à Rouen, à l'hôtel Continental sa chambre était ouverte tandis qu'il attendait le Horla. Il a finalement senti sa présence et a fermé toutes les issues les fenêtres, la porte. L'ennemi emprisonné, il a versé de l'huile dans la maison entière et y a mis le feu. En contemplait le brasier dans son jardin, une pensée le prend si le Horla avait un corps intangible, peut-être est-il aussi indestructible. Ses derniers mots sont remplis de désespoir Non… non… sans aucun doute, sans aucun doute… il n’est pas mort… Alors… alors… il va donc falloir que je me tue, moi!...» Le narrateur face au Horla étude des personnages Le narrateur personnage double Le Horla est un récit à la première personne dont le narrateur n'est jamais nommé; cela doit aider le processus d'identification du lecteur. Toute l'action se concentre autour de lui, alors même que l'on apprend, certes tardivement, qu'il vit en compagnie de ses domestiques. De manière générale, il n'interragit que très rarement avec d'autres personnages; sa solitude se manifeste le plus le jour du 14 juillet où il demeure seul au milieu de la foule. Plus le récit avance, plus le narrateur semble sombrer dans la folie, avec un état maladif, fragile. Sa situation le porte vers une réflexion de l'intime, sur le statut de son intellect et celui de l'homme. Différentes étapes se font jour les sens incomplets 12 mai, 14 juillet la fragilité de l'équilibre mental 25 mai la puissance du subconscient 5 juillet la dangerosité de la solitude pour l'esprit 12 juillet l'humeur influencée par l'environnement 21 juillet Les péripéties qu'il subit l'amènent à envisager toute chose sous l'aspect de l'étrange. Par exemple, quand il visite le Mont-Saint Michel, la description est marquée par l'inquiétude, le dérangeant sans compter la discussion qu'il tient avec le moine les escaliers tordus […] qui lancent dans le ciel bleu des jours, dans le ciel noir des nuits, leurs têtes bizarres hérissées de chimères, de diables, de bêtes fantastiques, de fleurs monstrueuses » Sa supposée folie l'engage dans un dialogue avec lui-même, ce qui contribue en soi au dédoublement de personalité. Il prend sa démence pour objet d'étude et, au fur et à mesure, il s'enferme dans sa solitude, devient déconnecté du monde, ne perçoit même plus les autres on peut d'ailleurs se demander ce que deviennent les domestiques lorsque sa maison brûle. Formellement, le délire est marqué par les répétitions et les points de suspension. Finalement, le narrateur accepte son aliénation », dans les deux sens il lui semble être l'esclave d'un autre il lui semble devenir fou Je ne peux plus vouloir; mais quelqu’un veut pour moi, et j’obéis […]. Je suis perdu. Quelqu’un possède mon âme et la gouverne.» 13 et 14 août Gustave Courbet Le Désespéré, 1843 Le Horla personnage fantastique Tant qu'il est au centre des inquiétudes du narrateur, ce personnage est omniprésent ; pourtant, il n'apparaît pas une fois dans le récit. Ce ne sont que les retranscriptions du narrateur qui lui donnent sa réalité; le lecteur, lui, est dans un doute permanent c'est, par définition, le sens du fantastique. De la même manière, le nom qu'il lui donne joue de cette ambiguïté. Le Horla ne se rapporte à rien de connu ainsi, il reste insaisissable. Phonétiquement, c'est un nom qui éclate, qui surgit, comme le fait sa présence pour le narrateur. De plus, c'est la juxtaposition de hors » et de là », qui témoigne d'une sorte de présence-absence, et qui ajoute encore au caractère nébuleux du personnage. Pistes d'analyse Le genre fantastique Le fantastique se définit comme l'avénement d'un phénomène étrange, inexplicable, dans le domaine de la réalité ; le lecteur, démunit, doit trouver seul les explications, mais balance entre deux voies une hypothèse rationnelle l'enjeu est de rétablir le réalisme du récit, et alors, le narrateur est réellement fou, ou se trompe, etc. une hypothèse surnaturelle ici, on accepte l'irruption de l'irréel, avec un trouble dans l'ordre naturel du monde Cette impossibilité de la résolution, ce tiraillement, caractérise le genre fantastique. Le Horla représente parfaitement les enjeux du genre il est certain que le narrateur est fou; mais cette folie vient-elle d'un objet naturel ou bien surnaturel ? Autrement dit, le Horla existe-t-il réellement ou surnaturellement? L'abscence d'un regard extérieur - puisque nous ne connaissons l'histoire que par ce que le narrateur nous en dit - rend impossible l'élaboration d'une réponse à ces questions. Les hypothèses restent invérifiables. La folie Maupassant est touché par la folie dans sa sphère privée, puisque son frère Hervé a été interné en 1889. De même, sa mère souffrait d'un équilibre mental fragile. Cela a peut-être influencé ses peurs et l'interprétation de sa personne. De fait, il a beaucoup traité ce thème dans son oeuvre. Entre août 1882 et septembre 1885, cinq nouvelles contiennent dans leur titre le mot fou » Fou ?, La Folle, Un fou ?, Lettre d’un fou et Un fou. La maison La maison se veut être, par excellence, le lieu organisé pour notre vie, où rien n'est laissé au hasard. Elle protège, en outre, des dangers de l'extérieur; c'est un abri où l'Homme laisse libre cours à son intimité, ses idées, dans le calme et la quiétude. La maison est le siège de la raison. Néanmoins, dans Le Horla, le narrateur a le sentiment d'être indésirable dans sa maison. C'est à cet endroit que les symptômes apparaissent et, de manière troublante, disparaîssent lorsqu'il en est loin. Rouen est l'une des villes qui circonscrit la maison du narrateur Le narrateur est donc condamné à errer, sans domicile, sans lieu de repos. Ses pensées, en conséquence, sont elles-mêmes épuisées, puisque sans jamais d'espace pour se tranquiliser. La morale Le Horla peut être, finalement, vu comme une créature surnaturelle qui perturbe la raison humaine. Pour autant, il peut également être perçu comme le double du narrateur, la face qu'il veut se cacher à lui même, son instinct dépressif et meurtrier on repensera aux domestiques enfermés dans la maison, son envie suicidaire. Dans les deux cas, la raison est mise à l'épreuve, dans une époque où l'explication scientifique prime sur tout.
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le soleil des scorta résumé par chapitre