Cesquestions peuvent porter sur leurs expĂ©riences, leurs favoris, leurs passe-temps, leurs intĂ©rĂȘts et des sujets plus adaptĂ©s aux enfants qui les garderont sous tension pour l'activitĂ© prĂ©vue pour eux. Voici une liste de bonnes questions brise-glace qui aideront les enfants Ă 

Harry Potter 2005 ~€~ Autres Lieux Magiques ~€~ Grande-BretagneEnigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Sam 5 Mai - 2243 *StratĂ©gie...*Era se sentait plus sereine, et prĂȘte Ă  relever ce nouveau dĂ©fis. Les deux ennemis de papier l'encerclait, se rapprochant lentement. La jeune femme usa du sort "KalĂ©idem", et son propre pion disparu de toute visibilitĂ©, totalement fondu dans le dĂ©cor virtuel créé par Taylor. Ce dernier observait la jeune femme sans mots dire. Era avait retrouvĂ© sa concentration. Elle dirigeait son pion mentalement, et l'emmena derriĂšre l'un des individus. Personne ne la voyait, Taylor suivait le regard de la jeune sorciĂšre pour savoir oĂč elle en Ă©tait, et oĂč elle se trouvait sur ce terrain. Les deux mages en papier lançaient des sorts Ă  l'aveuglette, ratant toujours leur cible invisible. Soudain le pion en papier qu'Era suivait se retourna et lui face. L'avait-il sentit ? Entendue ? Sans faillir, la jeune sorciĂšre murmura un "stupĂ©fix" qui immobilisa son premier adversaire. Cependant, elle Ă©tait maintenant repĂ©rĂ©e, et le second pion ennemi se hĂąta de pointer sa baguette dans la direction de la jeune femme. - Asciencio !La Era de papier s'envola au dessus du sort que lui avait lancĂ© le second pion noir, et se matĂ©rialisa. *Le terrain. L'avantage du terrain. Observe.* Elle s'imagina des dĂ©tails qui n'Ă©taient pas dessinĂ©s. Son terrain Ă  elle. Un sous bois, semblable Ă  celui de leur premier duel. Taylor avait créé des arbres, elle allait s'en Personnificatum bellicis !L'arbre visĂ© s'anima alors. Ses racines attrapĂšrent le mage de papier et l'enserrĂšrent jusqu'Ă  l'immobiliser totalement. Era s'approcha de quelques pas, et lança un dernier "oubliettes". Elle avait gagnĂ©. Lorsqu'enfin elle lĂącha le ring des yeux pour regarder Taylor, elle le vit sourire, manifestement satisfait de sa performance. Era Ă©tait contente d'elle. Elle avait conscience que ce n'Ă©tait qu'un faux entraĂźnement, que si elle s'Ă©tait trouvĂ©e face Ă  ces deux sorciers dans la rĂ©alitĂ© la peur l'aurait envahie, mais ça lui Ă©tait Ă©gal. Elle s'Ă©tait prouvĂ©e pouvoir mener Ă  bien une stratĂ©gie en faisant comme Taylor lui avait apprit. RĂ©flexion, observation, avantage du terrain. Tout Ă©tait gravĂ© dans sa mĂ©moire, elle Ă©tait Ă  prĂ©sent certaine de pouvoir mettre en pratique ces acquis si la situation se reprĂ©sentait un jour, ce qui serait inĂ©vitable... A prĂ©sent les pions Ă©taient redevenus de vulgaires morceaux de papier inanimĂ©s. - Alors ? Tu en penses quoi ? Des choses Ă  amĂ©liorer ? Taylor MalĂ«anSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor MalĂ«an, le Dim 6 Mai - 1416 MUSIQUE D'AMBIANCEEra, les yeux rivĂ©s sur le terrain de papier, s'appliquait Ă  trouver la meilleure stratĂ©gie possible, pour dĂ©faire ses adversaires. Perdue dans sa tĂȘte, elle se noyait sous une centaine de possibilitĂ©s la menant Ă  la victoire. Divers plan se mĂ©langeait dans sa tĂȘte Ă  chaque pas de ses l'instant l'exercice Ă©tait facile, elle avait la vue sur tout, et comme le vagabond s'en doutĂ©, elle ne stressait plus du tout. Sereine, elle opposait une bien meilleure rĂ©sistance. Sa maitrise du terrain Ă©tait meilleure, elle alternĂ© sort de dĂ©fense, de dissimulation, et esquive Ă  merveille. PrĂ©cise, elle ne frappait que quand elle Ă©tait sur de toucher. Passive, et prudente, elle prĂ©fĂ©rait stopper ses ennemis, plutĂŽt que de les n'as jamais tuĂ© n'est-ce pas ?La jolie rousse regarda Taylor avec des petits yeux, la rĂ©ponse Ă©tait avoir fait une erreur en refusant de dĂ©truire mĂȘme des pions de papiers, gĂȘnĂ©e par son manque de courage, elle voulu prendre la parole mais il fut plus mieux. Au moins tu pourras dormir tranquillement le vagabond souriait Ă  nouveau stupĂ©fait par la rĂ©ussite de la lionne il ne pouvait s'empĂȘcher d'ĂȘtre fier d'elle, mĂȘme si cet exercice n'Ă©tait en soit, sans aucun ne t'obligerais jamais Ă  tuer, sache le. En temps normale, je suis totalement contre la destruction pure et simple d'autres ĂȘtres vivants, mais j'ai vu de quoi ils Ă©taient capable, alors, je te propose que si un jour, nous combattons ensemble, Tu t'occuperas de la neutralisation et de la dĂ©fense. Moi je t'assisterais, et finirais le travail. Bloquer l'ennemie est bien, mais si un nouvel ennemi venait Ă  les libĂ©rer, alors ça ne servirais Ă  rien. A la grande limite, le sort de l'oubliette comme tu l'as lancĂ© est plus efficace. Le voyageur, fit prendre feu la feuille de papier, qui consuma le terrain en deux petites secondes. L'exercice Ă©tait fini, et la nuit s'Ă©tait approchĂ©e Ă  grands pas. Il Ă©tait temps de diner, et Ă  cette occasion, l'ex-serdaigle, se permit de disparaitre quelques instants dans la est l'heure de manger, tu souhaite quelque chose en particulier ? Sinon ce sera viande de bƓuf, et jeune lionne acquiesça le menu, et se hĂąta de disposer le couvert, sur leurs nouvelle table. Elle passa un coup de baguette, afin de la nettoyer de toute trace de cendres, et dĂ©posa une jolie nappe en soie blanche, douce, bien qu'un peu poussiĂ©reuse, vue le temps qu'elle avait du rester lĂ . Deux chandelles furent aussi sorties, puis allumĂ©s, apportant Ă  la table, une convivialitĂ© rassurante. Manger leur ferait le plus grand ils n'avaient aucune idĂ©e de ce qui les attendrais. Oliver avait-il reçu la lettre ? Avait-il reconnu l'Ă©criture de son ami ?Visiblement Taylor comptait beaucoup sur son aide. Il Ă©tait Ă©vident, que deux professeurs pour le prix d'un, se serait plus efficace. A cette pensĂ© le vagabond termina le repas, et l'apporta Ă  Ă©tait dĂ©jĂ  assise, prĂȘte Ă  se rassasier. La dĂ©licate odeur de viande grillĂ© rĂ©gnait dans la piĂšce, ouvrant grands les appĂ©tits des habitants. Une vieille pendule sonna onze fois, et le repas appĂ©tit !-Merci toi aussi, j'espĂšre que la cuisson t' iras .Le repas eut des allures de festin, ramenant la joie et la bonne humeur dans le chalet. Les deux jeunes finirent aux coins de la cheminĂ©, un verre de rosĂ© Ă  la main, lisant les comptes de Bidle le Barde. La petit rouquine sentit le sommeil la gagner, et vint se blottir contre son narrateur, elle tomba en un rien de temps, et l'homme s'occupa de la mettre au lit, et de la border. Son corps Ă©tait plus lourd que d'habitude, Ă  moins que ce ne soit les forces du sorcier, qui venait Ă  manquer ?En soit il n'avait pas beaucoup dormi les nuits derniĂšres, ni mĂȘme pris le temps de se reposer. Il avait besoin d'une bonne douche, et d'un long sommeil rĂ©parateur. Seulement, dormir Ă©tait impensable, pas avec ce qui rĂŽdait dehors. Il ne dormirait qu'une fois sur, que son sommeil ne coute pas la vie de sa belle. InvitĂ© Re Vagabondage en EcosseInvitĂ©, le Dim 6 Mai - 2111 1Le soleil se levait sur la forĂȘt, les tĂ©nĂšbres de la nuit s'estompant face Ă  un halo d'un bleu radieux Ă©manant d'un demi-cercle rosĂ©, contenant l'astre solaire rayonnant. Le temps Ă©tait frais et la vie animale s'Ă©veillait lentement. Avec dĂ©licatesse, il descendit lentement vers l'un des plateaux en hauteur, proche d'une toute petite clairiĂšre d'oĂč l'on voyait une chaumiĂšre aux allures rĂ©chauffante et familiale. A travers ses bottes en cuir de suĂ©dois Ă  museau plat, il ressentait malgrĂ© tout la rosĂ© du matin se dĂ©poser Ă  chaque foulĂ©e. A bonne distance de la chaumiĂšre le jeune homme s'arrĂȘta. De la poche de son manteau de voyage, il sortit la carte. Cette carte Ă©tait la plus ancienne et l'une des plus Ă©laborĂ©e qu'Oliver avait conçut. Le parchemin vierge rien que lui demandait six mois de prĂ©paration entre potions et enchantements. Il n'Ă©tait pas plus grand qu'une feuille de format standard, et reprĂ©sentait une carte du monde. A premiĂšre vu rien de bien ce parchemin vierge une fois "scellĂ©" par le lien du sang du propriĂ©taire de la carte et de la cible, active l'enchantement et rĂ©vĂšle la position de la cible par rapport Ă  celle du propriĂ©taire, la prĂ©cision de la carte s'ajustant en fonction de la distance des deux concernĂ©s par le pacte magique. L'enchanteur a gardĂ© la recette de cette carte secrĂšte jusque lĂ  pour ne pas s'attirer la convoitise de mauvaises intentions. Cela avait Ă©tĂ© un vĂ©ritable calvaire de soustraire du sang Ă  Taylor sans Ă©veiller ses soupçons, mais durant toute leur scolaritĂ©, le jeune Purple avait eu de nombreuses sourire satisfait Ă©tirait les traits du sorcier de 22ans qui se trouvait en face de la chaumiĂšre. Avec deux doigts Ă  la fois bourru mais avec une prĂ©cision mortelle, il Ă©tira sa moustache blonde, soudain d'humeur joyeuse. La carte ne pouvais mentir et elle indiquĂ© une distance infime entre les deux individus. Une distance jamais atteinte depuis cinq ans. Un soupir de soulagement et de contentement s'Ă©chappa de ses narines tandis qu'il s'accroupissait un instant, l'air songeur...*Me revoilĂ  Taylor, et ce serait inacceptable de ne pas en faire une bonne surprise. Tu as dĂ» protĂ©ger les lieux. Mais peux-tu rivaliser avec moi sur ce terrain ? Je ne serais sans doute jamais en mesure de te battre, mais j'en attends la rĂ©ciproque en ce qui me concerne. Laisse-moi te surprendre encore une fois mon ami, un grand voyage nous attend. *Il se redressa alors, sortant de ses songes pour sortir une latte de bois dĂ©corĂ©e de filins d'alliages cuivrĂ©s et ternis qu'il posa face Ă  lui. Oliver trĂ©pignait, comme l'enfant qu'il Ă©tait auparavant. Il sortit sa baguette, pointa la latte en bois et l'observa s'Ă©largir et s'Ă©paissir jusqu'Ă  faire la taille d'une boite Ă  chaussure. La latte devenait un coffret Ă©lĂ©gant que l'enchanteur ouvrit pour fouiller Ă  travers diffĂ©rentes chemises contenant du papier vierge. Il en sortit une et le coffret se ratatina pour devenir un petit chevalet oĂč il dĂ©posa le parchemin. Il pointa sa baguette sur sa tempe et se mordit le pouce, marmonnant une incantation tandis qu'il Ă©crasait une goutte de son sang sur le parchemin. Ses yeux devinrent alors distraits tandis qu'ils se recouvraient d'un voile opaque. Le sorcier se leva et fit une grande marche d'un quart d'heure tout autour du pĂ©rimĂštre qu'il avait dĂ©finis, maintenant le sort Ă  chaque instant et observant un maximum les alentours de la chaumiĂšre. Quand il arriva Ă  son point de dĂ©part aprĂšs avoir contournĂ© entiĂšrement la bĂątisse, il se feuille Ă©tait devenu une carte sur laquelle on pouvait distinguer les lieux schĂ©matisĂ© des endroits que venait de parcourir notre enchanteur. Pendant dix minutes, il marmonnĂąt sans interruption des incantations pour rĂ©vĂ©ler les diffĂ©rents systĂšmes de sĂ©curitĂ©s qui s’affichaient un Ă  un tout autour de la clairiĂšre. Puis malgrĂ© les incantations Ă  rĂ©pĂ©tition, plus rien ne s'afficha, mais Oliver ne semblait pas s'en satisfaire. Il se leva et tourna en rond un instant, repassant en revue ses connaissances. Puis il se rassit et recommençùt Ă  marmonner. Vingt minutes plus tard, il se leva, s'Ă©tira et marcha droit devant lui, agitant sa baguette par moment, comme s'il chassait les mouches. Alors la charmante chaumiĂšre sans activitĂ©s aucune, tandis qu'Oliver s'en approchait et annulait les sorts de protection, changea d'apparence. Les volets d'apparences tous fermĂ©s devenaient ouvert alors que le sortilĂšge de dĂ©tection Ă©tait brisĂ©. Un rondin en bois menaça d'Ă©craser tout net notre cher Purple tandis qu'il avait brisĂ© le sortilĂšge antibruit. Pour s'en sortir il avait utilisĂ© le sort Glacius sous une puissante forme pour geler le tronc et les liens qui le faisaient balancer. Il les gela si fort que les liens cassĂšrent tout net, ayant perdu toute dorme de souplesse. L'arbre allait se fracasser et dĂ©truire tout risque de surprise si Oliver n'avait pas effectuĂ© un Wingardium Leviosa parfaitement rĂ©alisĂ© et ce, in-extrĂ©mis. Une perle de sueur glissa d'un cĂŽtĂ© de son front, l'arbre Ă©tait une maniĂšre efficace de dissimuler un piĂšge dans un autre et ça le fit sourire que Taylor y pense. MalgrĂ© le sortilĂšge antibruit disparu, aucun signe de vie n'Ă©tait visible, ils devaient dormir. Le reste du parcours se dĂ©roula sans embuche particuliĂšre, et Purple pĂ©nĂ©tra dans la maison sans dĂ©clencher le moindre avertissement. Il entra dans le salon et aperçut une chevelure Ă  aucun autre pareil qu'il identifia comme celle de Taylor. -Ben alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Le concernĂ© se tourna, sans montrer signe de surprise quand Ă  l'identitĂ© du nouvel arrivant. Il l'avait reconnu au son de sa voix. Ils se regardĂšrent un instant, dĂ©taillant des pieds Ă  la tĂȘte leurs accoutrements. -Je vois que tu aime toujours autant mettre les gens Ă  l'aise et dans un sentiment de sĂ©curitĂ©. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarquĂ© Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisĂ© deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sĂ»r, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changĂ©...suivantDerniĂšre Ă©dition par Oliver Purple le Ven 6 DĂ©c - 901, Ă©ditĂ© 1 fois Taylor MalĂ«anSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor MalĂ«an, le Dim 6 Mai - 2202 Depuis plusieurs heures, la jeune sorciĂšre dormait paisiblement. Probablement crevĂ©e de la veille, tout son corps disposĂ© Ă  prĂ©sent d'une rĂ©gĂ©nĂ©ration nĂ©cessaire Ă  son bon fonctionnement. La nuit Ă©tait longue, perchait au sommet du ciel, la lune narguait Taylor de son halo lumineux. Lui aussi avait sommeil, mais il refusait tout simplement de s' ne pouvait pas s'empĂȘcher d'imaginer le pire, chaque fois que ses paupiĂšres supĂ©rieures, touchaient celles du battait des cils, contrant le sommeil comme il le pouvait, tantĂŽt par la lecture d'un livre, tantĂŽt en allant faire un petit tour dans les provisions. Tout son corps le tiraillait pour le faire dormir. Une longue complainte Ă©tait jouĂ©e simultanĂ©ment, par toutes ses articulations et os, qui craquaient et grinçaient, tel un robots dont les rouages rouilleraient. Le jeune sorcier, extĂ©nuĂ©, finit par s’asseoir par terre, appuyĂ© contre le mur, face Ă  la porte. Il rangea sa petite baguette dans sa manche, poignĂ©e en main, prĂȘt Ă  faire feu au moindre vent soufflait dehors, on pouvait entendre le hululement des chouettes alentours, qui jouaient de leurs voie enchanteresse, pour le plus grand bonheur du vagabond. Les feuillages vibraient dans un bruissement aiguĂ«, et sans doute y avait-il une riviĂšre pas loin, car en fermant un peu les yeux, le sorcier l' fermant un peu les yeux ?!Derechef l'homme se leva pour se mettre un coup de fouet. Il alla Ă  la cuisine, en croisant sa belle allonger sur le lit. Le feu rougeoyait toujours dans le foyer, apportant cette dĂ©licate chaleur Ă  la maisonnette. Une fois arrivĂ© prĂȘt de l’évier, il fit couler un mince filet d'eau pour se dĂ©barbouiller un peu. Les yeux grands ouverts, il retourna Ă  sa place, serein. Puis quelque chose vint le troubler dans sa petite musique nocturne. Il avait beau se concentrer comme tout Ă  l'heure, il n'entendait plus rien. Quelque chose ne tournait pas rond. Il se prĂ©cipita au pieds de sa reveilles sorti de sa torpeur, la jeune lionne fit de son mieux pour prĂ©senter son meilleur ?-Écoutes moi bien, et ne te rendors pas. Il y a quelqu’un de paniquer, je pense savoir qui il est, sans quoi, c'est mes piĂšges qui nous auraient prĂ©venu. Si c'est bien la personne que je pense, il Ă©tait temps qu'il arrive. Je veux que tu te recouches, et que tu fasses semblant de dormir, garde ta baguette prĂȘt de toi au cas ou, on ne sait jamais. Je vais me remettre Ă  ma place, et si jamais tu m'entends te crier de fuir, tu fuis compris ?De nouveau prise de panique, bien qu'un peu plus sur d'elle, la sorciĂšre s’exĂ©cuta. Elle dissimula sa baguette sous son oreiller, la serrant le plus fort possible dans son poing. Elle se recouvra de sa douce couette, et se prĂ©para Ă  bondir, au moindre signe de son vagabond Ă©tait dĂ©sormais, de nouveau face Ă  la porte, arme en main. Il attendait impatiemment, de voir entrer son ami, ou sa victime. se qui ne tarda pas. Les volets du chalet s'ouvrir en un Ă©clat, et la porte fut ouverte. RassurĂ©, il revit pour la premiĂšre fois, Mr Oliver Purple. Le seul ami qu'il n'ai jamais eu. Il eu un large sourire, quand il entendit la voix caractĂ©ristique de ce alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Taylor pouffa dans un petit rire, avant de lui vois que tu aime toujours autant mettre les gens Ă  l'aise et dans un sentiment de sĂ©curitĂ©. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarquĂ© Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisĂ© deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sĂ»r, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changĂ©... En effet, depuis plus de cinq, le manteau qu'il avait, Ă©tait tout Ă  fait le mĂȘme, Ă  quelques Ă©raflures et trous ne peux pas savoir, ce que je suis heureux de te retrouver enfant imbĂ©cile. Finalement, on dirait que tu n'a pas changĂ©, toujours une grande gueule, mais Ă  ce que j'ai pu voir, ton magasin n'est toujours pas sur pieds. Tu prendras quelque chose Ă  boire ? J'ai que du thĂ© Ă  alla dans la cuisine,sortit une nouvelle tasse, et la remplit aussitĂŽt. Cette derniĂšre se mit Ă  planer, jusqu'Ă  se qu'Oliver la doute qu'il soit meilleur qu'avant, mais allons, si je n'ai pas le deux amis, avaient visiblement pour habitude, de toujours s'envoyer des pics, sans les prendre vraiment au alors, il parait que tu as besoin de moi ? C'est fou mais en cinq ans c'est la premiĂšre fois que tu me demandes de l'aide non ?-c'est vrai, mais habituellement je n'ai que ma vie entre mes mains. Laisse moi te prĂ©senter n'avait pas bougĂ©e. toujours cloitrĂ© dans son lit, elle avait prĂ©fĂ©rĂ©e restĂ©e discrĂšte, jusqu'au mot d'ordre de Taylor. AprĂšs avoir entendu son nom, elle dĂ©crispa son poing, avant de se relever en se frottant les yeux. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Dim 6 Mai - 2240 Un peu nerveuse, la jeune sorciĂšre sortit du lit et alla se poster prĂšs de Taylor, sa baguette toujours Ă  la main. C'Ă©tait donc lui le meilleur ami... Era le dĂ©visagea aprĂšs l'avoir saluĂ© timidement. Grand, blond, sĂ»r de lui. Physiquement impressionnant, Taylor paraissait affaiblit Ă  cĂŽtĂ© de la carrure de son ami. - Era, je te prĂ©sente Oliver Purple. Oliver, EnchantĂ©e de faire votre tendit une main vers le nouveau venu mais celui-ci ne la lui serra pas. La jeune lionne reposa alors son bras contre son corps, se rappelant la mĂ©fiance de Taylor lors de leur premiĂšre rencontre. Il devait Ă©videmment en ĂȘtre de mĂȘme avec Oliver... Ils ne se connaissaient pas encore, comment pourrait-il avoir confiance ? La jeune femme observa les deux hommes qui se tenaient Ă  cĂŽtĂ© d'elle. Ils semblaient heureux de se retrouver, et commençaient Ă  parler de leur tenue vestimentaire en plaisantant. De jeux de mots en franche rigolade, Taylor lui apparu soudain sous un nouveau jour. Il avait retrouvĂ© l'ami qu'il cherchait depuis longtemps, et malgrĂ© la fatigue qui le tiraillait, elle pu constater qu'il semblait soulagĂ© et heureux. La jeune femme se sentait un peu stupide Ă  rester plantĂ©e lĂ , et prĂ©fĂ©ra ne pas gĂącher leur retrouvailles. - Je vais aller prĂ©parer quelque chose Ă  manger. Vous avez peut-ĂȘtre faim ? dit-elle Ă  l'attention d'Oliver. Mais sans attendre de rĂ©ponse elle fonça Ă  la cuisine. Elle sortit du placard les quelques brioches qui restaient, et le pot de confiture d'abricot entamĂ©. Des Ă©clats de rire lui provenaient du salon tandis qu'elle s'appliquait Ă  Ă©taler une gĂ©nĂ©reuse couche de confiture sur chaque brioche. Un bien maigre petit dĂ©jeuner, mais ils devraient se contenter de cela. Combien de temps seraient-ils enfermĂ©s ici ? Era n'en savait rien, et la question disparut de sa mĂ©moire aussi rapidement qu'elle Ă©tait venue. Son plateau terminĂ©, elle alla retrouver les deux hommes qui Ă©taient Ă  prĂ©sent installĂ©s dans les fauteuils un peu dĂ©foncĂ©s de la petite chaumiĂšre. Le ton avait changĂ©. Les deux amis semblaient parler sĂ©rieusement. Era ne capta que la derniĂšre phrase du vagabond. - ... voilĂ  pourquoi je t'ai demandĂ© de venir. Tu comprends ? Oliver s'Ă©tait redressĂ© dans le fauteuil et tortillait d'un air distrait sa moustache blonde. Il s'apprĂȘtait Ă  rĂ©pondre quand il vit Era dĂ©poser le plateau sur la table. Sans savoir pourquoi, elle se sentait mal Ă  l'aise en prĂ©sence d'Oliver. Il cherchait manifestement Ă  la cerner, mais la jeune lionne se crispait dĂšs qu'elle se sentait observĂ©e. Elle dĂ©tourna alors le regard et attrapa une brioche. - Si je dĂ©range je peux sortir. Vous devez avoir beaucoup de choses Ă  vous dire. InvitĂ© Re Vagabondage en EcosseInvitĂ©, le Lun 7 Mai - 009 2prĂ©cĂ©demmentEra Prewette, la jeune femme semblait Ă  l’aguait lorsqu'elle vint se prĂ©senter. Elle Ă©tait plutĂŽt jolie, un regard acĂ©rĂ© bien que peu sĂ»r d'elle sur le moment. AprĂšs tout, elle venait d'ĂȘtre rĂ©veillĂ©e. Devant les deux compĂšres qui ne faisait que plaisanter, elle se sentie visiblement de trop et disparut dans la en vint alors aux faits, expliquant comment il s'Ă©tait retrouvĂ© face Ă  des mangemorts dans les Highlands et avait due s'enfuir avec Era. Oliver ne comprenait pas vraiment ce qu'il attendait de lui, mais il avait bien fait de l'appeler, Ă  eux deux, trois maintenant, ils seraient difficiles Ă  capturer. Dans sa tĂȘte l'analyse de la situation faisait rage, les donnĂ©es s'accumulant. La petite Era Ă©tait visiblement devenue sa protĂ©gĂ©e. En fin de compte s'Ă©tait pour elle qu'il avait fait venir l'enchanteur. - ... voilĂ  pourquoi je t'ai demandĂ© de venir. Tu comprends ? C'est alors que la jeune femme entra, un plateau dans les mains. La dĂ©posant sur la table, leurs yeux se croisĂšrent briĂšvement et Oliver comprit que ce qu'il avait pris pour un manque d'assurance Ă©tait en fait de la mĂ©fiance. L'enseignement de Taylor laissait sa marque... Le sorcier blond l'observa prendre une part de brioche puis se proposer de disparaĂźtre. *beaucoup de chose Ă  nous dire, c'est sĂ»r mais dans l'immĂ©diat, une seule.* -non, bien sĂ»r que non, je viens de vous rencontrer ma cher la moindre des curiositĂ©s serait de vouloir en savoir un peu plus. Votre petit dĂ©jeuner Ă  l'air dĂ©licieux, mais je prendrais bien un peu de sucre avec mon thĂ©, si bous avez...Oliver et Taylor croisĂšrent leurs regards une fraction de seconde tandis qu'era s'en allait de nouveau dans la cuisine. -Allons droit au but, je t'aiderai dans ta quĂȘte le temps qu'il faudra, mais une fois fini, ce sera Ă  toi de m'accompagner, ce ne sera pas de tout repos non plus...Les deux sorciers se dĂ©visagĂšrent et alors qu'Era rĂ©apparaissait, une sucriĂšre Ă  la main, Taylor acquiesça d'un hochement de tĂȘte. Ce qu'Oliver ignora, se tournant vers Era. -Ha, c'est parfait, merci bien. Dit-il en se servant du sucre. Assied toi je t'en prie, tu es ici chez toi il me s'exĂ©cuta et les trois compagnons mangĂšrent en silence, apprĂ©ciant le moment simple mais agrĂ©able des retrouvailles et de la bonne nourriture. A tour de rĂŽle, chacun observait l'autre. Cette situation Ă©tait peu commune, mais Oliver se sentait bien et n'en Ă©prouvait aucune Ă©dition par Oliver Purple le Ven 6 DĂ©c - 905, Ă©ditĂ© 3 fois Taylor MalĂ«anSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor MalĂ«an, le Lun 7 Mai - 1033 Trois Ă  table, dans le silence le plus complet, la situation fut assez vite, gĂȘnante. Les habitants Ă©taient tous deux trĂšs fatiguĂ©s de leur long pĂ©riple, mais Taylor voulait mettre les choses au clair, et le plus vite possible. C'Ă©tait d'une importance capitale. Ne voulant pas prendre des pincettes, il fallait ĂȘtre rapide et maintenant que nous sommes tous les trois rĂ©unis, je vais vous expliquer ce que j'avais en tĂȘte en faisant venir Oliver. Era, tu n'ais pas sans savoir qu'il est le seul ami que je me suis fait, mais ce que tu ignore, c'est qu'il est aussi mon plus grand rival. Cet espĂšce de vikings moustachue, est bel et bien le seul mage capable de me faire frĂ©mir en eut un petit gloussement, puis il sourit ? Je te bas quand tu veux poulet !-Et bien justement. Si je t'ai appelĂ© l'ami, c'est pour cette raison. La jolie demoiselle que tu vois lĂ  sort tout juste de son Ă©cole, et part un heureux hasard, nous avons Ă©tĂ© amenĂ© Ă  nous ce temps je veille sur elle, et j'ai fini par m'y attacher, et c'est lĂ  que tu intervient. Je veux que tu m'aides Ă  l'entraĂźner. Bien sĂ»r cela n'est qu'une partie de la raison de ta venue. Si les mangemorts nous collent au train c'est parce qu'on vise la mĂȘme relique. C'est long a expliquer maintenant, mais il me la faut absolument. Si tu peux te concentrer sur notre protection et la formation d'Era, je pourrais quand Ă  moi, me concentrer sur comment manƓuvrer ces foutus encapuchonnĂ©s. L'enchanteur leva les yeux de sur la jeune fille, pour les placer dans le champ de vision du une semaine, nous devrions pouvoir plier ça. Alors j'espĂšre que tu as un peu de temps Ă  m'accorder. AprĂšs cela, je serais tout Ă  toi, pour le mĂȘme nombre de jour, et sans grand blond se tripotait la moustache, l'air songeur. Ses yeux vacillaient entre son ami et la jolie rousse, comme s'il regardait un match de ping pong de haut niveau, et qu'il suivait la balle des yeux. Il se racla la gorge, posa son poing sur la table et dit-Alors c'est donc ça ? Tu t'es trouvĂ© une amourette, et tu veux m'engager pour lui apprendre Ă  combattre ? Et bah alors tu n'es plus capable de le faire toi mĂȘme ou quoi ? J'ai du boulot moi tu le sais. Mais soit, en cinq ans, j'avais oubliĂ© comme il Ă©tait bon que tu me tapes sur les nerfs. Je vais vous aider. On commence demain, vu ta tronche, va dormir, aucun somnombule n'est jamais venu Ă  bout dun mangemort... dit le sorcier, pris d'un fou rire allĂ© pour le mieux, selon son plan. Demain, connaissant Purple, l'entrainement commencerait Ă  l'aube, et ne se terminerait qu'au couchĂ©. Durant de longues annĂ©es ils avaient travaillĂ©s comme ça, et ce n'Ă©tait que depuis peu de temps que le vagabond connaissait le mot "repos". L'entrainement serait rude, mais Taylor Ă©tait sĂ»r, que la petite lionne saurait s'en ne parlait pas, restant passive et totalement spectatrice de ce qui allait lui arriver elle plaçait une confiance aveugle en son nouvel ami, et savait qu'au final, la rendre plus forte Ă©tait la meilleure chose Ă  faire. Cependant dans un petit coin de sa tĂȘte, elle ne put s'empĂȘcher de penser que pour elle aussi, tout semblait se concrĂ©tiser. En effet, elle Ă©tait rĂ©uni avec l'homme qu'elle aimait, dans sa maison, recevant le seul ami de son "compagnon". prĂ©sentation forcĂ©e ou non, il y avait eu prĂ©sentation, et ça ne semblait pas dĂ©ranger Taylor plus que ça, que son ami la nomme son "amourette".Il Ă©tait encore tĂŽt. La petite pendule dans le salon pointait les huit heures du matin. AprĂšs avoir finit sa tasse de thĂ©, le vagabond se leva et rangea un peu le n'auras qu'Ă  te poser quelque part par lĂ  ce soir. Je te laisse la joie de rĂ©activer tous mes piĂšges, nous allons nous coucher. Elle a besoin de repos avant demain et moi, ça fait trois jours que je persiste avec moins de six heures de sommeil, si tu veux me reconnaitre demain, je dois lui fit un signe du pouce, montrant son t'en fait pas, je veille au grain, comme d' Era, nous allons nous soudain de ses rĂȘves, la jeune fille encore assise Ă  table finit de somnoler. Elle rejoignit son ami, lui attrapa la main, et tous deux disparurent dans la pĂ©nombre du chalet, dans un petit Bonne Nuit !Ils allĂšrent directement dans la chambre, oĂč le lit trĂŽnait en son centre. Alors, pendant que Taylor se dĂ©shabiller, Era eu le premier reflex prĂ©ventif de ça vie. Elle dĂ©posa sa baguette sous son oreiller, puis se coucha, les yeux rivĂ©s sur le torse de l'homme, qui dĂ©sormais laissait apparaitre, toutes ces brĂ»lures et que tu ne m'en veux pas de faire appelle Ă  lui, mais c'est vraiment la seule personne en qui je peux avoir confiance. Dans une semaine, nous pourrons vivre enfin plus calmement, je serais serein, tout aussi, et peut ĂȘtre pourrons nous prendre la peine d'aller enfin nous chercher un animal de compagnie. Tout ça sera vite rĂ©glĂ©, je te le oublies que tu lui Ă  promis une semaine pour lui vrai, mais ce n'est pas un oubli, j'ai prĂ©cisĂ© que je garderais mais nuits, tout ça dans le but de venir te voir chaque jours, prendre soins de toi et vĂ©rifier que tu ailles bien. Il y'a moins d'une semaine tu m'as demandĂ© si je voulais de toi, aujourd'hui ma rĂ©ponse est oui. Je sais que tu as toutes les capacitĂ©s nĂ©cessaire, et quand Purple partiras, tu seras en mesure de te dĂ©fendre mĂȘme seule. Je sais que j'ai beaucoup fait changer ta vie, et d'avance je m'en excuse. Alors pour me faire pardonner, aprĂšs ma dette payer, nous aurons une conversation sur ce que nous allons faire. Je n'ai plus trĂšs envie de te quitter, et j'imagine que toi non prĂȘt Ă  tomber de sommeil, le vagabond se coucha, porta Era contre son torse et l’enveloppa de ses bras. Il l'embrassa sur le allons devoir dĂ©cider d'Ă  quoi ressemblera notre futur maintenant. Au moins pour le temps que ça fatiguĂ©e pour rester Ă©veillĂ©e, la jeune rouquine s'Ă©tait dĂ©jĂ  endormie, au chaud, dans le creux de l'Ă©paule de son compagnon. Un bruit sourd retentit. Oliver venait de rerentrer dans la maison, il venait sans doute de finir de rĂ©activer les piĂšges. RassurĂ© de le savoir parmi eux, pour la premiĂšre fois en trois jours, Taylor ferma les deux yeux pour dormir. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 1537 Era se rĂ©veilla quelques heures plus tard comme elle s'Ă©tait endormie, contre le torse brĂ»lant de Taylor. Il dormait d'un sommeil profond, le visage lisse de toute inquiĂ©tude. PrĂ©cautionneusement la jeune sorciĂšre se retira des bras du vagabond, attrapa sa baguette toujours cachĂ©e sous l'oreiller, et se leva. Elle gagna la piĂšce principale de la petite maisonnette, mais Oliver ne s'y trouvait pas. Elle fit rapidement le tour du chalet, mais il n'Ă©tait manifestement pas lĂ . SĂ»rement devait-il ĂȘtre dehors en train de surveiller les environs ou de s'imprĂ©gner des lieux en vu du prochain entraĂźnement. La jolie rousse se sentait prĂȘte, bien que les connaissances magiques de son nouveau maĂźtre l'impressionnaient au plus haut point. Ne tenant pas en place, elle retourna Ă  la cuisine prĂ©parer du thĂ©. Elle n'eut le temps de boire qu'une seule gorgĂ©e avant qu'Oliver n'apparaisse sur le seuil de la porte. Elle le salua d'un sourire avant de poser sa tasse fumante sur la table qui croulait Ă  prĂ©sent sous de nombreux parchemins et livres. - Enfin levĂ©e ! Si vous ĂȘtes prĂȘte, je vous attends Ă  l'extĂ©rieur. Autant ne pas perdre de ton Ă©tait donnĂ©. Le visage d'Era devint pĂąle en une fraction de seconde. Il ne rigolait pas, Taylor l'avait prĂ©venu... - J'... J' ressortit de la cuisine, et Era entendit la porte d'entrĂ©e s'ouvrir puis se refermer dans un grincement. Elle fit couler de l'eau dans l'Ă©vier avant de s'en asperger le visage. Elle se sentait maintenant prĂȘte. PrĂȘte Ă  apprendre. PrĂȘte Ă  combattre. PrĂȘte Ă  voir de quoi Oliver Ă©tait capable. PrĂȘte Ă  prouver ses capacitĂ©s. Jetant un dernier coup d'oeil Ă  Taylor qui dormait toujours dans la chambre, elle gagna ensuite l'entrĂ©e du chalet. Oliver l'attendait prĂšs d'un arbre un peu plus loin. L'air Ă©tait doux, le soleil Ă©tait masquĂ© grĂące Ă  la forĂȘt luxuriante, ne projetant que quelques rayons que les arbres ne pouvaient filtrer Ă  travers leurs feuilles. Cette vision fit remonter des souvenirs dans la tĂȘte de la jeune lionne. Elle n'Ă©tait alors encore qu'une enfant innocente et naĂŻve, et elle s'amusait naturellement avec la nature qui l'entourait... Tiens ! Un bon point pour elle ! Oliver avait du faire le tour des lieux, certes, mais Era connaissait le coin comme sa poche, et elle Ă©tait persuadĂ©e que ça lui servirait dans les minutes Ă  venir. Elle chassa de sa tĂȘte son souvenir enfantin et s'approcha d'Oliver, baguette fermement tenue dans sa Je suis prĂȘte. Quelles sont vos rĂšgles ? InvitĂ© Re Vagabondage en EcosseInvitĂ©, le Lun 7 Mai - 1939 3prĂ©cĂ©demmentComme Ă  son habitude, Oliver s'Ă©tait Ă©veillĂ© sans mal dĂšs que les premiers rayons de soleil filtrant Ă  travers la fenĂȘtre vinrent lui caresser le visage. Il mit sa baguette contre son oreille droite et l'enchanta pour rendre son ouĂŻe beaucoup plus fine. Ce sort n'Ă©tait pas sans danger, l'oreille interne Ă©tant susceptible de subir des lĂ©sions irrĂ©versibles si un son trop fort venait Ă  ĂȘtre Ă©mis. Cependant, la maisonnette Ă©tait calme et ceci lui permit de constater les respirations lentes et rĂ©guliĂšres de ses camarades, s'assurant du sommeil de ceux-ci. Il sortit alors et fouilla ses poches d'oĂč il dĂ©gagea la latte de bois cerclĂ©e d'alliage contenant ses parchemins, et une bourse enchantĂ©e d'oĂč il sortit un chaudron miniature... Il enchanta son chaudron pour lui redonner une taille normal et en sortit des vivres qu’il se mit Ă  cuisiner. Quand le petit chaudron fut posĂ© sur un feu fraichement allumĂ© avec un bouillon consistant Ă  l'intĂ©rieur, l'enchanteur se dĂ©cida enfin a faire prendre Ă  la latte de bois sa forme originale, un coffret Ă  documents. Il en sortit plusieurs feuilles de diffĂ©rents voulait la former pour survivre, Oliver allait la faire survivre pour la fois tous les documents prĂ©parĂ©s et son petit dĂ©jeunĂ© copieusement ingurgitĂ©, il pĂ©nĂ©tra Ă  l'intĂ©rieur et sans un bruit, se rendit devant la chambre de Taylor. A l'aide d'un petit couteau destinĂ© Ă  prĂ©parer des ingrĂ©dients pour potion, il prĂ©leva un copeau de la porte. Sur son auriculaire gauche, un anneau composĂ© de diffĂ©rents cerclages de mĂ©taux entremĂȘlĂ©s formait en son sommĂ© une boule de fil. De sa baguette, il toucha l'anneau dont la boule se desserra pour que les fils forment un petit rĂ©ceptacle oĂč Oliver plaça le copeau avant d'enchanter la porte. C'Ă©tait l'anneau de SĂ©passur Kesalfas, un enchanteur du XVIIĂšme siĂšcle trĂšs douĂ© mais peu sĂ»r de lui dont les Ɠuvres furent toutes ignorĂ©es hormis cet anneau qui a le pouvoir de se lier Ă  un objet, signalant au porteur au moment oĂč celle-ci s'active, la prochaine forme de magie utilisĂ© sur l'objet. Ainsi SĂ©pasur avait rĂ©ussi Ă  reprendre un peu confiance en lui une fois cette crĂ©ation fini, car elle lui permettait de contrĂŽler le bon dĂ©roulement de ses enchantements. De toutes les reliques qu'Oliver a en sa possession, c'est la premiĂšre qu'il trouva, dans l'enceinte mĂȘme de Poudlard lors de sa quatriĂšme le temps Ă©tait comptĂ©, il fallait faire vite. Il enfourcha son ballet et pris le document le plus grand qu'il avait sortit. Il s'ensorcela de nouveau les yeux, le voile opaque cachant ses pupilles et sillonna pendant prĂšs d'une heure et demi une bande de forĂȘt de long en large. Connaissant Taylor, la maison n'Ă©tait pas connue de l'ennemi, et ceux-ci en ayant aprĂšs lui et non Era, Oliver dĂ©duisit facilement que cette propriĂ©tĂ© devait ĂȘtre la sienne. Une fois le repĂ©rage fini. Il annula l'enchantement qui entravait ses yeux pour constater que son grand parchemin Ă©tait Ă  prĂ©sent Ă  l'Ă©ffigie d'une carte de la rĂ©gion. De tout ses parchemins, celui-lĂ  Ă©tait le plus coĂ»teux et le plus long Ă  rĂ©aliser.... Il en possĂ©dait trĂšs peu et encore moins de sorcier en possĂ©dait tout court. Les enchantements pour le confectionner Ă©tant trĂšs complexe et pouvant gĂącher en un instant des mois de prĂ©paration. Cependant, lorsqu'un tel parchemin Ă©tait arrivĂ© Ă  maturation, et qu'il Ă©tait "imprĂ©gnĂ©" d'un lieu, il Ă©tait possible d'enchanter ce lieu directement sur le parchemin. Oliver n'avait qu'une semaine et la mise en place de l'exercice d'aujourd'hui par un autre moyen aurait pris un Ă  deux jours. Avec cette page, il en aurait pour deux heures. Des piĂšges furent mis en place, aux extrĂ©mitĂ©s les plus lointaines, c'Ă©tait des piĂšges simples. Puis des piĂšges compliquĂ©s. Et plus en s'enfonçait, plus la difficultĂ© augmentait. Des piĂšges cachĂ©s dans d'autres, des piĂšges qui Ă©tait tout simplement des leurres. Au dessus des arbres, il avait refait un tour des lieux et avait marquĂ© les endroits les plus facilement praticables par des piĂšges beaucoup plus nombreux. Aux endroits les mieux protĂ©gĂ©s, il avait laissĂ© des coffrets avec de maigres vivres. Puis il s'Ă©tait dirigĂ© vers la maison. En entrant, il la vit dĂ©jeuner et aprĂšs l'avoir saluĂ©e, il suis prĂȘte, quelles sont vos rĂšgles ? Oliver la fixa pour la premiĂšre fois et malgrĂ© sa gĂȘne Ă©vidente, la jeune Era se faisait violence pour soutenir le regard de son nouveau mentor. -En effet, bien agrippĂ©e Ă  ta baguette, l'air... dĂ©terminĂ©e ? Tu dois ĂȘtre prĂȘte... mais pourquoi ?Oliver vit Ă  son expression, qu'elle sentait que quelque chose se tramait, mais n'en cernait pas encore la nature. -Ben... Pour l'entraĂźnement. dit-elle, ce qui arracha une sourire Ă  pour l'entrainement, as-tu bien dĂ©jeunĂ© ?[color=47D1CC -Suffisamment...[/color]-Suffisamment pour ? -Pour tenir jusqu'Ă  midi...Le ton de la jeune femme semblait monter, Oliver en afficha un nouveau sourire, conscient de l'agacement engendrĂ©. Il savait que Taylor avait dĂ» lui apprendre de bon trucs pour se battre et les base en vitesse. Ce qu'il oubliait, c'Ă©tait que tous n'avait pas sa faculter Ă  appliquer tout ce qui doit l'ĂȘtre et en temps voulu sans entrainement marquant ou rĂ©gulier. -Je t'Ă©nerve hein ?-Non, pas du...-C'est bien, ça te sera utile... ou pas. Viens avec moi sur le balai...La jeune femme planta son regard dans celui d'Oliver, pour la premiĂšre fois inquisitrice. -Ne me regarde pas comme ça, ça fait partie de l'entraĂźnement. Tu viens ou tu reste ? Et elle se dĂ©cida Ă  monter, Oliver lui banda les yeux sans qu'elle ne protesta et fila aussi rapidement que son ballait le pouvait, jusqu'aux abords du terrain qu'il avait dĂ©limitĂ© prĂ©alablement. Elle regarda alentours un fois sa cĂ©citĂ© fini et sembla vite prendre ses marques. -Je vais ĂȘtre concis, je n'aime pas les grand discours Ă  la Taylor. Je sais que magiquement parlant t'as du potentiel et le connaissant il Ă  dĂ» t'aider Ă  le dĂ©velopper -C'est...-Je ne demande pas de rĂ©ponse, le temps est comptĂ© tu devrais Ă©couter, c'est souvent plus instructif que de parler. Cette fois elle semblait vraiment a dĂ» te parler aussi des rĂšgles de survie de base...Il fit mine d'attendre une rĂ©ponse et voyant qu'elle gardait le silence, il sourit, hochant lĂ©gĂšrement la aujourd'hui on va voir si tu t'en sors. Je t'ai demandĂ© si tu avais bien mangĂ© car nous sommes Ă  deux jours de course Ă  pieds de la maison et un et demi de marche. Si tu ne m'as pas dĂ©mentit, c'est que Taylor t'as bien appris les rĂšgles de base. Economise ton Ă©nergie et utilise ta tĂȘte. Il est interdit de transplaner et de voler. Tout le reste est autorisĂ©. Pour finir, on va te mettre en situation, c'est Ă  cause de mangemort que tu dois te renforcer ? Alors je jouerai ce rĂŽle aujourd'hui. Cache toi, piĂšge moi si tu le peux, efface tes traces, créé en d'autres. Purple laissa Era partir en avant et revĂȘtit une cape de mangemort. N'Ă©tant pas concernĂ© par les rĂšgles, ce qu'il n'avait pas prĂ©cisĂ©, il prit son ballait et fonça pour la localiser. Une fois fait, il attendit qu'elle approche d'un piĂšge. A ce moment il sauta du ballait pour atterrir juste devant elle, mĂ©connaissable en mangemort, la rĂ©action de la jeune femme ne se fit pas attendre. Dans un premier temps ses traits se dĂ©figurĂšrent, incarnant la terreur. Avant qu'elle ne puisse lever sa baguette, un expelliarmus informulĂ© l'avait fait sauter de ses mains. Dans un mouvement de recule, un cliquetis se fit entendre mais elle ne le perçut pas oĂč n'en fit pas mine et elle se crispa lorsque le mage leva sa baguette et qu'un Ă©clair passa juste au dessus de son Ă©paule. Elle se retourna et sursauta constatant un tronc en lĂ©vitation d'au moins une tonne juste derriĂšre elle. En se retournant un air interrogatif sur le visage, Oliver pris sa voix la plus menaçante et prononça distinctement le sort d'Avada Kedavra. L'Ă©clair vert prit la mĂȘme direction que le Wingardium leviosa et ne toucha pas la jeune sorciĂšre. Par trois fois en trois seconde, son corps lui avait signalĂ© une mort certaine. Ses jambes flagellaires et elle s'assit sur le tronc qui venait de s'Ă©craser derriĂšre elle. Oliver enleva la capuche alors qu'elle se tenait le visage. -Taylor t'as parlĂ© des bases, il ne te les avait pas montrĂ© n'est-ce pas ? On peut savoir affronter la peur sans pour autant la dompter. Le problĂšme c'est que pour vivre dans un monde de combat, il faut la dompter. Car si elle te prend par surprise, tu est morte. Cette forĂȘt est truffĂ© de piĂšge, gĂšre la faim et ton Ă©nergie. Evite les embuches et rentre Ă  la maison saine et sauve. Je ne te pourchasserais plus, plus pour le moment. Si demain soir tu n'es pas rentrĂ©, vive ou morte, je rentre chez moi, tu auras Ă©tĂ© trop longue. GĂšre ton temps comme tu le veux, sache qu'il est possible d'arriver dans les temps et dormir ce soir, libre Ă  toi de choisir, mais sache que la nuit, bien qu'ayant de nombreux atout, se rĂ©vĂšle souvent Ă  double tranchant. Tu dois te sentir faible aprĂšs ce traquenard et un repas si maigre, c'est ce, il s'abaissĂąt, elle le regarda mais il ne fit mĂȘme pas mine de la remarquer en tant que personne. Il passa deux doigts dans les cheveux de la jeune femme et en arracha trois alors qu'il se relevait, faisait volte face et partait sans laisser de trace.*Maintenant je vais pouvoir t'observer...*suivantDerniĂšre Ă©dition par Oliver Purple le Ven 6 DĂ©c - 910, Ă©ditĂ© 2 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 2214 Oliver venait de partir, laissant la jeune sorciĂšre digĂ©rer l'Ă©preuve qui l'attendait. Il ne fallait pas perdre de temps. Elle se leva, sa baguette toujours tendue devant elle, et observa l'endroit oĂč elle se trouvait. *Ca me dit quelque chose. Je suis sĂ»re d'ĂȘtre dĂ©jĂ  venue ici...*Le soleil Ă©tait haut dans le ciel, une lĂ©gĂšre brise venait lui caresser le visage. De quel cĂŽtĂ© se trouvait le chalet ? *RĂ©flĂ©chis, allez. Il ne peut pas t'avoir ici !* La jeune lionne sentit la panique la gagner peu Ă  peu. Elle marchait rapidement, revenant sans cesse Ă  son point de dĂ©part, sĂ»re de se tromper de direction Ă  chaque fois. - Bon, c'est pas comme ça que je vais rentrer. T'es pas bĂȘte, alors rĂ©flĂ©chis ! Elle se parlait Ă  elle-mĂȘme dans un murmure. Comme si sortir les mots de sa bouche Ă©tait semblable Ă  les coucher sur du papier, et lui permettait d'y voir plus clair. - Dans un premier temps, situer la maison. Je connais cette forĂȘt sur le bout des doigts, il faut juste que je me souvienne... Elle s'approcha d'un arbre et en caressa l'Ă©corce. Les yeux fermĂ©s, elle parvenait Ă  sentir la sĂšve s'Ă©couler dans l'arbre plein de vie. TĂątonnant millimĂštres par millimĂštres, elle sentit enfin la mousse sous ses doigts. Le nord ! La maison se trouvait dans cette direction ! Ragaillardie, un sourire aux lĂšvres, elle empoigna plus vivement sa baguette avant de lancer un "pointe au nord". La baguette tourna un moment sur elle-mĂȘme avant de s'immobiliser sur sa gauche. Plus sĂ»re d'elle maintenant qu'elle savait dans quelle direction aller, la jeune sorciĂšre se mit Ă  courir. Elle Ă©tait certaine qu'Oliver l'observait, mais c'Ă©tait lĂ  le but du jeu... La jeune femme ralentit sa course et prĂ©fĂ©ra marcher. S'Ă©conomiser... elle avait dĂ©jĂ  oubliĂ©. Aux aguets, elle se mĂ©fiait du moindre piaillement d'oiseau, de la moindre feuille qui tombait au sol, de la moindre brindille qui craquait sous ses pieds... Oliver l'avait piĂ©gĂ© dĂšs le dĂ©but. Il Ă©tait Ă©videmment qu'il avait semĂ© le parcours d'embĂ»ches. Era les apprĂ©hendait. Il lui faudrait agir rapidement, la rĂ©flexion ne serait pas son alliĂ©e cette fois, elle n'en aurait probablement pas le temps. Elle marcha longtemps dans un rythme soutenu. Elle avait perdu toute notion du temps, se maudissant d'avoir laissĂ© sa montre dans la salle de bain la veille au soir... VoilĂ  qui compliquait un peu plus sa tĂąche. MĂȘme si le soleil n'Ă©tait pas directement visible, Era savait que la journĂ©e commençait Ă  toucher Ă  sa fin. La forĂȘt si agrĂ©able bien que stressante en cette situation, prenait ses allures de bois hantĂ©s. La pĂ©nombre gagnait peu Ă  peu du terrain, et Era redoubla de vigilance.*La nuit, tous les coups sont permis.* Les oiseaux ne chantaient plus, la brise avait cessĂ© de caresser le visage de la jeune sorciĂšre, et l'air devenait plus froid. On entendait plus que la respiration saccadĂ©e de la jolie rousse dans la forĂȘt tranquille. Tranquille... Justement. Era s'immobilisa soudain, tentant d'apercevoir le prochain piĂšge d'Oliver. Quelque chose clochait, elle le sentait, mais ne parvenait pas Ă  l'identifier. TiraillĂ©e entre l'envie de continuer son chemin pour rentrer rapidement, et celle de ne pas bouger de peur de subir les consĂ©quences d'un nouveau malĂ©fice de son maĂźtre, Era se mit Ă  trembler. L'Ă©nervement prenait le dessus, mais elle se calma rapidement. *Je n'ai pas le droit Ă  l'erreur ! Une seule chance...*Elle inspira profondĂ©ment plusieurs fois et usa Ă  nouveau du sort des quatre points. Elle Ă©tait dans la bonne direction. Mais elle avança d'Ă  peine deux pas et se retrouva suspendue par la cheville, en totale lĂ©vitation au dessus du sol qui s'Ă©tait ouvert en une brĂšche suffisamment profonde pour l'engloutir sans qu'elle ne puisse jamais revenir. Ses cheveux pendaient devant les yeux de la jeune femme qui hurlait de terreur. Elle n'osait plus bouger d'un pouce, attendant que le sortilĂšge de levicorpus prenne fin. Son cerveau travaillait Ă  toute allure. Comment sortir de ce traquenard ? Qu'est ce qu'Oliver avait pu prĂ©parer ? Elle ne connaissait pas assez les mĂ©thodes de travail de son nouveau maĂźtre pour avoir de quoi les analyser. Elle le savait fort et intelligent. L'entraĂźnement Ă©tait basĂ© sur la dĂ©fense de la jeune femme. Elle exploita alors cette piste. Le sang qui lui montait Ă  la tĂȘte faisait rĂ©sonner son coeur dans ses oreilles dans un battement dĂ©sagrĂ©able et sourd, l'empĂȘchant de rĂ©flĂ©chir convenablement. En rouvrant les yeux, la jeune femme se sentit faiblir dangereusement. Le trou dans la terre s'Ă©tait Ă©largi. Un trou sans fin se prĂ©parait Ă  la happer dĂšs qu'elle tomberait au sol. Elle n'avait pas beaucoup de solutions... Soit attendre l'annulation du sortilĂšge et tenter de se rattraper au dernier moment, soit annuler elle-mĂȘme le sort et risquer alors la chute sans fin... Le temps filait. Cela faisait dĂ©jĂ  dix minutes que la jeune femme Ă©tait suspendue par la cheville, et elle ne parvenait pas Ă  se dĂ©cider. C'Ă©tait du temps perdu... Alors tentant le tout pour le tout, elle mit fin au sortilĂšge levicorpus et ferma les yeux, s'attendant Ă  sombrer dans le nĂ©ant. Mais il n'en fut rien. Elle tomba lourdement sur le sol et sa tĂȘte vint heurter un petit mĂ©daillon. En l'inclinant, le mĂ©daillon laissa paraĂźtre une nouvelle brĂšche dans l'arbre qu'elle visait. Un trompe l'oeil... Une projection. Elle s'Ă©tait faite avoir une seconde fois ! Pestant contre elle-mĂȘme du temps qu'elle avait perdu, elle reprit sa route vers le nord, en direction de la maison, aprĂšs avoir allumĂ© sa baguette d'un lumos et avoir fourrĂ© le mĂ©daillon magique dans la poche de son jean. Des larmes de fatigue coulaient silencieusement sur ses joues rosies par le froid. Elle trĂ©bucha plusieurs fois, se prenant les pieds dans des racines et dans diverses roches. La nuit Ă©tait Ă  prĂ©sent totalement tombĂ©e. Son estomac grognait mais Era n'y fit pas attention. Elle voulait rentrer au plus vite, que cet entraĂźnement cauchemardesque prenne fin rapidement. Era dĂ©boucha sur une petite clairiĂšre illuminĂ©e par la lune. Ses yeux s'illuminĂšrent alors. Cette clairiĂšre elle la connaissait, et surtout elle s'en souvenait ! Lorsqu'elle avait 8 ou 9 ans c'Ă©tait ici qu'elle s'Ă©tait perdue, rendant fous d'inquiĂ©tude ses parents. Elle vit au loin l'entrĂ©e du sous bois qu'elle cherchait et qui la conduirait Ă  coup sĂ»r Ă  la maison dans Ă  peine quelques heures. Elle s'avança Ă  vive allure dans ce puits de lumiĂšre nocturne, jusqu'Ă  ce qu'un Ă©clair rouge vienne lui frĂŽler l'oreille. Era se baissa alors. Les sorts fusaient sans s'arrĂȘter, la jeune femme roula sur le sol, se redressa, bondit au dessus des sortilĂšges, s’aplatit Ă  nouveau dans l'herbe... Elle Ă©tait Ă©puisĂ©e, mais manifestement pas la personne qui l'attaquait. Prenant ses jambes Ă  son cou elle battit en retraite et couru se rĂ©fugier derriĂšre un arbre. Les sorts frappaient le pauvre roi de la forĂȘt sans rĂ©pit, cherchant Ă  creuser un trou Ă  travers l'Ă©corce pour parvenir Ă  leur victime. - StupĂ©fix ! Era avait surgit de derriĂšre l'arbre et visait l'endroit d'oĂč semblait provenir l'attaque. Les Ă©clairs cessĂšrent aussitĂŽt. Toujours mĂ©fiante, Era observa l'invisible. Une silhouette encapuchonnĂ©e sortit des tĂ©nĂšbres et avançait rapidement en flottant dans les airs. Le sang d'Era se glaça Ă  la vue des mains putrĂ©fiĂ©es de son adversaire qu'elle reconnu aussitĂŽt. Le peu de chaleur qui habitait son corps semblait la quitter peu Ă  peu. Elle fut envahie de tristesse et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il faisait maintenant un froid glacial et la crĂ©ature s'approchait toujours plus prĂšs dans un murmure rauque. La jeune femme Ă©tait figĂ©e d'horreur, mais elle n'oublia pas son objectif pour autant. Elle rassembla ses forces et pensa aussi fort qu'elle le pu Ă  Taylor qui l'attendait Ă  la maison. Elle se remĂ©mora leurs conversations, leurs promesses de se construire un avenir Ă  deux. Elle ferma les yeux sur ce souvenir si puissant et fort et lança dans un hurlement - Spero Patronum ! Une forme argentĂ©e sortit de la baguette d'Era. Un cheval, imposant, fort et puissant, Ă  l'image d'un immense percheron, prit lentement forme et se prĂ©cipita en galopant dans la nuit sur le dĂ©traqueur. La silhouette disparut dans un souffle, en mĂȘme temps que le patronus d'Era. La jeune femme tomba Ă  genoux. Elle tremblait de toutes parts et tentait de retrouver une respiration normale. Elle se releva quelques minutes plus tard, avec difficultĂ©, et reprit sa route. CachĂ© au sommet d'un arbre, Oliver retira son capuchon et annula son dĂ©guisement de dĂ©traqueur.*Bien jouĂ©...**Qu'est ce qui mattend encore ?'*Le moral de la sorciĂšre faiblissait. La nuit Ă©tait bien avancĂ©e et elle avait retrouvĂ© l'abri des arbres de la forĂȘt. Elle marcha plusieurs heures avant de se rendre compte que quelque chose clochait. Toute Ă  ses pensĂ©es, elle ne s'Ă©tait pas aperçu qu'elle avait dĂ©viĂ© de sa destination et se trouvait Ă  prĂ©sent trop Ă  l'ouest... Elle revint alors sur ses pas, et enfin, au bout d'une longue heure, retrouva le bon chemin Ă  prendre. L'obscuritĂ© diminuait peu Ă  peu. Le soleil ne tarderait pas Ă  se lever. L'estomac de la jeune Ă©lĂšve criait toujours, mais Era continuait de l'ignorer. En revanche, si ne pas manger n'Ă©tait pas un problĂšme, il lui fallait boire... Elle s'approcha d'un petit buisson et rĂ©colta la rosĂ©e dĂ©posĂ©e sur les feuilles. Elle aurait pu faire appel Ă  la magie pour Ă©tancher sa soif, mais elle estima plus raisonnable d'Ă©conomiser le peu d'Ă©nergie qui lui restait pour la fin de son parcours. Aucun autre obstacle ne se manifesta. Elle avançait un peu plus rapidement dans la forĂȘt qui s'Ă©veillait peu Ă  peu. Les oiseaux reprenaient leurs chants, la lumiĂšre se fit plus vive et agrĂ©able. Pas de doute, c'Ă©tait bien le petit matin. La fatigue la tiraillait de toutes parts, pourtant elle savait qu'elle n'Ă©tait pas encore arrivĂ©e. - Bon j'arrĂȘte ! Ses jambes refusĂšrent d'avancer davantage et elle s'adossa contre un arbre avant de glisser lentement jusqu'au sol. *Quelques minutes... Juste quelques minutes de repos...*Sans s'en rendre compte, Era s'endormit, bercĂ©e par le piaillement incessant des oiseaux affamĂ©s. Lorsqu'elle reprit connaissance le soleil Ă©tait dĂ©jĂ  son Non ! La jeune femme bondit sur ses jambes et se mit Ă  courir aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© qu'elle allait toujours vers la maison. MĂȘme traquĂ©e elle n'avait jamais couru aussi vite. Dans quelques heures le test serait terminĂ©. Dans quelques heures Oliver risquait de repartir et elle allait devoir subir les foudres de son maĂźtre et la dĂ©ception de son vagabond. A cette pensĂ©e son coeur se serra et elle accĂ©lĂ©ra davantage si c'Ă©tait possible. Par chance, aucun autre piĂšge ne vint la freiner et elle arriva enfin au rocher en forme de loup. La maison n'Ă©tait plus loin ! Le soleil amorçait lentement sa descente pour laisser place Ă  la lune brillante. Riant et pleurant Ă  moitiĂ©, Era ne ralentit pas l'allure. Le chalet Ă©tait enfin visible, mais elle fronça les sourcils en dĂ©couvrant un corps inanimĂ© devant la porte, deux hommes encapuchonnĂ©s au dessus de lui. Era stoppa sa course dans l'affolement le plus total ! Elle vit dĂ©passer de la main de l'homme inerte une baguette qu'elle connaissait... - Taylor ! Le coeur de la jeune femme explosa de douleur. Elle couru droit devant, sans se soucier de mourir ou de vivre. Elle lança des stupĂ©fix Ă  haute voix et informulĂ©s. La rage dĂ©formait son visage . Elle s'apprĂȘtait Ă  user d'un sortilĂšge impardonnable lorsque sans prĂ©venir, les deux mangemorts disparurent ainsi que Taylor. La maison paraissait calme, laissant Era bĂ©ate. De grosses larmes coulaient sur son visage fatiguĂ© et surpris, quand soudain la porte s'ouvrit, laissant paraĂźtre Oliver et Taylor, vivant... Taylor MalĂ«anSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor MalĂ«an, le Mar 8 Mai - 1238 Le petit matin venait de se lever, et Taylor, remit des ses longues heures d'insomnie, se leva doucement, dans une longue complainte. Le temps Ă©tait lĂ©ger. Un agrĂ©able soleil brillait Ă  travers les petits carreaux sales du chalet. Les doux draps berçait le vagabond, le confortant dans son envie d'y rester un peu plus longtemps. Mais il avait dormit longtemps, et maintenant s'il ne se levait pas, il allait perdre du temps qui lui Ă©tait prĂ©cieux. Son ami l'avait rejoint la veille. Il avait enfin rĂ©pondu Ă  son appel pour son plus grand bonheur. AprĂšs cinq ans les deux amis Ă©taient enfin rĂ©uni, et pourtant, il n'avait mĂȘme pas pris le temps de discuter. Directement, comme des hommes d'affaires, ils s'Ă©taient activĂ©s Ă  leur tĂąche silence rĂ©gnait dans le chalet. Seul le petit "tic-tac" de la petite horloge du salon se faisait entendre, mĂȘlĂ© au son des craquement du vieux bois de la maisonnette. DĂ©sireux de retrouver sa belle ainsi que son ami, le vagabond trouva enfin le courage de se lever. Il s'enleva de son doux linceul, quittant le pays merveilleux des songes, et revenir sur terre, la oĂč tous ses problĂšmes se dirigea ensuite prĂȘt d'une petite commode oĂč Ă©tait placĂ© au dessus, son petit-fourre-tout en sortit un long pantalon noir, de tissus lĂ©ger, et dont la largeur des pĂątes Ă©tait Ă©poustouflante. il saisit ensuite sa longue cape, qui Ă  elle seul devait peser cinq bon kilos, vu la quantitĂ© de tissus qui avait dĂ» ĂȘtre nĂ©cessaire Ă  sa fabrication. Une fois habillĂ©, Taylor prit la direction de la salle de bain, fit un lĂ©ger brin de toilette, se passa de l'eau sur le visage, et frotta sa moustache, pour voir s'il fallait la raser. *convenable, tu as un petit sursis moustache, profites-en.*AprĂšs un rapide coup de main dans les cheveux, il les dĂ©tacha, puis les rattacha plus proprement, les plaquant contre son crĂąne, pour ne plus le dĂ©ranger. Une fois sa toilette fini, il fit le chemin jusqu'Ă  la cuisine, en sifflotant un air de ne fut pas surpris lorsqu'il ne perçut personne Ă  la maison. Sans aucun doute, l'exercice avait commencĂ© depuis l'aube dĂ©jĂ , et sa belle devait en ce moment mĂȘme, subir un terrible entrainement. Le jeune sorcier eu une petite tristesse Ă  la pensĂ©e de voir Era, blessĂ©e ou totalement terrorisĂ©, face Ă  son ami, qui pourrait bien prendre plaisir Ă  la faire son souvenir, Oliver Ă©tait comme lui un acharnĂ© du travail, et il considĂ©rait que le meilleur moyen de progresser Ă©tait la mise en situation, cumulĂ©e avec de grande tension, et un besoin de discrĂ©tion; si bien qu'Ă  Poudlard, il aimait s'entrainer au sortilĂšges la nuit, dans le parc de l'Ă©cole, en provoquant des duels, avec la maison des Serpentards, qui avait un jour osĂ© le sa petite pensĂ©e pour sa belle, le jeune homme repris ses esprits. Aujourd'hui aprĂšs tout, lui aussi avait du travail. Devant Era, il n'avait pas pu parler ouvertement Ă  son ami, et son intention rĂ©elle, fut cachĂ© par un avait dit Ă  son ami, qu'il aurait besoin de lui pour s'occuper de l'entrainement de la jolie rousse, pendant que lui ferait la course Ă  l'artefact, mais la vĂ©ritĂ© en Ă©tait tout autre. Il en avait assez d'ĂȘtre poursuivi, toujours dans l'inquiĂ©tude de se faire attaquĂ©. Depuis que la gryffondor vivait Ă  ses cĂŽtĂ©s, il ne pouvait plus se permettre de mettre sa vie en jeu, Ă  chaque instant. Dans les prochains jours, le chercheur aura fait son travail. Au lieu de chasser la relique, c'Ă©tait une chasse Ă  l'homme qu'il allait prĂ©parer. FatiguĂ© de ces combats, il n'y avait qu'un moyen d'y mettre un terme. Il allait retrouver la trace de ses anciens assaillants, et leurs botter les par cette nouvelle idĂ©e, le vagabond alla s'asseoir Ă  table. Il reprit son livre qu'il avait laissĂ© lĂ  la veille, ainsi que sa plume et son encrier. Sur une feuille de parchemin vierge, il posa la pointe de son pinceau, et une minuscule goĂ»te d'encre s'imbiba. Il ferma les yeux, l'esprit rivĂ© sur leurs combats de la veille. Il cherchait un signe distinctif, qui pourrait lui en apprendre un peu plus sur ses ravisseurs. Il pouvait entendre sa propre respiration, comme lors de ses premiers entrainements Ă  l'animagie. Le vide complet dans son esprit. Calme, il fit dĂ©filer sous ses yeux le combat qu'il avait menĂ©, image par image. Les mage noires qui les avaient attaquĂ© hier, il les connaissait. Il en Ă©tait persuadĂ© maintenant. La voix de l'un d'eux Ă©tait restĂ© gravĂ© dans sa mĂ©moire. Il l'avait entendu, il s'en souvenait maintenant.*Le chĂąteau de Windsor ! Alors c'est de lĂ  que l'on se connait hein ?*Quatre ans auparavant, l'un des mages noirs de la veille l'avait dĂ©jĂ  attaquĂ©. Suite Ă  la mort atroce de l'un de ses acolytes , il avait fuit le champ de bataille, laissant le chercheur pour mort. Comment avait-il retrouvĂ© sa trace, c'Ă©tait une bonne question, mais au moins maintenant, son ennemi Ă©tait identifiĂ©, le tout, c'Ă©tait de les parti prendre un peu de pain et de beurre, car son ventre le tiraillĂ© un peu. Il revint Ă  sa place, et aprĂšs une grosse tartine, il se mit Ă  Ă©crire. Écosse, Chasse Ă  l' mĂ©moire m'ait revenu. Je sais qui en a aprĂšs moi. La premiĂšre fois que je les ais rencontrĂ© c'Ă©tait au chĂąteau de Windsor, sa voix, c'Ă©tait la mĂȘme . Taylor bloqua un instant, les yeux perdu sur le papier il entendit retentir un cri au fond de sa tĂȘte*-Petit, petit, petit, petit !!*Il en Ă©tait persuader. L'homme qu'il avait Ă©gorgĂ© Ă©tait celui qui quatre en plutĂŽt c'Ă©tait enfuit face Ă  pense que le moyen le plus simple de les retrouver, sera d'aller au m'y rendrait demain, je dois d'abord en parler avec Oliver. CoĂŻncidence ?-Quand on parle du loup, on en voit la queue !Oliver venait de pousser la porte d' encore, se n'est pas la meilleure partie de mon deux hommes se est bon de te revoir l'ami. Ta vie se passe comme tu veux ?-Bah ça, tu le sais, toujours Ă  sa recherche, puis Ă  la recherche de d'autres. Une vie Ă  courir aprĂšs un rĂȘve, un peu comme toi au final. C'est le compte rendue de ces derniĂšre annĂ©es ?L'enchanteur pointait le cahier de en effet, ce sont tous mes mouvements, toutes mes dĂ©couvertes, et aussi mon journal de bord de notre longue sĂ©paration. Je l'ai commencer dans l'idĂ©e de le publier un jour. Je me suis dit qu'au moins, ça pourrait me permettre de ma payer une belle retraite, et qui sait, peut ĂȘtre mĂȘme t'aider Ă  payer la tienne. J'Ă©tais justement en train de prĂ©parer, mon prochain fait, je dois te dire. Je ne cherche pas de relique, je veux juste trouver ses hommes, et m'en dĂ©barrasser, mais ça je suppose que tu l'avais devinĂ©, et que c'est pour ça que tu as acceptĂ© de rester. Comme tu t'en doutes, je vais avoir besoin de ton aide, alors ne te blesse pas, pendant son entrainement. En fait, elle s'en sort bien ?L'enchanteur expliqua Ă  son ami le dĂ©but de l'Ă©preuve. Comment il l'avait totalement terrorisĂ©e, et fait perde tous ses ça je suis partis. Je la surveille ne t'en fait pas. Puis un peu plus tard, j'irais lui mettre un petit coup de du rĂ©cit, Taylor sourit. C'est vrai que ses mĂ©thodes Ă©taient quelques peu dangereuses, et tortionnaires, mais au moins , elle en sortirait plus forte et plus sĂ»r d'elle que jamais. AprĂšs la nuit qu'elle allait passer, elle n'aurait plus peur du combat trĂšs journĂ©e passa, et les deux hommes se remĂ©moraient leurs passĂ©s, se racontant Ă  tour de rĂŽle des petites anecdotes sur leur vie antĂ©rieur. Autour de plusieurs tasse de thĂ©, ils riaient, ensemble plus heureux que jamais de se retrouver. le soir commençait Ă  tomber, et Taylor dĂ©tourna les yeux de la conversation, pour les poser sur sa petite carte, oĂč le bracelet d'Era, venait d'indiquer une fulgurante devrais peut ĂȘtre y aller, j'ai encore pas mal de boulot si on doit retrouver ses gars ne parla pas, il se leva,et sortit de sa poche deux bandes avec lesquelles il s'enveloppa les mains, puis il ouvrit la porte, et disparu, avec pour toute forme de salutation, un les, ta petite est trop fragile, et mes enchantements me dĂ©mangent. InvitĂ© Re Vagabondage en EcosseInvitĂ©, le Mer 9 Mai - 1058 4prĂ©cĂ©demmentLa jeune femme paraissait maintenant ahurissante, les cheveux dĂ©sordonnĂ©e, le bas de sa robe de sorcier souillĂ©e par la nature et son expression partagĂ©e entre le meurtre et le rĂ©confort tandis que ses yeux allait d'Oliver Ă  Taylor. -Tu es presque arrivĂ©e en retard... Mais pas encore, fĂ©licitation. Maintenant voyons quelques points. Il faut que tu lises cet ouvrage, ainsi que celui-ci. Taylor, toujours aux cĂŽtĂ©s d'Oliver, lui tandis deux grimoires de bonnes a revu ton parcours, c'est plutĂŽt pas mal mais tu dois te perfectionner davantage sur les moyens en ta possession pour Ă©chapper Ă  un piĂšge. Si ça n'avait pas Ă©tĂ© un trompe l'oeil, jusqu'oĂč Ă©tais-tu prĂȘte Ă  tomber ?Encore un fois Purple utilisait les piques verbales contre elle. Mais la jeune femme, sage et attentive, du moins sur le plan Ă©ducatif, Ă©coutait; se contentant de serrer la mĂąchoire. Puis les trois compĂšres se dirigĂšrent vers la salle Ă  manger oĂč Ă©taient disposĂ©s de maigres mets. Oliver expliqua Ă  Era qu'il s'agissait de rester dans cette optique de survie pour le restant de la semaine, pour Ă©prouver son endurance, ses rĂ©flexes, et analyser ses capacitĂ©s de concentrations et de rĂ©activitĂ©s. Elle sembla quelque peu irritĂ© mais ne le montra pas davantage. La conversation alla du parcours d'aujourd'hui aux activitĂ©s de recherche de reliques d'Oliver. Puis elle questionna Taylor sur les Ă©tudes respectives des deux sorciers. Alors que le repas touchait Ă  sa fin, Era se leva, expliquant qu'aprĂšs la journĂ©e d'aujourd'hui, elle allait prendre une douche pour se coucher dans un lit confortable...-Ha mais en voilĂ  une idĂ©e !! Sauf que ce n'est pas ce qui est la jeune femme avait compris, et se tourna vers l'enchanteur, sans enthousiasme mais nĂ©anmoins sans protestation. -Je vois... Quel est le programme ?-He bien il est simple. Tu viens de fuir Ă  travers les bois, Ă©vitant piĂšges et poursuivant. Ce serait bĂȘte de gĂącher tout ces efforts pour mourir dans ton sommeil. Monte au sommet de la chaumiĂšre et veille. Je manifesterai des prĂ©sences inconnues par-ci, par-lĂ , Ă  toi de les repĂ©rer. Demain matin petit dĂ©jeuner et rapport. Puis le jeune homme pris une longue lampĂ© de cafĂ© avant de reprendre la de te rappeler l'importance de ne pas s'endormir. Endors-toi, je pars. Rate plus de la moitiĂ© des signaux, je pars. Tout est autorisĂ©, par consĂ©quent aucune rĂšgle en dehors des derniĂšres Ă©tablies. Des questions ? d'un pas alerte et assurĂ©, la jeune femme grimpa Ă  l'Ă©tage, sans mĂȘme un regard pour la salle de bain lorsqu'elle passa devant. -Ce petit bout de femme est plutĂŽt intĂ©ressant mon ami, je comprends que tu t'en entiche...-Ouai, ben ça risque de ne pas durer longtemps au rythme oĂč tu va. T'es un peu dur avec elle... Ce n’est pas comme ça que tu va te faire apprĂ©cier. -J'suis pas venu pour me faire apprĂ©cier... viens mon ami, je vais avoir besoin de toi cette Ă©dition par Oliver Purple le Ven 6 DĂ©c - 912, Ă©ditĂ© 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Mer 9 Mai - 2311 Assise sur le rebord de la plus haute fenĂȘtre de la petite chaumiĂšre, Era observait les environs. La nuit paraissait calme. Paraissait seulement... La jeune femme Ă©tait consciente que cette nuit ne serait encore pas de tout repos. MalgrĂ© la fatigue qui la tiraillait au plus haut point, elle se saisit d'un des lourds grimoires qu'Oliver lui avait confiĂ©. Il Ă©tait question de sortilĂšges de protection et de dĂ©tection. Elle survola rapidement les pages jusqu'Ă  trouver ce qu'elle cherchait. Ses yeux brĂ»laient de fatigue mais elle n'avait pas d'autre choix que de continuer. AprĂšs plusieurs minutes de lecture elle sortit de la maison, et prĂ©para son terrain. Levant sa baguette, elle prononça - Cave Inimicum. Protego maison fut couverte d'un nouveau bouclier invisible. Le premier sort la prĂ©viendrait si quelqu'un tentait de pĂ©nĂ©trer dans la maison, et le second protĂ©geait toute intrusion... Ainsi parĂ©e et fiĂšre d'elle, la jeune sorciĂšre retourna dans la maison et retrouva son poste d'observation. Elle se munit d'un rouleau de parchemin et d'une plume ainsi qu'un encrier, prĂȘte Ă  noter le moindre mouvement louche. De sa fenĂȘtre elle dominait un seul cĂŽtĂ© du chalet. Trop peu suffisant si quelqu'un tentait de s'introduire de l'autre cĂŽtĂ©... Elle se hissa alors Ă  la gouttiĂšre prĂšs de la fenĂȘtre, et grimpa sur le toit. D'ici, elle voyait tout ce qui l'entourait. *Parfait !* Elle s'installa en tailleur, en Ă©quilibre un peu prĂ©caire sur les vieilles tuiles. Il n'y avait aucun bruit, le silence Ă©tait omniprĂ©sent, et la sorciĂšre sentait ses yeux se fermer peu Ă  peu. Chaque fois qu'elle se sentait partir, elle se rĂ©veillait en sursaut, manquant de tomber de son perchoir. C'est alors qu'un bruit atroce, long et aiguĂ« retentit dans la nuit, brisant la quiĂ©tude de la forĂȘt endormie. La jeune femme plaqua ses mains sur ses oreilles dans un rĂ©flexe vital, avant de se souvenir que son sortilĂšge venait d'ĂȘtre dĂ©clenchĂ©. Elle se leva alors, regardant de tous les cĂŽtĂ©s. *Alors, oĂč es-tu ?* Elle Ă©tait lĂ , la silhouette encapuchonnĂ©e repartait en courant dans la forĂȘt aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©masquĂ©e. Era se jeta en avant, attrapa la gouttiĂšre et se glissa jusqu'Ă  la piĂšce oĂč Ă©tait posĂ© son parchemin. Elle griffonna des mots Ă  la va-vite, son coeur battant Ă  tout rompre dans sa poitrine. *Et d'un...*Nerveuse, la sorciĂšre descendit au salon. Cela lui avait semblĂ© trop simple. L'enchanteur avait-il usĂ© de sa magie pour tromper la jeune fille ? Era en Ă©tait persuadĂ©e. A pas feutrĂ©s, elle fit le tour de toutes les piĂšces de la maison avant de constater que celle-ci Ă©tait vide. Pour autant, la sorciĂšre se sentait Ă©piĂ©e. - Hominum Revelio !Le sortilĂšge ne dĂ©tecta aucune prĂ©sence dans la maison, et la jolie rousse souffla d'apaisement. La nuit avançait lentement, et la fatigue prenait peu Ă  peu le dessus sur l'adrĂ©naline d'Era. Elle faisait les cent pas dans la maison, montant, observant, descendant, vĂ©rifiant... Elle nota deux nouvelles tentatives d'intrusion, Ă  chaque fois dĂ©viĂ©e par ses sortilĂšges. La jeune femme commençaient Ă  trembler. Elle avait englouti quatre thĂ©, espĂ©rant ainsi vaincre le sommeil qui menaçait de la submerger Ă  tout moment. La lumiĂšre du jour pĂ©nĂ©trait enfin Ă  l'intĂ©rieur de la maison, et Era somnolait Ă  mĂȘme le sol, tĂȘte rejetĂ©e en arriĂšre sur le canapĂ©. Le sortilĂšge d'intrusion rĂ©sonna une quatriĂšme fois, et cessa quasi instantanĂ©ment. Era se leva dans un bond, brandissant sa baguette devant elle. L'intrus avait enfin anĂ©anti ses sorts de protection, il ne tarderait pas Ă  passer Ă  l'attaque. Mais par oĂč ? Era avait verrouillĂ© fenĂȘtres et portes. Bien sĂ»r, un sorcier entraĂźnĂ© n'aurait aucun problĂšme Ă  entrer dans la maison surveillĂ©e par une seule habitante... - Hominum Revelio. Elle usa Ă  nouveau du sortilĂšge et cette fois, celui-ci rĂ©agit. L'intrus se trouvait dans la cuisine. Tremblant de tous ses membres, la jeune sorciĂšre s'avança lentement en direction du mage. Celui-ci surgit soudain devant la jeune femme, jetant un sortilĂšge informulĂ©. Era s'y Ă©tait attendu, et elle cria "Protego !" au moment oĂč le sort s'apprĂȘtait Ă  la toucher en plein coeur. Le sort ennemi ricocha sur la table en bois, la dĂ©truisant au passage. La silhouette encapuchonnĂ©e disparut dans un souffle, faisant tomber la jeune femme Ă  genoux. Des pas rĂ©sonnaient derriĂšre elle, et alors qu'elle s'apprĂȘtait Ă  se dĂ©fendre Ă  nouveau, elle fut dĂ©sarmĂ©e de sa baguette. - C'est bon, l'exercice est terminĂ©. LĂšve toi, on va faire le la fois soulagĂ©e et inquiĂšte de voir apparaĂźtre l'enchanteur et maĂźtre, Era obĂ©it et suivit Oliver jusque dans le salon, attendant avec apprĂ©hension le verdict du sorcier... Taylor MalĂ«anSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor MalĂ«an, le Jeu 10 Mai - 2025 La nuit Ă©tait tombĂ©e depuis un moment dĂ©jĂ . Au milieux de la forĂȘt, le chalet se perdait peu Ă  peu dans l'ombre des arbres, assombrissant l'esprit, et le cƓur d'Era. Ce soir elle allait devoir rester Ă©veillĂ©e, aprĂšs la nuit qu'elle venait de paraissait plus que fatiguĂ©e. Ses yeux Ă©taient lourds, et ils cillaient souvent sous le poids de la fatigue. Ses cheveux roux flamboyant Ă©taient quand Ă  eux tout emmĂȘlĂ©s, et elle comprit ainsi la raison de la coupe de cheveux du teint pĂąle, elle Ă©tait frĂȘle. Ses mouvements se faisaient de plus en plus lents, et la nuit ne faisait que Ă©tait venu voir Taylor dans la journĂ©e. Ils avaient beaucoup parlĂ©s, et ils avaient aussi mis en place le plan de leur attaque de ce lui non plus n'avait pas fermĂ© l’Ɠil de la nuit. Trop occupĂ© de savoir si la jeune lionne allait survivre ou pas, il avait veillĂ© toute la nuit sur la carte enchantĂ©e, qui donnait sa localisation. Profitant de ses insomnies, il dressa aussi le plan du lendemain, celui qui devrait lui permettre de retrouver la trace de ses mystĂ©rieux agresseurs. Il avait Ă©crit sur son cahier de cuirC'est bon, j'en ai parlĂ© Ă  Oliver, et il pense que c'est aussi le meilleur moyen de les ils sont Ă  ma recherche, je ferais en sorte de me mettre en Ă©vidence. Bien sĂ»r, comme je m'y attendais, il a refusĂ© que j'y aille seul. Il pense que c'est bien trop dangereux, mĂȘme pour moi. AprĂšs tout il n'a pas tord. Je ne sais toujours pas qui ils sont, ni ce qu'ils me veulent. Étant donnĂ© que je n'ai rien trouvĂ© de bon au chĂąteau de Windsor, je suis prĂȘt Ă  leur donner mes rĂ©sultats, si ils promettent de disparaitre de ma vie. Je me dois de protĂ©ger Era. Si ils refusent mes conditions, alors l'aide d'Oliver sera nĂ©cessaire. Je ne partirais pas avant de les avoirs trouver. Cependant, je ne peux pas me permettre de gĂącher l'entrainement de notre Ă©lĂšve, le vieux viking va s'occuper de me prĂ©parer je ne sais quel outil me permettant de l’appeler au cas oĂč ça tournerait mal. Le dĂ©part est donc repoussait Ă  demain aprĂšs midi. De toute façon, je doute qu'ils me repĂšre des le dĂ©but, et il est fort possible que je soit obligĂ© d'attendre plusieurs jours lĂ -bas. penser Ă  faire des provisions. Au moins, ça me laissera le temps de prĂ©parer le terrain, au moindre signe de magie, je serais averti immĂ©diatement. Le vieux cahier se remplissait de plus en plus aux fur et Ă  mesure. Taylor dĂ©crivait geste par geste, son plan de demain. Tout Ă©tait minutieusement calculĂ©, notĂ©, puis dĂ©veloppĂ© sur ce grand croquis se dessinait, avec ici et lĂ  des petites lĂ©gendes signalant des piĂšges, ou des chemins d'Ă©chappatoires potentiels. Un vĂ©ritable plan se dessinait au fil de la plume du vagabond, puis il se leva, jeta un dernier coup d’Ɠil sur son livre, puis, fier de lui, il dit- Demain. J'espĂšre qu'il fera beau, je n'ai pas envie de voyager avec la vagabond quitta ensuite le salon, pour se diriger vers son petit sac, qui Ă©tait dĂ©posĂ© sur le lit. Il en vĂ©rifia son contenue et passa un certain moment Ă  faire son inventaire. MĂ©ticuleux, il le dĂ©fit trois fois, et le refit deux fois. Enfin sĂ»r qu'il Ă©tait prĂȘt pour demain, il rejoint Oliver, au dehors de la maison, lĂ  oĂč ils s'Ă©taient donnĂ© rendez-vous pour l'entraĂźnement de sa l'attendait es en retard. Je vois que tes vieilles habitudes n'ont pas quoi est-ce que tu parles moustachu, ce n'est pas moi qui passait mon temps Ă  arriver en retard en cours, Ă  force de me faire mettre la pattĂ© par les le fusilla du vrai, mais moi au moins je ne me suis jamais laissĂ© marcher sur les pieds. Et au final, je te rappelle qui leur mettait la pattĂ© Ă  la fin ?-C'est bon, laisse tomber. Alors tu as prĂ©vu quoi pour elle ?Le blondinet lui expliqua son rĂŽle. Pendant qu'il parlait, l'air changea. Il paraissait plus lourd, moi chaud. Le vent commençait Ă  se lever. Dans le silence de la nuit, aucun animal ne chantait. Les yeux rivĂ©s sur le chalet, les deux hommes virent une silhouette sur le toit. C'Ă©tait elle. Elle avait commencĂ©e Ă  prĂ©parer le terrain. Elle faisait de grand signe avec sa baguette, et tournait en rond, aux aguets. PrĂȘte, elle attendait patiemment des signes de vies. InvitĂ© Re Vagabondage en EcosseInvitĂ©, le Ven 11 Mai - 1313 5prĂ©cĂ©demmentEra regardais Oliver, quelque peu anxieuse. Visiblement elle n'avait aucune idĂ©e de si elle avait rĂ©ussi ou non. Il Ă©tait tard dans la nuit et d'ici quelques heures Ă  peine, le soleil commencerais son ascension Ă  toi jeune lionne. Tu as su improviser et la vitesse Ă  laquelle tu as assimilĂ©e les rudiments des sorts de protection de propriĂ©tĂ© est plutĂŽt impressionante. Cependant deux trois dĂ©tails reste Ă  peaufiner... Apprend Ă  te camoufler des yeux des autres, voir sans ĂȘtre vu, voilĂ  le nerf Ă  Ă©chauffer sans le claquer pour se hisser vers la victoire. L'inconnu amĂšne des sentiments dĂ©stabilisant. Ensuite, Ă©tudie davantage les livres que je t'ai donnĂ©. Ils te seront utiles si tu dois fuir, te cacher, voyager, traquer, surveiller... Avec de l'entrainement et de la persĂ©vĂ©rance, tu obtiendras les capacitĂ©s pour dĂ©tecter l'ennemi sans que lui ne le sache. Dans la cuisine tout Ă  l'heure, tu es venu au contact ; erreur. Tu pourras dissimuler des piĂšges de captures dans des piĂšges de dĂ©tection ou encore des piĂšges dĂ©fensif cachĂ© dans des piĂšges de continua ainsi son explication, Era l'Ă©coutant attentivement, faisant fit de son Ă©tat proche du sommeil. Taylor Ă©coutais dans un coin, griffonnant de temps Ă  autres sur son cahier. Oliver jaugea Era du regard et vit qu'il Ă©tait temps de mettre un terme Ă  cette discussion, il continuerait le lendemain matin. =====================================================================Le soleil Ă©tait Ă  mi-chemin entre l'horizon et le zĂ©nith tandis que l'enchanteur peinait Ă  se rĂ©veiller. Avec un raclement de gorge gras et peu glamour, il se redressa. Toujours Ă  moitiĂ© assoupit, il se traĂźna jusque dans la salle d'eau. La piĂšce, de petite taille, arborait des miroirs ci et lĂ  sur les murs. Au centre se trouvais une vaste vasque oĂč pouvait se tenir deux personnes. Oliver sorti sa baguette et sorti de son sac une maquette de banc. Il la disposa au centre de la baignoire et l'agrandit jusqu'Ă  ce qu'apparaisse en taille normal un banc de massage. Il sortie de gros galets gris et lisse qu'il fit lĂ©viter et activa les pommeaux de douche situĂ©s juste au-dessus de la baignoire et s'installa sur le banc au-dessous. Un dernier coup de baguette avant de la poser, activa les galets qui se mirent Ă  rouleau sur le dos du mage. L'eau s'Ă©crasait en grosses gouttes sur le corps musclĂ© et marquĂ© de l'enchanteur. Les pierres roulaient et frottait, dĂ©nouant les muscles et les tensions du corps, sous sa peau, la chair devenait tendre et agrĂ©ablement brĂ»lante. AprĂšs un long moment, il se dĂ©cida de sortir de sa torpeur et aprĂšs quelques Ă©tirements, il descendit prendre son petit dĂ©jeuner. Era se trouvait Ă©galement dans la cuisine et lorsqu'elle vit arriver le blond moustachu, elle esquissa un sourire et servi une seconde tasse de Oliver. Belle journĂ©e n'est-ce pas ?Oliver regarda dehors, le ciel Ă©tait dĂ©gagĂ© et l'on pouvait entendre des oiseaux piailler. Le vert/gris des vĂ©gĂ©taux s'Ă©tait muĂ© en vert/dorĂ©e, le tout baignant dans un halo lumineux. Oliver senti l'insistance du regard d'Era, sans doute cherchait-elle des indices sur le visage de son mentor quant Ă  la journĂ©e d'aujourd'hui... Ou alors elle attendait patiemment une rĂ©ponse Ă  sa question. -En effet, belle journĂ©e. Ce qui n'est pas une mauvaise chose pour ton corps d'Era se raidit l'espace d'un instant. Visiblement elle n'Ă©tait pas pressĂ©e d'entamer une nouvelle journĂ©e d'entrainement, sa nuit ayant Ă©tĂ© courte et ses derniers jours le programme. Et ce sera quoi ?-shopping et et lecture ? Je croyais que cette semaine serait composĂ©e d'un entraĂźnement intensif...-C'est le cas. Je t'ai Ă©prouvĂ©e physiquement, tu as Ă©tĂ© correcte. J'ai Ă©prouvĂ© ta capacitĂ© d'analyse, ton discernement, ton attention, tes connaissances, ta rĂ©activitĂ©. Dans l'ensemble c'est plus que convenable, mais cela n'est que le descriptif de tes capacitĂ©s. Vois les choses comme une oeuvre d'art. Une sculpture par Je dois avouer que je ne comprends pas tout... fit-elle, se redressant sur sa chaise, se concentrant bien voilĂ , une statue n'est que matiĂšre au final... MatiĂšre semblable Ă  bien d'autres, composĂ©e des mĂȘmes Ă©lĂ©ments, créée de la mĂȘme maniĂšre que ses semblables. Mais Si la pierre vient Ă  ĂȘtre taillĂ©e, elle prend alors une forme unique au monde et devient un modĂšle. La matiĂšre a des qualitĂ©s et des dĂ©fauts formĂ©s Ă  force de roulement sur d'autres matiĂšres. La façonner Ă©limine les impuretĂ©s tout en lui donnant un style et une Ăąme, mettant en valeur ses qualitĂ©s. Il en va de mĂȘme avec un guerrier. J'ai cernĂ© de quoi tu Ă©tait faite. Tes qualitĂ©s et dĂ©fauts, ta maniĂšre d'agir et rĂ©agir. Je t'ai testĂ© pendant deux jours pour voir si tes capacitĂ©s naturelles te permettaient de faire face au danger au quotidien et tu t'en es bien sorti pour quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude. La sĂ©lection de la matiĂšre est donc finie, tu es apte Ă  ĂȘtre modelĂ©e. Le visage d'Era semblait saisir le sens principale de la conversation mais ne pas en apprĂ©cier le sens dans son ĂȘtre clair, les sorcier se font former de la mĂȘme maniĂšre dans les Ă©coles pour des connaissances gĂ©nĂ©rales, mais chaque sorcier Ă  ses propres armes avec lesquelles il sera bien plus efficace qu'avec aucune autre. Ce matin, nous allons aller chercher de quoi te forger ces armes. De ce qui est de la sĂ©curitĂ© et prĂ©paration du terrain, tu as ce qu'il faut comme arme. NĂ©anmoins, il te faut davantage de savoir. Etudie la stratĂ©gie, moldu comme magique. Elle te servira dans tes choix aussi bien avant que pendant le combat. Cela rendra tes observations et tes rĂ©actions plus rapide. Tu apprendras Ă  placer une situation sur un Ă©chiquier pour mettre Ă©chec et mat ton adversaire, le but ne sera pas de survivre alĂ©atoirement comme tu l'as fait jusque lĂ . Il s'agit de contrĂŽler le combat. Aujourd'hui tu dĂ©fends et attaque Ă  l'instinct, comme le piĂšge trompe l'oeil tu te souviens ?Au vu de son visage qui se renfrogna quelque peu, elle se souvenait le trou Ă©tait rĂ©el, tu ne serais plus lĂ . C'est Ă  ça que te servira la stratĂ©gie, tu apprendras Ă  donner des prioritĂ©s et Ă  analyser les diffĂ©rents plans possible. Tu ne subiras plus d'affrontement, tu les maĂźtriseras. Ton instinct sera ta dĂ©fense, car rien n'est plus rapide qu'un rĂ©flexe. Et ta connaissance et ton analyse te servira Ă  mieux diriger le combat vers une situation oĂč tes pouvoirs auront l'avantage et tu apprendras Ă  calculer diffĂ©rentes maniĂšres d'influencer un combat pour le mener vers l'objectif que tu lui auras dĂ©cidĂ©. Ce midi Taylor et moi allons partir, peut ĂȘtre pour deux jours... Ta premiĂšre tĂąche est de protĂ©ger la maison, si revenir dans ce salon une fois que l'on sera parti s'avĂ©rait ĂȘtre trop facile, ce sera la fin de mon enseignement. Ta seconde tĂąche sera la suivante "Tu vas imaginer trois situations de combat. Une oĂč tu auras l'avantage, une Ă©quitable et une oĂč tu seras dĂ©savantagĂ©e. Tu devras expliquer en quoi tes adversaires te surpasse ou/et inversement. Tu Ă©crira avant la lecture des stratĂšges, ce que tu aurais pensĂ© faire dans chacun des trois cas. Ensuite et ceci pas avant l'Ă©tude stratĂ©gique, tu Ă©criras de nouveau de quelle maniĂšre tu penserais rĂ©pliquer. "-Ce matin nous allons aller dans une bibliothĂšque moldu puis je te montrerai mes ouvrages personnels. Tu chercheras les doctrines gĂ©nĂ©rales de diffĂ©rents stratĂšges. Tu te concentreras sur l'Ă©tude des doctrines te correspondant et ainsi tu pourras dĂ©velopper ta propre maniĂšre d'influencer les combats et ce en accord avec tes principes. En apartĂ©, je te conseille de lire par la suite, les ouvrages stratĂ©giques sur des doctrines qui ne te correspondent pas. Les connaĂźtre c'est aussi les reconnaĂźtres lorsqu'elles sont utilisĂ©es par d'autres... Ainsi tu pourras les contrer, mais je te parle lĂ  d'Ă©tude que moi-mĂȘme je mĂšne encore. Maintenant mettons nous en route, il faut ĂȘtre de retour pour le dĂ©jeuner, aprĂšs quoi ton Ă©preuve commencera et nous nous absenterons. suivantDerniĂšre Ă©dition par Oliver Purple le Ven 6 DĂ©c - 915, Ă©ditĂ© 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Ven 11 Mai - 2146 Comme prĂ©vu, l'Ă©lĂšve et son maĂźtre s'Ă©taient rendus dans une bibliothĂšque moldue et Ă©taient revenus un peu avant le dĂ©jeuner les bras chargĂ©s d'Ă©pais volumes. L'enchanteur abandonna Era dans le salon, et partit fouiller dans son sac. Il revint quelques minutes plus tard et posa quatre nouveaux grimoires sur la petite table basse, dĂ©jĂ  surchargĂ©e de bouquins. - Bon, tu as tout ce qu'il faut pour travailler efficacement. Tu as deux jours. Peut-ĂȘtre un peu plus, tout dĂ©pendra du temps que nous mettrons. Sois Ă  la hauteur, ou je dĂ©glutit et acquiesça d'un hochement de tĂȘte. Elle s'apprĂȘtait Ă  se mettre au travail, mais Taylor la retint par le Tu vas avoir tout le temps de lire dĂšs que nous serons partit. Viens manger, nous partons juste aprĂšs le jeune femme lui sourit et le suivit dans la cuisine, sa main toujours dans celle du vagabond. Les trois personnes s'installĂšrent face Ă  une table oĂč croulaient divers mets passant du poulet rĂŽti, aux pommes sautĂ©es, et finissant par un pudding. Les diffĂ©rentes odeurs vinrent chatouiller les narines de la jolie rousse qui dĂ©gusta sa viande avec gourmandise. Mais si le dĂ©but du repas l'avait enthousiasmĂ©, elle fut cependant incapable de toucher au dessert. Taylor et Oliver allaient partir d'ici quelques minutes, et un Ă©norme noeud vint se crĂ©er dans l'estomac de la jeune femme. Elle tenta de paraĂźtre dĂ©tachĂ©e, ne voulant surtout pas montrer son inquiĂ©tude Ă  son enseignant ni Ă  l'homme qu'elle aimait. Les deux hommes riaient en repensant Ă  leur vie Ă  Poudlard, puis soudain Taylor se Bon allez, il faut vraiment qu'on y aille lĂ , on a assez se leva Ă  la suite des deux amis, et les suivit dans l'entrĂ©e. Oliver attrapa son sac et ouvrit la porte d'entrĂ©e. Avant de sortir il se tourna vers la Tu as toutes les cartes en main pour rĂ©ussir. A toi de jouer. Deux jours...Et sans ajouter quoi que ce soit d'autre il disparut Ă  l'extĂ©rieur de la maison. Taylor vint alors se poster face Ă  la jeune lionne et la regarda dans les Tout ira bien, j'ai confiance. Fais attention Ă  toi, et ne t'inquiĂšte pas pour nous. Deux jours ça peut sembler long, mais tu as de quoi t'occuper. Etonne ce foutu viking, tu en es capable !Era pouffa Compte sur moi pour le bluffer. Je compte bien mettre toutes mes connaissances en pratique. Mais vous, soyez prudents ! Tu as intĂ©rĂȘt de revenir vivant et entier, sinon... Taylor l'arrĂȘta en l'Ă©treignant contre lui. - Stop. Je n'aime pas les au revoir. Je serais lĂ  dans deux embrassa furtivement la jeune femme avant de se tourner vers l'extĂ©rieur et de fermer la porte derriĂšre lui, sans un dernier regard pour Era. L'estomac de la jeune femme se contracta douloureusement. Un *pop* bruyant retentit soudain. Les deux hommes venaient de transplaner. Era se sentait un peu fĂ©brile, mais il Ă©tait hors de question de perdre du temps. Elle sortit Ă  son tour Ă  l'extĂ©rieur de la maison et pointa sa baguette devant elle. *Cave Inimicum. Protego Totalum.* Era rĂ©activa les sortilĂšges de protection. Elle rĂ©flĂ©chit quelques minutes. Son premier objectif Ă©tait de rendre la maison la plus sĂ»re possible. - Evanescartae !Ce n'Ă©tait qu'un dĂ©tail, mais Era Ă©tait Ă  prĂ©sent sĂ»re que la maison Ă©tait incartable. Taylor saurait toujours la retrouver grĂące Ă  son bracelet qu'elle ne quittait jamais, mais les ennemis potentiels auraient plus de difficultĂ©s Ă  la trouver s'ils se basaient sur une carte de la rĂ©gion. Elle pensa ensuite Ă  l'environnement qui l'entourait. *Personnificatum Bellicis*Les arbres et arbustes les plus proches de la maison s'animĂšrent soudain. Comme il n'y avait aucune menace, ils reprirent rapidement une pose normale, n'attendant que la prĂ©sence d'intrus pour se manifester et contrer les mages se rendit Ă  nouveau Ă  l'intĂ©rieur de la maison, et commença Ă  rĂ©flĂ©chir aux piĂšges qu'elle pourrait poser pour rendre toute intrusion toujours plus compliquĂ©e voire impossible. *Collaporta*La porte d'entrĂ©e se scella dans un horrible bruit de succion. *Une bonne chose de faite, mais je vais devoir trouver mieux que ça si je veux coincer Oliver...* Tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  ce qui pourrait ralentir l'enchanteur, elle s'installa sur le canapĂ©. *Chaque chose en son temps, je trouverais peut-ĂȘtre mes rĂ©ponses dans les livres.*AprĂšs une pensĂ©e douloureuse pour Taylor, elle commença Ă  lire l'un des nombreux volumes qu'elle devait Ă©tudier. Re Vagabondage en EcosseContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
DeMarie Ă  Mme GuĂ©rin. 9 aoĂ»t 1877. 9 aoĂ»t 1877. Ma chĂšre tante, Depuis votre dĂ©part, maman souffre de plus en plus, tous les jours ce sont de nouvelles souffrances: depuis deux ou trois jours. Elle se plaint constamment du mal de cƓur. Elle passe de trĂšs mauvaises nuits et cela fend le cƓur de l’entendre gĂ©mir.
French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Je suis incapable de rĂ©pondre Ă  cette question lorsqu'on me la pose. I can't answer that question when I am asked. De plus, mĂȘme lorsqu'on me prĂ©sente, bien souvent le prĂ©sentateur s'inspirera de commentaires venant de mon blogue. Also, even when I am being introduced as a speaker, quite often the introducer will remark on what I have blogged. Faux 27 Parfois je deviens confu lorsque je rencontre des personnes ou lorsqu'on me demande de m'exprimer subitement en public. False 27 My mind sometimes goes blank when I meet people or when I am asked to speak unexpectedly. Je veux tellement tout le temps bien faire que lorsqu'on me critique, j'ai tendance Ă  devenir trĂšs Ă©motive. I so badly want to do well all the time that when I am criticized, I tend to become very emotional. Comme vous le savez, lorsqu'on me confie une responsabilitĂ©, je la prends au sĂ©rieux. As you know, when I am given a responsibility, I take it seriously. C'est la neutralitĂ© de la conscience physique qui dit Je ne bouge que lorsqu'on me fait bouger. It is the neutrality of the physical consciousness which says, I move only when I am moved. Il y a une chance sur deux pour que lorsqu'on me rappelle, je ne sois plus autant disponible pour Ă©changer sur le sujet. There is a 50/50 chance that when I am called back, I will no longer be as available to discuss the subject. J'ai toujours des doutes, lorsqu'on me demande de prononcer une courte et inspirante allocution. I am always very sceptical when I am asked to give short and inspiring remarks. C'est pourquoi, lorsqu'on me demande comment nous devons rĂ©agir, je dis qu'il faut raison garder. That's why, when I am asked how we should respond, I say that we must act responsibly. Depuis toujours, elle est un Ă©lĂ©ment de dĂ©finition de l'ĂȘtre humain Ă  travers son Ă©volution. Alors lorsqu'on me demande Pourquoi es-tu aussi passionnĂ©e de la nourriture? », je crois que la rĂ©ponse est assez Ă©vidente. When I am asked "Why do you love food so much?", I think the answer is quite obvious since we all have to eat, it might as well be enjoyable. Ayant vĂ©cu plus de trente ans dans la communautĂ© des rĂ©demptoristes, j'ai appris Ă  faire confiance aux dĂ©cisions de mes supĂ©rieurs lorsqu'on me demandait de dĂ©mĂ©nager ou de relever de nouveaux dĂ©fis. Having lived more than thirty years in the Redemptorist community, I have learned to trust the decisions of my superiors when I am asked to move or take on new challenges. Surtout lorsqu'on me dĂ©roule le tapis rouge comme ça. Specially, when you roll out of welcome wagon like all this, well. Oui. Il y a toujours une grande confusion lorsqu'on me parle de cela. 1 well? 2 A. Yes. There is always a bit of confusion in this respect. Surtout lorsqu'on me demande comment je suis arrivĂ© ici. Toutefois, lorsqu'on me demande de couvrir une... However, when I'm asked to cover one of the most... Je ne suis jamais sentie aussi mal lorsqu'on me parlait. I've never felt so badly due to how I've been spoken too. Voici ce qui me traverse l'esprit lorsqu'on me rĂ©cite la liste de mes accomplissements. Here's where my mind goes when I hear that recitation of all I accomplished. C'est pour cette raison que j'ai refusĂ© d'en faire partie lorsqu'on me l'a demandĂ©. For this reason, I refused to sit on it when I was asked. Bill Stumpf a dĂ©clarĂ© un jour Je travaille mieux lorsqu'on me met la pression. Bill Stumpf once said, I work best when I'm pushed to the edge. Donc, par dĂ©faut, lorsqu'on me pose cette question, je vois plein d'aspects positifs. So by default, when I'm asked this question, I see a lot of positive aspects. No results found for this meaning. Results 219. Exact 219. Elapsed time 243 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200 IlĂ©tait tard mais emportĂ© par sa folie, Mylie ne vit mĂȘme pas qu'elle Ă©tait sortit. Le Bal de NoĂ«l l'avait tellement, on va dire, exciter.Pourtant elle n'Ă©tait
Leslie Basham Dans la vie, on connaĂźt parfois des dĂ©ceptions. Mais est-ce que c’est forcĂ©ment parce qu’on a fait quelque chose de faux, ou de mal ? On va voir aujourd’hui que mĂȘme les personnes qui cheminent avec Dieu doivent faire face Ă  la dĂ©ception. Nancy DeMoss Wolgemuth Vous pouvez marcher avec Dieu et vivre dans l’obĂ©issance, et pourtant, ça ne vous empĂȘchera pas de connaĂźtre la dĂ©ception et l’insatisfaction. Leslie Bienvenue Ă  l’écoute de RĂ©veille Nos CƓurs. Nous commençons aujourd’hui une nouvelle sĂ©rie nommĂ©e Un portrait d’Élisabeth ». Nancy Si vous l’avez avec vous, je vous encourage Ă  prendre votre Bible ou Ă  suivre avec moi le texte sur une application. Et on va lire ensemble le premier chapitre de l’Évangile de Luc. Je vous encourage toujours Ă  suivre avec moi quand on lit les Écritures, pour autant que vous ne soyez pas au volant de votre voiture. Je vous y encourage parce que c’est la Parole inspirĂ©e par Dieu. C’est la Parole de Dieu qui nous parle, qui nous change et qui nous transforme. Aujourd’hui, on va s’immerger dans le premier chapitre de l’Évangile de Luc. Et j’aimerais que vous puissiez en faire l’expĂ©rience par vous-mĂȘme, que vous laissiez l’Esprit de Dieu parler Ă  votre cƓur, tout comme il m’a parlĂ© Ă  moi Ă  travers ces textes. Alors j’aimerais prier avec vous Seigneur ! Ouvre nos oreilles, ouvre nos yeux et ouvre notre cƓur ! Merci, parce que Ta parole est magnifique. Elle est merveilleuse. Elle est puissante. Qu’elle puisse se rĂ©pandre, prendre racine en nous et produire beaucoup de fruits pour Ta gloire durant ce podcast, aujourd’hui. Nous Te prions au nom de JĂ©sus, amen. Il y a certaines personnes qui ne lisent le premier chapitre de l’Évangile de Luc qu’au moment de NoĂ«l. Alors, pourquoi lire le chapitre un Ă  un autre moment de l’annĂ©e ? Tout simplement parce que c’est un passage clĂ©. Il reprĂ©sente en effet la transition entre l’époque de l’Ancien Testament et celle du Nouveau Testament, c’est-Ă -dire l’émergence de l’alliance de la grĂące. Il montre la lumiĂšre de la bonne nouvelle de l’Évangile qui se lĂšve sur un monde qui est en ruines. Il y a une femme qui joue un rĂŽle important dans cette histoire et on va justement parler d’elle dans les quatre Ă©pisodes de cette sĂ©rie de podcasts. Alors, je suis sĂ»re que vous pensez qu’il s’agit de Marie, la mĂšre de JĂ©sus. AprĂšs tout, c’est le personnage principal de cette histoire, n’est-ce pas ? Mais, j’aimerais vous parler d’une personne moins connue qui s’appelle Élisabeth. On trouve son histoire dans ce premier chapitre de Luc. En fait, c’est le seul passage des Écritures oĂč Élisabeth est mentionnĂ©e. Seulement lĂ . Aujourd’hui, on va Ă©tudier ensemble seulement le dĂ©but du chapitre, les versets 5 Ă  7, qui nous donnent des informations sur le contexte et la vie d’Élisabeth. Donc, on va lire ces trois versets, et les examiner ensuite phrase par phrase. Du temps d’HĂ©rode, roi de JudĂ©e, il y avait un sacrificateur, nommĂ© Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme Ă©tait d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Élisabeth. Tous deux Ă©taient justes devant Dieu, observant d’une maniĂšre irrĂ©prochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n’avaient pas d’enfants, parce qu’Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ; et ils Ă©taient l’un et l’autre avancĂ©s en Ăąge. » Je m’arrĂȘte lĂ . Avant de voir en dĂ©tail l’histoire d’Élisabeth, j’aimerais vous donner un petit peu de contexte. La premiĂšre phrase nous donne l’arriĂšre-plan historique et politique de cette histoire qui se dĂ©roule au temps de HĂ©rode, roi de Juda. Il s’agit d’HĂ©rode le Grand, qui a rĂ©gnĂ© de l’an 37 av. Ă  l’an 4 av. Et mĂȘme s’il s’appelait HĂ©rode le Grand, il n’avait rien de glorieux ! En fait, c’était un tyran. C’était un homme cruel. Il avait Ă©tĂ© choisi par Rome. C’était un peu un gouverneur fantoche, sans parler de sa santĂ© mentale qui laissait vraiment Ă  dĂ©sirer. Et l’histoire rapporte qu’il a eu 10 femmes et qu’il en a fait exĂ©cuter au moins une. Et quand son fils a conspirĂ© contre lui pour l’empoisonner, il s’est arrangĂ© pour le faire mettre Ă  mort. AprĂšs la naissance de JĂ©sus, c’est ce mĂȘme HĂ©rode qui a ordonnĂ© le massacre de tous les bĂ©bĂ©s, les petits garçons ĂągĂ©s de moins de deux ans, Ă  BethlĂ©em. Il a fait ça pour protĂ©ger son trĂŽne. Et il a souillĂ© le pays des juifs en construisant de magnifiques temples paĂŻens remplis d’idoles sur tout le territoire de Juda. Et ça a conduit Ă  des annĂ©es de peur, de haine, de dĂ©cadence et de corruption. Non seulement du cĂŽtĂ© du gouvernement romain, mais aussi parmi le peuple juif. La religion, et il suffit de voir le comportement des prĂȘtres dans les Évangiles, Ă©tait devenue une mascarade. Un grand nombre de prĂȘtres juifs Ă©taient eux-mĂȘmes corrompus ! Ils Ă©taient contrĂŽlĂ©s et manipulĂ©s par Rome. On pourrait dire que les tĂ©nĂšbres rĂ©gnaient depuis longtemps dans le monde et surtout pour le peuple de Dieu. Mais l’Éternel s’apprĂȘte Ă  faire resplendir Sa lumiĂšre dans le monde la lumiĂšre de Christ, la lumiĂšre de l’Évangile ! C’est pour un temps comme celui-ci » que Dieu a suscitĂ© des serviteurs particuliers. Et Élisabeth en faisait partie. Au verset 5, on a quelques informations sur sa vie et sur sa famille du temps d’HĂ©rode, roi de JudĂ©e, il y avait un sacrificateur, nommĂ© Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme Ă©tait d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Élisabeth. » Vous vous souvenez qu’Aaron Ă©tait le premier souverain sacrificateur du peuple d’IsraĂ«l. Et la femme de Zacharie s’appelait Élisabeth. » Élisabeth et Zacharie, son mari, reprĂ©sentaient les rares croyants fidĂšles du peuple de Dieu. Ils Ă©taient trĂšs diffĂ©rents du reste de la population de cette Ă©poque. Zacharie Ă©tait sacrificateur. Zacharie signifie Dieu se rappelle ». Et ce nom est vraiment incroyable Ă©tant donnĂ© le contexte de l’histoire ! Parce que, entre la fin de l’Ancien Testament et le dĂ©but du Nouveau, il y a eu 400 ans de silence. 400 ans durant lesquels Dieu n’a pas parlĂ© ! En tout cas, il n’y a aucun texte de cela. Alors, le peuple de Dieu aurait facilement pu se dire Dieu a oubliĂ©. Il nous a oubliĂ©s ! Il a oubliĂ© Ses promesses ! » Pourtant, ce n’était pas vrai. Dieu n’avait pas oubliĂ©. Dieu se souvient toujours. Seulement, Il n’a pas la mĂȘme notion du temps que nous. Et rien ici-bas, rien sur cette terre, ne peut contrer Ses plans Ă©ternels. Pensez-y un instant, avant mĂȘme la venue du Christ sur cette terre, avant mĂȘme le dĂ©but de cette histoire que nous sommes sur le point de lire, les parents de Zacharie avaient appelĂ© leur fils Dieu se rappelle ». Dieu se souvient ! Pourtant, ses parents vivaient justement Ă  cette pĂ©riode sombre, cette Ă©poque oĂč Dieu avait l’air de les avoir oubliĂ©s. Ils ne pouvaient pas savoir ce que Dieu se prĂ©parait Ă  faire, et pourtant, ils avaient appelĂ© leur fils Zacharie Dieu se souvient. Et de son cĂŽtĂ©, la femme de Zacharie s’appelait Élisabeth. Élisabeth c’est la version grecque d’un prĂ©nom hĂ©breu de l’époque de l’Ancien Testament Elisheba. » C’est le nom de la femme d’Aaron, le premier souverain sacrificateur, l’ancĂȘtre de Zacharie et de l’Élisabeth de notre histoire. Elle s’appelait donc Elisheba c’est le nom hĂ©breux, qui veut dire le serment de Dieu, la promesse de Dieu », ou encore suivant les traductions Mon Dieu a jurĂ© ». Les parents d’Élisabeth avaient bien conscience de la fidĂ©litĂ© de Dieu, leur fille en est la preuve, la parole de Dieu est puissante, elle est digne de confiance. Dieu n’oublie pas Ses promesses. Et les parents d’Élisabeth ont montrĂ© leur confiance en Lui en appelant leur fille Élisabeth. VoilĂ , nous avons donc Élisabeth, issue d’une longue lignĂ©e de prĂȘtres qui remonte jusqu’à Aaron, et qui est mariĂ©e Ă  un homme Ă©galement issu d’une grande famille de prĂȘtres. Et tous les deux, tant le mari que la femme, avaient grandi dans la connaissance de la Parole de Dieu et de Ses promesses. Et leurs prĂ©noms mĂȘmes leur rappelaient cela. Le verset 6 nous donne une description Ă©tonnante de leur parcours spirituel Tous deux Ă©taient justes devant Dieu, observant d’une maniĂšre irrĂ©prochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur ». On lit donc qu’ils Ă©taient tous les deux justes devant Dieu. Or, il n’y a qu’une façon d’ĂȘtre juste devant Dieu, c’est par la foi. C’est pas du tout par leur propre justice. C’est la justice que Dieu leur avait accordĂ©e, parce que tous les deux croyaient fermement en Sa Parole et leur cƓur Ă©tait bien disposĂ© envers Lui. Leur mode de vie, leurs habitudes quotidiennes, Ă©taient la preuve mĂȘme de leur foi et de leur justice. Le verset dit qu’ils observaient tous les commandements », c’est-Ă -dire la loi morale de Dieu, et qu’ils respectaient toutes Ses ordonnances », c’est Ă  dire les lois cĂ©rĂ©monielles, et on en trouve beaucoup dans l’Ancien Testament ! La Parole de Dieu rĂ©gissait tous les aspects de leur vie, les petites choses comme les grandes
 bref, tout. Ils prenaient tout cela trĂšs au sĂ©rieux, mais c’est surtout Dieu qu’ils prenaient au sĂ©rieux. Zacharie et Élisabeth Ă©taient sur la mĂȘme longueur d’onde. Et vous savez, il n’y a pas de mariage plus heureux que quand les deux conjoints respectent et honorent l’Éternel Dieu, quand ils l’adorent et qu’ils marchent dans Ses voies avec confiance ! Ce n’est peut-ĂȘtre pas votre cas. Si vous ĂȘtes mariĂ©e, il se peut que votre mari ou si vous ĂȘtes un homme, votre femme ne partage pas ces valeurs. Ça ne veut pas dire que vous ĂȘtes contraint de les abandonner, vous pouvez trĂšs bien marcher seul dans les voies de Dieu. Mais c’est tellement bon quand le mari et la femme sont sur la mĂȘme longueur d’onde ! Zacharie et Élisabeth Ă©taient tous les deux justes devant Dieu. Et moi, ça me plaĂźt beaucoup, que Zacharie ne soit pas le seul Ă  ĂȘtre dĂ©crit de cette maniĂšre-lĂ , mais que ce soit aussi le cas d’Élisabeth. Elle avait sa propre relation avec Dieu. Elle ne se contentait pas de suivre son mari
 elle ne se reposait pas sur sa spiritualitĂ© Ă  lui. AprĂšs tout, c’est lui le prĂȘtre. C’est lui qui est le responsable spirituel ici. Moi, je vais juste vivre ma vie comme je le veux
 » Non, elle aussi Ă©tait juste et elle marchait fidĂšlement dans tous les commandements du Seigneur. Pour ce couple, le service pour Dieu, le ministĂšre, ce n’était pas simplement un travail, c’était un vĂ©ritable mode de vie. Ils Ă©taient intĂšgres et ils vivaient concrĂštement selon les valeurs qui leur Ă©taient chĂšres. Et du fait de leur obĂ©issance, Élisabeth et son mari se trouvaient donc dans une position qu’on pourrait qualifier de propice Ă  recevoir la bĂ©nĂ©diction divine. Pourtant, quand on arrive au verset 7, on remarque que la justice d’Élisabeth, son obĂ©issance et sa fidĂ©litĂ© ne lui ont pas Ă©pargnĂ© les dĂ©ceptions, les problĂšmes et les blessures. Sa vie n’était pas un petit cocon oĂč tout allait bien et oĂč les blessures n’existaient pas. On peut voir que ce couple avait des dĂ©sirs qui n’avaient pas Ă©tĂ© comblĂ©s. Il y avait un mais
 ». Ils Ă©taient justes. Ils Ă©taient issus d’une longue lignĂ©e de prĂȘtres. Ils marchaient fidĂšlement dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur. Mais ils n’avaient pas d’enfants, parce qu’Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ; et ils Ă©taient l’un et l’autre avancĂ©s en Ăąge. » C’est ce qu’on lit au verset 7. Cette phrase avait de quoi dĂ©sespĂ©rer, surtout pour une femme qui vivait Ă  cette Ă©poque-lĂ . Ça reprĂ©sentait de longues annĂ©es d’attente, d’espoir diffĂ©rĂ© et de dĂ©ception, mois aprĂšs mois, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, dĂ©cennie aprĂšs dĂ©cennie ! Au verset 13, on n’y est pas encore arrivĂ©s, on verra qu’ils avaient priĂ©, Élisabeth et Zacharie. Ils avaient fait savoir au Seigneur ce qu’ils voulaient, ce qu’ils dĂ©siraient. Mais leur situation n’avait pas changĂ©. Et pour couronner le tout, ils Ă©taient tous les deux avancĂ©s en Ăąge ! Vous remarquerez que c’est mentionnĂ© trois fois dans ce chapitre. Ils Ă©taient vieux ! C’est bien ce que ça veut dire. Ils Ă©taient vieux et ils avaient dĂ©passĂ© l’ñge d’avoir des enfants. Élisabeth Ă©tait stĂ©rile ». Ce mot vient d’un mot hĂ©breu, steira », qui ressemble beaucoup au mot français terre ». Steira » peut dĂ©signer la terre
 une terre infertile, dĂ©sertique, aride. Et ça veut dire aussi incapable de produire des fruits, improductif, incapable de produire une descendance. Certaines de ces descriptions traduisent peut-ĂȘtre ce que vous ressentez en ce moment de votre vie improductive, stĂ©rile, morne, et sans vie. Ça peut s’appliquer lorsqu’on ne peut pas avoir d’enfants, mais Ă©galement dans de nombreux autres domaines. Peut-ĂȘtre que vous sentez-vous stĂ©rile dans vos relations avec les autres. Peut-ĂȘtre que vous avez une santĂ© qui vous limite, et vous ne pouvez pas servir le Seigneur comme vous l’aimeriez. Vous savez, rĂ©cemment j’ai rencontrĂ© plusieurs femmes atteintes de la maladie de Lyme, une maladie qui leur impose pas mal de contraintes et de limitations au quotidien. Peut-ĂȘtre que vous vous sentez infructueuses sur le plan financier et que votre budget est tellement serrĂ© que vous avez du mal Ă  joindre les deux bouts. Peut-ĂȘtre que vous combattez le dĂ©couragement ou la dĂ©pression et que vous vous sentez vides Ă  l’intĂ©rieur. Peut-ĂȘtre que votre passĂ© vous a laissĂ©e stĂ©rile », et vous ressentez de la culpabilitĂ© ou de la honte et vous pensez que vous ne pourrez pas vraiment servir Dieu. Ou vous n’avez peut-ĂȘtre pas l’impression d’ĂȘtre productive parce qu’en ce moment, vous ĂȘtes dĂ©bordĂ©e avec des enfants en bas Ăąge, ou encore que vous vous occupez de vos parents ĂągĂ©s. J’ai des amies avec lesquelles j’ai travaillĂ©, on a Ă©tĂ© impliquĂ©es ensemble dans ce mouvement de rĂ©veil spirituel pendant des annĂ©es. Et puis ensuite, ces femmes ont dĂ» s’occuper de leur maman veuve, atteinte de la maladie d’Alzheimer, pendant plusieurs annĂ©es, des annĂ©es difficiles ! Et c’était pour elles une pĂ©riode infructueuse, stĂ©rile. Elles avaient eu par le passĂ© un ministĂšre florissant, et lĂ , elles se retrouvaient comme coincĂ©es, en tout cas d’un point de vue humain, Ă  devoir s’occuper de leur maman. Peut-ĂȘtre que vous sentez-vous infructueuse comme dans les situations que je viens de dĂ©crire, mais votre cas est peut-ĂȘtre encore complĂštement diffĂ©rent. Et alors que je mĂ©ditais sur ce passage de l’Évangile de Luc, j’ai pensĂ© aussi Ă  l’ordre donnĂ© par Dieu Ă  Adam et Ève dans le premier chapitre de la GenĂšse, au verset 27, quand il est dit Dieu crĂ©a l’homme et la femme. Il les bĂ©nit et Il leur dit Soyez fĂ©conds, multipliez, remplissez la terre. » Mais lĂ , dans l’histoire d’Élisabeth, on a une femme, et peut-ĂȘtre que vous vous identifiez Ă  elle, une femme qui ne pouvait mĂȘme pas rĂ©pondre Ă  cet appel divin. Et si, comme le dit la Bible, les enfants sont une bĂ©nĂ©diction du Ciel, alors pourquoi Dieu est-ce que Dieu l’empĂȘchait d’en profiter ? Aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes choisissent de ne pas avoir d’enfants, mais du temps d’Élisabeth, ne pas en avoir c’était considĂ©rĂ© comme un chĂątiment divin, une punition pour un pĂ©chĂ© cachĂ©. C’était considĂ©rĂ© comme un reproche. Et on verra cela dans la suite du chapitre. C’était une honte, une stigmatisation sociale. C’était humiliant ! Et sans compter qu’Élisabeth et Zacharie n’auraient jamais d’hĂ©ritier, leur nom de leur famille allait donc se perdre. Avant eux, il y a eu d’autres couples qui avaient connu cette expĂ©rience, notamment dans l’Ancien Testament. Il y avait Abraham et Sarah, Anne et Elkana, Jacob et Rachel
 Toutes, des personnes dĂ©siraient avoir des enfants et honorer l’Éternel avec leur descendance, et pourtant, Dieu les a fait attendre bien longtemps avant de leur rĂ©pondre. On a lu ensemble que Élisabeth et son mari Ă©taient justes. Mais dans l’Ancien Testament, Dieu avait pourtant promis que les justes allaient prospĂ©rer. Alors Ă  cette Ă©poque, les enfants Ă©taient un bon moyen de montrer qu’une femme Ă©tait prospĂšre et fĂ©conde. Mais dans notre histoire, voilĂ  qu’Élisabeth est stĂ©rile et qu’elle est ĂągĂ©e. Est-ce que ça veut dire que Dieu n’a pas tenu Sa promesse ? Est-ce qu’Élisabeth allait Lui faire confiance alors qu’elle ne semblait pas du tout prospĂ©rer et porter des fruits comme elle le dĂ©sirait ? Et en plus de ça, Dieu avait promis qu’un jour, une femme allait enfanter le Messie qui allait racheter le peuple de ses pĂ©chĂ©s. Alors les femmes juives, du moins les fidĂšles croyantes, espĂ©raient toutes ĂȘtre l’heureuse Ă©lue. Mais la pauvre Élisabeth ne pourrait jamais ĂȘtre choisie, elle le savait bien. Elle n’avait aucun espoir que la situation s’amĂ©liore un jour. Elle savait bien que son mari et elle n’auraient pas d’enfant. Alors elle aurait trĂšs bien pu se sentir mise de cĂŽtĂ© par Dieu et vouloir obtenir des explications de Sa part. Mais tout cela n’a aucunement Ă©branlĂ© sa foi et sa confiance en Lui. Elle a continuĂ© Ă  Lui obĂ©ir, parce qu’elle ne Le servait pas par intĂ©rĂȘt, mais elle le servait parce qu’Il est Dieu et qu’Il est digne de notre confiance et de notre adoration. Ce qu’Élisabeth ne savait pas Ă  l’époque, c’est que si Dieu lui avait refusĂ© un enfant jusque-lĂ , c’est qu’Il avait une bonne raison. En effet, Il voulait montrer que cette naissance avait quelque chose d’extraordinaire, mais il fallait attendre le bon moment. AprĂšs avoir perdu tout espoir d’avoir un jour un enfant, Élisabeth va dĂ©couvrir que Dieu allait lui en accorder un pour montrer que cette naissance Ă©tait vraiment extraordinaire. Écoutez-bien. Vous pouvez marcher avec Dieu et vivre dans l’obĂ©issance et pourtant, ça ne vous empĂȘchera pas de connaĂźtre la dĂ©ception et l’insatisfaction. La Bible dit qu’Élisabeth Ă©tait juste, mais qu’elle Ă©tait stĂ©rile. Elle marchait fidĂšlement dans tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur, mais elle Ă©tait stĂ©rile. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste
 et ne pas avoir d’enfant. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste
 et rester cĂ©libataire. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et perdre votre emploi. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et avoir une maladie incurable. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu, obĂ©ir Ă  ses ordonnances 
 et avoir un fils, une fille ou l’un ou l’autre de vos petits-enfants, qui est loin de Dieu. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et avoir un conjoint qui ne partage pas votre foi en Lui. Vous pouvez trĂšs bien ĂȘtre juste devant Dieu
 et devoir faire face Ă  des situations difficiles et douloureuses. Il y a quelques annĂ©es, j’ai eu l’occasion d’assister Ă  une commĂ©moration avec Robert, mon mari. L’homme Ă  qui on rendait hommage ce jour-lĂ , avait habitĂ© avec sa famille dans notre rĂ©gion pendant longtemps. Je le connaissais assez bien. On avait un contact professionnel et on avait fait des affaires ensemble. C’était quelqu’un qui Ă©tait bien connu pour son amour pour Dieu et pour son engagement Ă  Son service. Il s’appelait Charles Wesco et avec sa femme StĂ©phanie, ils Ă©taient mariĂ©s depuis 14 ans. Dieu les avait bĂ©nis en leur donnant 8 enfants. Et ils avaient une entreprise dans la rĂ©gion. Et je me souviens trĂšs bien quand Charles m’avait dit quelques annĂ©es auparavant Je crois que le Seigneur me pousse Ă  quitter notre entreprise et Ă  partir comme missionnaires en Afrique, au Cameroun ». Et, en famille ils ont passĂ© prĂšs de deux ans, je crois, tous les dix, Ă  parcourir le pays dans un petit camping-car. Ils voyageaient pour expliquer ce que Dieu leur avait mis Ă  cƓur et ils levaient des fonds pour pouvoir partir comme missionnaires lĂ -bas. Dieu a rĂ©pondu Ă  leurs priĂšres. Ils Ă©taient prĂȘts. Le jour du dĂ©part est arrivĂ© et leur Ă©glise et leurs familles leur ont dit au revoir. Ils Ă©taient tous les deux issus de grandes familles de pasteurs. Ils me rappelaient un petit peu Zacharie et Élisabeth, sauf que dans leur cas, ils avaient huit jeunes enfants. Ils ont donc bouclĂ© leurs valises et ils ont pris l’avion pour le Cameroun. Et Ă  peine douze jours depuis leur arrivĂ©e, Charles s’est fait tuer dans un Ă©change de tirs entre la police et les forces rebelles des insurgĂ©s. Pour autant que je sache, il n’était pas directement visĂ© par l’attaque. Ce jour-lĂ , il Ă©tait accompagnĂ© de sa femme et d’un de leurs enfants qui se trouvaient aussi dans la voiture. Et ce n’est que le lendemain que StĂ©phanie a pu quitter ce lieu et aller prĂ©venir les sept autres enfants de ce qui Ă©tait arrivĂ©. Ensuite elle et sa famille ont eu seulement trois heures pour faire leurs valises avant de quitter le pays et de rentrer aux États-Unis. Tout cela seulement douze jours aprĂšs leur arrivĂ©e au Cameroun oĂč ils pensaient passer le reste de leur vie. Alors, nous avons donc participĂ© Ă  cette cĂ©rĂ©monie de commĂ©moration. Leur Ă©glise n’était pas assez grande pour cet Ă©vĂšnement, parce qu’il y avait des centaines et des centaines de personnes qui voulaient venir lui rendre hommage. Donc ils ont dĂ» choisir une Ă©glise plus grande. Et lors de cette cĂ©rĂ©monie, toute la famille a honorĂ© le Christ, mĂȘme StĂ©phanie, cette jeune veuve trentenaire avec 8 enfants
 Et dans les messages qu’elle a postĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, c’est incroyable comme StĂ©phanie a pu rendre gloire Ă  Dieu malgrĂ© ces terribles circonstances. Et lors de la cĂ©rĂ©monie, elle n’a pas souhaitĂ© prendre la parole, c’est un des officiants qui a lu le texte qu’elle avait prĂ©parĂ©. Et je suis retournĂ© voir la vidĂ©o de la cĂ©rĂ©monie pour transcrire le texte, parce que j’avais envie de le partager avec vous aujourd’hui. StĂ©phanie a commencĂ© en citant les paroles d’un cantique que vous connaissez peut-ĂȘtre Mon Sauveur me conduit sur le chemin De quoi pourrais-je avoir besoin ? Pourrais-je douter de Sa sollicitude Lui qui toute ma vie a Ă©tĂ© mon Guide ? Ô paix Ă©ternelle, ĂŽ rĂ©confort divin ! Mes soupirs ne sont jamais vains ! Peu importe ce qui m’arrivera JĂ©sus sous Son aile me prendra. »* Et ensuite StĂ©phanie a Ă©crit Je suis tellement reconnaissante pour les quatorze ans de mariage que le Seigneur m’a donnĂ©s avec Charles. Je garderai toujours au fond de mon cƓur les prĂ©cieux souvenirs de quand on servait le Seigneur ensemble, quand on Ă©levait nos enfants, quand on priait et qu’on s’aimait tendrement. Charles aimait ses enfants, il m’aimait aussi, mais le Seigneur avait la premiĂšre place dans son cƓur ! Ces douze jours que le Seigneur nous a donnĂ©s au Cameroun resteront dans le cƓur de toute la famille. L’amour qu’Il nous a donnĂ© pour les Camerounais reste inchangĂ©. On a Ă©tĂ© obligĂ©s de partir, mais ça nous a brisĂ© le cƓur. Par la grĂące divine, parce que Dieu vit en nous, mais surtout par Sa force, notre famille continuera de servir le Dieu que notre mari et pĂšre aimait de tout son cƓur. Et nous dĂ©sirons que JĂ©sus-Christ soit Ă©levĂ© et glorifiĂ© aujourd’hui et pour toujours. Que JĂ©sus, l’Agneau qui a Ă©tĂ© immolĂ©, reçoive la rĂ©compense de Ses souffrances. » Cette perspective sur ces Ă©vĂšnements est formidable. Elle est incroyable. Alors mĂȘme si Zacharie et Élisabeth n’avaient pas obtenu le dĂ©sir de leur cƓur, mĂȘme s’ils n’avaient pas reçu de rĂ©ponse Ă  leurs priĂšres, ils avaient confiance en Dieu. Ils avaient confiance en Son plan Ă©ternel, Ă©tabli depuis la fondation du monde, un plan qui est bon. MĂȘme quand les souffrances de la vie et la honte de la stĂ©rilitĂ© les frappaient, ils voulaient rester justes, irrĂ©prochables et fidĂšles. Et ils continuaient Ă  servir Dieu mĂȘme si leurs dĂ©sirs n’étaient pas exaucĂ©s. On ne peut jamais savoir ce que Dieu souhaite faire avec nous aujourd’hui, oĂč Il veut nous conduire, ni comment Il aimerait nous guider. On ne peut pas anticiper comment Il va rĂ©pondre Ă  nos besoins ou si Il va rĂ©soudre nos problĂšmes
 du moins de notre vivant. La question Ă  se poser c’est Est-ce qu’on va ĂȘtre des personnes obĂ©issantes ? Est-ce qu’on va marcher dans les voies de Dieu, mĂȘme si la vie ne se dĂ©roule pas comme prĂ©vu ? MĂȘme quand nos plans sont contrariĂ©s ? Est-ce qu’on va continuer Ă  Le servir ? MĂȘme si on ne peut pas voir le moindre signe d’une rĂ©ponse Ă  nos espoirs les plus chers ? J’aimerais qu’on prie ensemble maintenant Dieu Éternel, j’aimerais dire, j’aimerais reconnaĂźtre que Tu es digne de notre confiance. Nous voulons marcher dans Tes voies et dans Ta justice. On veut obĂ©ir Ă  Tes commandements, mĂȘme quand on traverse des lieux arides, quand il semble qu’on n’a aucune rĂ©ponse Ă  nos espoirs, Ă  nos dĂ©sirs. Nous Te faisons confiance, parce que nous savons que Tu es Dieu et nous voulons continuer Ă  T’adorer malgrĂ© les circonstances, quelles que soient nos situations. Nous Te prions au nom de JĂ©sus, amen. Leslie Vous venez d’écouter le premier podcast de la sĂ©rie Un portrait d’Élisabeth ». Si vous dĂ©sirez lire toute l’histoire de cette femme de la Bible, vous la trouverez dans le premier chapitre de l’Évangile de Luc. C’est trĂšs facile de perdre espoir quand on ne trouve pas de rĂ©ponse Ă  nos questions ou quand nos rĂȘves sont balayĂ©s comme d’un revers de la main. La prochaine fois, nous verrons que, dans ces situations, c’est important d’avoir une vue d’ensemble. On se retrouve donc bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Et merci de nous avoir Ă©coutĂ©s. Tous les extraits de la Bible sont tirĂ©s de la version Segond 21 sauf spĂ©cifiĂ© dans le texte. RĂ©veille Nos CƓurs est le ministĂšre francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann. Quelle que soit la saison de votre vie, RĂ©veille Nos Coeurs vous encourage Ă  trouver la libertĂ©, la plĂ©nitude, et Ă  porter du fruit en Christ ! Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent prĂ©senter des diffĂ©rences mineures entre ce qui est Ă©crit et ce qui est parlĂ©. CatĂ©gories Souffrances & Ă©preuves. Femmes de la Bible ROH Podcast series A Portrait of Elizabeth *Traduction libre de All the Way My Savior Leads Me » par Fanny Crosby
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Jeme nomme Julia j'ai 25 ans je suis ouverte a tout discutions. Juliaaa. Bonjour Juliaaa, j'ai vu votre annonce sur le site MoiPourToi et je souhaite entrer en contact avec vous. Envoyer. Son annonce. bonjour je souhaite une rencontre des plus agrĂ©ables faire connaissance en toute simplicitĂ© qui sais a quoi l avenir nous rĂ©serve Dans le courrier des lecteurs du jour, Sylvain nous explique son histoire avec une fille rencontrĂ©e sur le rĂ©seau social Facebook. Au dĂ©part, c’est-Ă -dire durant les premiĂšres semaines, tout allait pour le mieux et ils Ă©taient trĂšs heureux ensemble puisqu’il y avait une vraie complicitĂ©. Elle lui a donc demandĂ© de s’installer avec elle dans son appartement. Mais tout aussi vite, les tensions sont apparues car il s’est avĂ©rĂ© que le comportement de son ex petite amie Ă©tait pour le moins paradoxal. Il s’est dit ma copine est parano » mais je vais pouvoir m’en sortir. Pour savoir ce qu’il s’est passĂ© entre eux et pour obtenir mon analyse, lisez attentivement cet article. EnormĂ©ment d’hommes et de femme sont confrontĂ©s Ă  ce genre d’attitude et je suis certain que son rĂ©cit et mes explications peuvent vous aider Ă  mieux comprendre les rĂ©actions Ă  avoir dans une relation. La jalousie de ma copine a Ă©tĂ© destructeur Bonjour J’ai trouvĂ© ce forum et je voulais vous expliquer ma longue histoire. J’ai besoin de l’aide d’un professionnel, je suis mal et je me pose 1000 questions. Il y a un an, j’étais en relation avec une fille depuis 2 ans mais on s’est quitté  Notre rencontre Ă©tait surprenante car mon ex, est venue me parler sur Facebook alors qu’elle ne me connaissait pas du tout, elle disait que je revenais souvent dans son fil d’actualitĂ© et suggestions d’amis et elle disait que je lui disais quelque chose. Je trouvais cela bizarre parce que moi je ne vais jamais parler Ă  des inconnus comme cela. On a commencĂ© Ă  parler, pendant des jours, je lui confiais mes problĂšmes avec mon ex de l’époque, que j’étais mal, que je voulais partir de cette relation, puis je me suis dit, ce n’est pas bien de parler avec une fille en Ă©tant en couple et j’ai coupĂ© les ponts deux semaines. Une rencontre fantastique jusqu’aux crises de jalousie Ensuite, j’ai eu ma sĂ©paration, on s’est reparlĂ©, on s’est vu plusieurs fois dans sa voiture pour discuter, j’étais mal de ma sĂ©paration, je pleurais, je lui confiais mes problĂšmes. On discutait de tout et de rien, on avait une complicitĂ© naturelle tout de suite. Elle me parlait de sa vie
 elle m’a dit qu’elle avait perdu son papa Ă  l’ñge de 7 ans ça m’a fait peur car les problĂšmes que j’ai eu avec l’ex avant elle, Ă©taient liĂ©s Ă  la perte de sa mĂšre Ă  l’ñge de 18 ans depuis 10 ans et Ă©tait complĂštement dĂ©truite car elle Ă©tait alcoolique. Cela m’a fait peur
 mais je pensais que c’était une personne saine d’esprit et les pieds sur terre. Je n’ai en plus jamais voulu la rendre jalouse ! On a continuĂ© Ă  se voir tous les jours, on se rapprochait, je venais chez sa maman pendant qu’elle Ă©tait en vacances car elle gardait la maison de sa mĂšre, elle me faisait des cĂąlins pour me rĂ©conforter, ça m’arrivait encore de pleurer pour mon ex et elle restait, je trouvais cela bizarre mais dans ma tĂȘte je me disais c’est qu’elle doit tenir vraiment Ă  moi. Nous sommes sorti ensemble, aprĂšs un mois, on a rĂ©servĂ© des vacances ensemble dans le sud de la France dans la maison de sa mĂšre, tout Ă©tait beau, magnifique, parfait, on riait tout le temps, on avait des fous rires
 elle me faisait vivre le paradis, on faisait plein de choses ensembles, c’était fort, intense, on faisait l’amour partout. On Ă©tait tellement proches, je n’avais jamais vĂ©cu quelque chose de si fort
 Elle est partie l’annĂ©e passĂ©e Ă  PĂąques en vacances, c’était super beau, on s’envoyait plein de beaux sms etc et ensuite elle m’a demandĂ© de venir vivre Ă  son appartement avec elle alors que cela faisait 1 mois et demi Ă  peine que nous Ă©tions ensemble. Au dĂ©but je ne voulais pas et puis elle m’a dit on a rien Ă  perdre, on verra tout de suite si cela fonctionne ou pas ». Pour finir, j’ai acceptĂ©, car c’était merveilleux entre nous. On a emmĂ©nagĂ© ensemble, c’était super, magnifique, on allait courir quand il faisait beau, on a commencĂ© la salle de sport car elle voulait perdre du poids pour me plaire encore plus, on avait une complicitĂ© de fou, jamais aucun soucis entre nous, j’ai terminĂ© mes examens Ă  l’universitĂ©, nous sommes parti en vacances dans le sud de la France, ça a Ă©tĂ© magnifique sauf quelques disputes car le soir de temps en temps, j’allais poster nos photos de la journĂ©e sur Facebook et je parlais Ă  mes parents pour leur expliquer mes journĂ©es et voir les rĂ©sultats de la coupe du monde. Ça l’ennuyait, on a eu quelques disputes Ă  cause de cela, mais rien de grave, elle me disait que par exemple aussi quand je ne lui tenais pas la main une seule fois, elle avait peur que je la quitte et se faisait des films dans sa tĂȘte. A partir de lĂ , je me suis dit ma copine est parano mais ça va aller, je vais lui prouver qu’elle peut me faire confiance. Nous sommes revenus fou amoureux, on a Ă©tĂ© Ă  un festival ensemble, ensuite, j’ai dĂ» Ă©tudier pour mes examens de passage, j’ai eu un dĂ©cĂšs dans ma famille et des problĂšmes d’hĂ©ritage et familiaux, je savais que j’allais rater mon annĂ©e et j’étais mal car je ne voulais pas la dĂ©cevoir, j’avais du mal Ă  Ă©tudier, j’étais beaucoup sur Facebook Ă  parler Ă  mes amis ou lire des articles. Elle a commencĂ© Ă  penser que je parlais Ă  des filles, que je voulais partir, que je la trompais, elle m’a Ă©crit une lettre pour s’excuser de son comportement, qu’elle m’aimait, j’en avais mĂȘme pleurĂ©. Puis mi-septembre, je commençais Ă  aller mieux, je voulais lui prouver que j’étais dĂ©solĂ© de l’avoir dĂ©laissĂ©e pendant ce moment difficile pour moi. Mais elle Ă©tait froide et distante, comme si elle voulait me le faire payer. Je l’avais déçue et je le comprends, on est passĂ© du paradis Ă  l’enfer en ce mois d’aoĂ»t. Pendant deux mois, mis Ă  part une journĂ©e Ă  Paris oĂč c’était vraiment super et oĂč on avait retrouvĂ© notre complicitĂ© d’avant, elle m’a fait Ă©normĂ©ment de mal, je passais des nuits Ă  pleurer parfois dans le lit Ă  la rassurer, lui dire que j’étais dĂ©solĂ© et Ă  la place elle restait froide, indiffĂ©rente, Ă  ne pratiquement pas rĂ©pondre sauf pour me rabaisser, me dire des choses blessantes
 J’avais mal, je m’énervais, je me dĂ©fendais aussi, on s’est fait du mal, on s’est dit des choses qu’on ne pensait pas forcĂ©ment, mais j’avais tellement peu d’empathie de sa part, et qu’elle me laisse souffrir comme cela, que je ne pouvais pas l’accepter, je ne comprenais pas pourquoi elle me rejetait alors que je faisais tout pour lui prouver que je l’aime et que j’étais dĂ©solĂ©. Une premiĂšre rupture remit tout en question Ensuite, elle m’a quittĂ© une premiĂšre fois Ă  cause des problĂšmes de couple
 j’ai Ă©tĂ© au bureau de sa mĂšre la retrouver, je pleurais, on a discutĂ© 3h dans le froid, elle me reprochait de ne pas l’aider assez Ă  l’appartement, ce que j’ai reconnu car c’est vrai qu’au dĂ©but qu’on Ă©tait ensemble, nous n’étions jamais Ă  l’appartement, on Ă©tait souvent chez ses parents et les miens Ă  dormir lĂ -bas, et puis avec mes examens en juin et aoĂ»t juillet pratiquement pas Ă  l’appartement, et bien je ne l’aidais pas beaucoup sauf passer le balais et faire les poussiĂšres, elle m’a demandĂ© de changer cela et c’est ce que j’ai fait. J’ai Ă©tĂ© travailler aussi pour avoir de l’argent en plus, je passais le balais, je nettoyais l’appartement, je passais l’aspirateur partout et parfois elle me disait aprĂšs tout cela et t’es mĂȘme pas foutu de mettre la table » Ă  la place de juste me dire un merci c’est bien mon cƓur. Elle avait toujours des paroles nĂ©gatives, jamais positives
 J’ai Ă©conomisĂ© pendant 2 mois pour lui offrir un voyage Ă  Lisbonne entre temps tout Ă©tait redevenu simple et elle me disait elle-mĂȘme ĂȘtre trop exigeante, qu’elle voulait avancer trop vite dans la vie, avoir une maison et des enfants alors qu’elle n’a pas encore une situation professionnelle stable car enseignante et non nommĂ©e, c’était redevenu comme avant, sauf toujours la crainte constante que je la quitte, des crises de jalousie et de paranoĂŻa de plus en plus intenses. Nous avons fĂȘtĂ© mon anniversaire Ă  Amsterdam, nous avons vu sa famille d’Espagne pendant noĂ«l, on allait Ă  la patinoire, on a passĂ© un beau rĂ©veillon
 nous sommes partis Ă  Lisbonne, c’était magnifique, un voyage de rĂȘve, elle m’avait promis lĂ -bas de ne plus jamais douter de moi
 qu’on passerait une merveilleuse annĂ©e pour le 1er janvier qu’on repartait Ă  zĂ©ro sur tout cela
 j’avais pris une semaine de mon blocus pour partir lĂ -bas et je lui avais dit qu’en rentrant, je devrais Ă©tudier intensĂ©ment pendant 2 semaines. J’expliquais des choses sur le groupe master droit Ă  des gens qui avaient besoin d’explications et elle pensait que je parlais Ă  des filles
 elle m’a quittĂ© aprĂšs mon dernier examen car je ne lui avais pas fait un bisou avant d’aller me reposer 2h au lit car je n’avais pas dormi depuis 36 heures pour mes examens. Je lui ai dit tu me quittes pour une chose pareille? Elle m’a reprochĂ© de ne pas faire les courses avec elle pendant que j’étais en blocus, seul Ă  l’appartement alors qu’elle allait faire les courses en revenant de son Ă©cole et elle m’a dit tu pourrais au moins prendre le bus pour me rejoindre alors que ça me faisait perdre 1h juste pour la rejoindre et que je n’avais pas le temps que je devais Ă©tudier
 ensuite, on a fait des activitĂ©s, on a Ă©tĂ© Ă  deux centres aquatiques on s’amusait comme des fous, mais encore une dispute car elle pensait que je regardais les filles autour alors que non, je ne voyais que par elle et Ă  mes yeux c’était la plus belle des filles. Toujours Ă  regarder mon regard partout, que cela soit dans un lieu public ou Ă  la salle
 on a fĂȘtĂ© la saint valentin, elle aussi gĂąchĂ© la soirĂ©e un moment encore avec ce sujet, mais sinon, entre temps, on passait de beaux moments, c’était la routine mais on passait de beaux moments. Ma copine est parano et donc invivable ! Au dĂ©but que nous Ă©tions ensemble, elle rigolait tout le temps, elle Ă©tait toujours de trĂšs bonne humeur, Ă  faire des petits bruits, chanter etc et lĂ  cela faisait 7 mois qu’elle Ă©tait toujours tiraillĂ©e, tourmentĂ©e avec son travail, elle disait qu’elle ne se sentait pas Ă  sa place Ă  son travail, que c’était un mĂ©tier de merde. L’annĂ©e derniĂšre en juin, sa directrice lui avait promis une classe mais elle ne l’a pas eu finalement car elle a eu des soucis avec une collĂšgue. Il y a trois semaines, elle a eu des problĂšmes Ă  l’école avec une autre collĂšgue et sa directrice l’a engueulĂ©e, elle disait que personne ne reconnaissait jamais ce qu’elle faisait Ă  sa juste valeur et elle l’avoue elle-mĂȘme avoir un besoin constant de reconnaissance des gens, qu’elle attend de trop des gens. Cela vient du fait qu’à cause du dĂ©cĂšs de son pĂšre, sa mĂšre a toujours tout fait pour elle, comme une princesse. Elle Ă©tait mal Ă  cause de l’école, elle ne faisait que travailler au bureau de sa mĂšre, et moi ça faisait 3 semaines que je lui disais que je me sentais dĂ©laissĂ©, qu’on avait plus de temps pour nous, qu’on ne s’embrassait plus, qu’on ne se faisait plus de cĂąlins le soir dans le lit, qu’on ne prenait plus de temps pour nous et pour rigoler
 cela me manquait
 elle l’a mal pris que je lui dise, j’ai peut ĂȘtre fait un forcing au mauvais moment mais je voulais juste exprimer mes sentiments et besoins, mais Ă  chaque fois, mes sentiments ne sont jamais pris en compte, c’est toujours elle qui compte et moi c’est toujours secondaire ce que je peux ressentir, alors qu’elle me demandait tout le temps de la rassurer, de lui prouver que je l’aime. 3 jours avant notre dispute, elle m’a dit je t’aime et je pense Ă  toi, le lendemain elle m’a demandĂ© de venir dormir Ă  son appart, et le lendemain elle m’a dit j’ai besoin de temps pour y voir clair, un peu de rĂ©pit dans ces disputes. Je l’ai pris mal car j’avais achetĂ© une bague de fiançailles pour nos 1 an le 14 mars, on s’est donc disputĂ© une fois de plus ! Elle m’a dit merci pour cette merveilleuse relation et ces magnifiques souvenirs, elle reconnaissait agir au 1/4 de tour avec moi, qu’elle reconnaissait me chercher la petite bĂȘte avec les filles, qu’avant c’était simple entre nous et que maintenant on se protĂ©geait et elle m’a quittĂ©. Je suis rentrĂ© dans une colĂšre noire, je lui ai dit que c’était vraiment une xxxx de me faire cela, j’avais achetĂ© la bague et elle ne le savait pas. Cela faisait 7 mois que je me battais pour elle et qu’elle ne voyait rien, je devais justifier le moindre de mes faits et gestes, la moindre de mes paroles, tout ce que je faisais elle devait toujours tout savoir, je ne vivais qu’à travers elle, son emploi du temps
 J’ai tout laissĂ© pour mon ex Je ne voyais plus mes amis, je ne parlais plus Ă  mes amies, je n’allais plus sur Facebook, je ne sortais plus car j’ai fait une sortie en un an et un jour au restaurant elle m’a dit cela ne se fait pas de dĂ©coucher quand on est en mĂ©nage ! ». J’ai tout arrĂȘtĂ© pour elle, je lui consacrais tout mon temps, toute ma vie, toute mon attention et mon affection, je la rassurais tout le temps, je lui faisais des compliments, je la boostais. Quand elle se serrait dans mes bras, j’avais l’impression qu’elle Ă©tait folle amoureuse et elle me disait toujours je t’aime plus que toi tu ne m’aimes » et je lui rĂ©pondais que ce ne sont que des paroles mais que dans les actes, c’est toujours moi qui court, c’est toujours moi qui vient m’excuser mĂȘme quand je ne suis pas en tort. Le lendemain de la sĂ©paration, elle dit Ă  ma mĂšre que c’est fini pour les disputes et l’insulte, qu’elle ramĂšne mes affaires le dimanche passĂ©, j’étais mal car les disputes ne provenaient que de sa jalousie et sa paranoĂŻa et que je ne faisais absolument rien!!! J’ai Ă©tĂ© lui offrir la bague de fiançailles, et elle a pleurĂ© !!! 2 jours aprĂšs, elle vient me ramener mes affaires avec sa mĂšre, elle avait ma bague Ă  son cou et elle ose dire devant sa mĂšre tu m’as dĂ©truite c’est totalement paradoxal avec ses paroles lorsqu’elle m’a quittĂ© et le fait de mettre ma bague au cou car je lui ai demandĂ© soit disant de changer son style vestimentaire alors que je lui avais simplement demandĂ© d’essayer des robes en Ă©tĂ© pour voir comment cela donnait sur elle. On trouvait tous les deux qu’elle Ă©tait super sexy dans les robes, je lui ai fait de beaux compliments, elle les a achetĂ©es, ma mĂšre lui a mĂȘme donnĂ© une robe, on lui disait qu’elle Ă©tait toute belle comme cela, on a mĂȘme fait l’amour dans la cabine d’essayage ce jour-là
 Elle achetait des beaux vĂȘtements en vacances, elle m’a dit aussi que je l’ai dĂ©truite car j’ai voulu soit disant changer son poids alors que je suis tombĂ© amoureux d’elle et elle avait des formes et j’aimais sa personne. Mais je la trouvais super canon avant sur ses photos et je lui avais dit que c’était une super belle fille avec quelques kilos en moins, un jour sur une photo au dĂ©but oĂč nous Ă©tions ensemble, elle se trouvait Ă©norme » selon ses termes, elle m’a demandĂ© de l’aider Ă  perdre du poids car je faisais beaucoup de sport, je lui ai fait un programme, on a Ă©tĂ© Ă  la salle, elle a perdu 6 kilos. AprĂšs je lui ai dit tu es superbe comme ça plus besoin de changer. Sur la plage, je lui avais montrĂ© une fille toute mince et je lui disais avant c’était mon genre de fille mais maintenant je dĂ©teste cela, j’aime une fille qui a des formes, aprĂšs, on est rentrĂ© de vacances, elle a repris quelques kilos, elle voulait les reperdre et je lui ai dit Ă©coute arrĂȘte de te priver de manger, tu es bien comme cela, et elle m’engueulait parce que soit disant je ne la soutenais pas ! Je ne lui faisais que des compliments ces derniers mois
 elle se privait de manger et je lui disais d’arrĂȘter et elle ose dire que je l’ai dĂ©truite
 C’est odieux comme parole, car maintenant, j’ai l’impression que tout est de ma faute et je culpabilise. Elle m’a dit aussi que sa jalousie cela provenait de moi qu’elle n’avait jamais Ă©tĂ© jalouse dans sa vie. LĂ  je me suis dit non seulement ma copine est parano mais en plus elle ment ! Alors que sa meilleure amie me disait aussi que ça se voyait qu’elle avait un mal ĂȘtre mais qu’elle n’en parlait pas et je le voyais aussi avec son papa qui lui manquait trĂšs souvent alors que ça fait 20 ans qu’il est dĂ©cĂ©dĂ©. Je ressentais un gros manque affectif en elle, je faisais tout pour le combler mais je n’y arrivais pas. Elle me disait toujours j’ai peur que tu me quittes aprĂšs tes Ă©tudes pour une autre, j’ai peur que tu aies ton indĂ©pendance et une voiture, elle a rĂąlĂ© pendant 30 minutes parce que j’avais achetĂ© un paquet de chics et elle pensait que j’avais Ă©tĂ© embrasser des filles Ă  mon universitĂ©, elle disait que j’invitais des filles quand elle n’était pas Ă  l’appartement ou quand je l’attendais aprĂšs l’école chez moi
 un jour j’ai envoyĂ© un message Ă  un ami, elle Ă©tait obstinĂ©e que j’avais envoyĂ© un coeur alors que non, je lui ai montrĂ© le message, l’heure, les secondes et elle restait malgrĂ© tout obstinĂ©e. Un jour on s’est disputĂ© Ă  la salle pour sa paranoĂŻa encore avec une fille, je lui ai dit Ă©coute, donne ma veste je rentre, j’ai marchĂ© 10 km Ă  pied jusqu’à l’appartement dans le froid, elle n’est mĂȘme pas venue me chercher, elle est passĂ©e devant moi en voiture, elle a Ă©tĂ© faire les courses et en rentrant en ouvrant le frigo, il n’y avait rien pour moi, elle ne m’avait rien achetĂ©. Elle voulait toujours savoir le contenu de mes messages, alors que moi je pouvais jamais rien voir sur son Facebook et ses messages. Elle parlait Ă  un ex avec qui elle avait couchĂ© une semaine avant de me voir et le gardait dans son FB alors que nous Ă©tions en mĂ©nage et elle me disait c’est un bon pote, il n’y a rien, et moi je laissais faire ! Elle disait que je devais prouver Ă  sa famille que j’étais quelqu’un de bien, je ne pouvais mĂȘme pas lire le journal chez sa mĂšre car elle disait que cela ne se faisait pas, j’ai regardĂ© une fois la tĂ©lĂ©vision en un an pour charlie hebdo et elle Ă©tait dans mes bras en plus et elle a osĂ© me dire tu me manques d’attention tu prĂ©fĂšres ton Ă©mission alors qu’elle tous les soirs regardait plus belle la vie et l’émission on oublie pas les paroles, pendant qu’on mangeait, elle ne me parlait mĂȘme pas et regardait cela alors que pendant des mois elle me demandait qu’on prenne du temps pour manger ensemble, dĂ©jeuner ensemble etc
 Elle m’a demandĂ© d’arrĂȘter d’aller sur les rĂ©seaux sociaux mais tous les matins elle se connectait avant de partir au travail
 je faisais tout ce qu’elle voulait, mais elle se permettait tout ce qu’elle m’interdisait
 Mercredi passĂ©, je passe devant sa voiture, elle avait un collier accrochĂ© au rĂ©troviseur de sa voiture, du sud de la france que je lui avais achetĂ©, ensuite je lui ai envoyĂ© un mail pour lui demander si ça lui faisait pas mal de voir ça et que j’étais en colĂšre. Elle m’a rĂ©pondu t’inquiĂšte il est dĂ©jĂ  enlevĂ© », elle ne rĂ©pond que pour me faire mal
 tous les autres mails que j’envoie elle me renie
 elle ne rĂ©pond Ă  rien, elle m’a bloquĂ© mon numĂ©ro de son GSM et de FB alors que celui de ma mĂšre non, elle lit tous les messages que je lui envoie par ma mĂšre mais ne rĂ©pond jamais. Je lui avais demandĂ© de garder la bague Ă  son cou pour ĂȘtre prĂšs d’elle dans les moments difficiles elle m’avait rĂ©pondu promis
 prends soin de toi ». On dirait qu’elle veut garder une emprise sur moi mais en mĂȘme temps elle me fait Ă©normĂ©ment de mal aprĂšs toute l’énergie et les preuves d’amour que je lui ai donnĂ© pendant ces 7 derniers mois et qu’elle ait tant d’indiffĂ©rence. Et le pire de tout, c’est qu’elle me noircit auprĂšs de ses amis et sa mĂšre
 elle me fait passer pour le mauvais. Mais comment surmonter les problĂšmes de couple ? Des prĂ©textes pour crĂ©er des disputes dans le couple Lorsqu’on Ă©tait ensemble, elle ne voulait plus jamais rien faire, mĂȘme pas un cinĂ©ma pour l’essence etc
 elle voulait plus jamais bouger
 et maintenant elle prend des cours de salsa alors qu’on voulait en faire ensemble et qu’elle disait c’est trop cher mais maintenant cela ne lui pose aucun problĂšme
 Sur les photos elle est toute heureuse, elle ne souffre mĂȘme pas de notre rupture on dirait alors qu’on a vĂ©cu des choses tellement intenses, magiques, fusionnelles
 quelques jours avant notre sĂ©paration on parlait encore de prendre un appartement ensemble, qu’on allait arranger son appartement ici quand je touchais de l’argent, refaire la dĂ©coration etc. J’étais couchĂ© sur elle dans le bain quelques jours avant
 je le sentais un peu tourmentĂ©e, Ă  voir du renouveau
 mais elle me disait je t’aime, elle Ă©tait contente que je la soutienne. On a vĂ©cu quelque chose de trĂšs fort, et elle a l’air de n’a pas en souffrir du tout, j’ai Ă©tĂ© lui parler deux fois et Ă  chaque fois elle me reproche des choses insensĂ©es, elle remet tout en question, la moindre de mes paroles, de tout ce que j’ai fait
 Lorsque j’ai commencĂ© Ă  travailler en octobre, elle m’avait demandĂ© de lui donner 20 euros par mois pour la facture d’eau, et je lui avais dit aucun problĂšme, c’est normal, et puis je lui ai payĂ© le voyage Ă  Lisbonne 1200 euros, et lĂ  elle me dit je ne t’ai rien demandĂ© pour ce voyage », c’est odieux ! Je lui avais dit en plus que je lui payerai sa facture d’eau quand elle arriverait et elle ose me reprocher ces 4×20 euros d’eau, alors que je lui ai offert ce beau voyage. Elle me reprochait plein de bĂȘtises, des trucs ridicules. On dirait qu’elle tente de se justifier toute seule que je ne suis pas fait pour elle, elle ne trouve que le nĂ©gatif, elle me reproche des bĂȘtises, Elle dit m’aimer encore mais qu’elle ne reviendra jamais
 c’est totalement paradoxal. Elle reconnait que je lui ai fait de belles preuves d’amour se mettre en mĂ©nage vite, Lisbonne, la bague de fiançailles et me dit je suis presque certaine Ă  90% que tu ne m’as pas trompĂ©e.. Alors pourquoi reste-t-elle obstinĂ©e que toutes nos disputes qui provenaient de sa jalousie Ă©taient justifiĂ©es et normales, c’est clair que mon ex copine est paranoiaque ! Puis ces derniers jours, j’ai appris par deux amis qu’elle avait eu des rancards avec eux, alors qu’elle m’avait dit les avoir connu en soirĂ©e en Ă©tant ensemble, qu’elle ne rajoutait jamais des inconnus sur FB sauf moi ! Elle m’a menti sur tout cela, ses principes, ses valeurs
 Elle m’avait dit ne pas connaitre meetic un site de rencontre en regardant une publicitĂ© un soir Ă  la tĂ©lĂ©vision et j’ai appris qu’elle Ă©tait sur ce site avant et qu’elle a rencontrĂ© un de mes amis comme cela juste avant d’ĂȘtre avec moi. Je lui ai dit maintenant je comprends pourquoi tu doutais de moi constamment, tu me reproches ce que tu as toujours fait dans ton passĂ© et tu projettes cela sur moi ! Elle ne veut mĂȘme pas que l’on reste amis, alors qu’on avait des dĂ©lires gĂ©niaux ensemble, sur la mĂȘme longueur d’onde, hyper complices, elle dit avec tout ce que tu penses de moi maintenant tu peux toujours rĂȘver pour cela. Je lui ai dit mais attend c’est normal que je sois déçu avec tout ce que j’apprends et comment tu m’as quittĂ© et comment tu me traites aujourd’hui alors que je pensais que c’était si fort et intense entre nous et que jamais tu ne m’aurais fait une chose pareille. Dans les disputes, parfois, elle rigolait ou me prenait de haut, parfois se mettant dans des colĂšres folles genre hystĂ©rie. Elle m’envoyait balader tout le temps, m’a quittĂ© plusieurs fois. Elle ne supporte pas la dĂ©ception, j’ai l’impression qu’elle n’a pas pu briller dans les yeux de son pĂšre et qu’elle a besoin de briller dans ceux des hommes. Entre moi et son ex de 2 ans, elle me disait ĂȘtre restĂ©e 3 ans cĂ©libataire elle lui a fait pareil que moi et il dit aujourd’hui ĂȘtre soulagĂ© que cela a cassĂ©, elle voyait son ex au cinĂ©ma, faisait des massages Ă  des garçons chez sa mĂšre, elle lui interdisait de voir des amies. Elle lui a imposĂ© Ă  l’époque de vivre avec elle ou c’était terminé  cela a aussi Ă©tĂ© parfait pendant 1 an et demi entre eux puis les 6 derniers mois l’enfer. Lorsque c’était terminĂ© elle lui a sonnĂ© pour lui dire je suis au restaurant avec un mec que j’aime je t’ai oubliĂ© » pour finalement lui sonner quelques semaines plus tard et lui dire je suis dĂ©solĂ©e, je t’ai menti, ce n’était pas vrai » mais elle a eu une relation de 3 mois et 1 mois et Ă  chaque fois les hommes sont parti
 et en plus de cela j’ai appris les rancards avec deux de mes amis
 combien en a-t-elle eu pendant tout ce temps? Elle a un sale caractĂšre, mĂȘme son meilleur ami le dit, sa meilleure amie, un ex Ă  elle qui connait un de mes cousins
 Elle ne veut pas se remettre en question et j’ai l’impression qu’elle est dans le dĂ©ni
 Je lui ai dit tu aurais pu me quitter dans les rĂšgles de l’art et avouer aux gens tout ce que tu m’as fait aussi et pas me noircir gratuitement et te dire que je suis dĂ©truite. Au final, c’est moi qui suis dĂ©truit de tout cela ' Avoir une copine parano peut briser un couple Lorsqu’on lit le rĂ©cit de Sylvain*, on se rend compte que sa copine avait une emprise totale sur lui et qu’il devait toujours tout justifier. Une relation ne peut pas naitre comme cela car mĂȘme s’il y a des bons moments, les crises ne sont jamais bien loin
 En fait, la relation Ă©tait encore toute rĂ©cente et du coup tout Ă©tait encore tout beau tout rose comme au moment de chaque dĂ©but d’histoire. On ne peut donc pas encore se dire ma copine est parano, mĂȘme si des signes clairs le laisse supposer. En plus, tu as tendance Ă  t’attacher trĂšs vite ou trĂšs fort mĂȘme lorsque cela se passe mal car avant d’ĂȘtre avec cette ex, ton histoire se dĂ©roulait mal et pourtant tu as Ă©tĂ© trĂšs perturbĂ© par la sĂ©paration. Tu dois donc avant tout chercher ton bonheur. Tu entres Ă©normĂ©ment dans les dĂ©tails et on ressent ta rancƓur ainsi que tes questionnements mais tes attitudes ne sont pas adĂ©quates par rapport Ă  ce qu’il faut mettre en place pour la reconquĂȘte. Tu es trop dans l’affectif et cela en devient mĂȘme harcelant. Au contraire il faut changer d’attitude et cesser de vouloir ĂȘtre dans la comprĂ©hension de la sĂ©paration mais plutĂŽt dans la comprĂ©hension de ses attentes. Vous Ă©tiez dans un CFP car ensemble depuis moins d’un an et il a manquĂ© quelque chose Ă  votre histoire. Tu as toujours rĂ©pondu prĂ©sent pour elle, tu l’a toujours traitĂ©e comme une princesse, tu as systĂ©matiquement cĂ©dĂ© devant ses demandes de plus en plus insistantes et grandissantes. Mais il faut savoir que certaines personnes en couple ont un comportement paradoxal. Elles demandent beaucoup mais attendent aussi que leur compagnon soit plus ferme, qu’il sache dire NON. C’est peut ĂȘtre le cas de ta copine. En plus, il y a cet aspect qui prouve qu’elle a besoin de reconnaissance. Est-ce qu’il existe un lien avec le dĂ©cĂšs de son pĂšre alors qu’elle Ă©tait encore enfant ? Probablement mais difficile de dire dans quelle mesure. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’elle a vraiment du mal Ă  s’engager et Ă  faire confiance. Il y a donc probablement un cĂŽtĂ© abandonnique chez elle, ou une peur de l’engagement trĂšs forte. C’est lĂ  aussi totalement paradoxal car d’un cĂŽtĂ© elle insistait pour que tu vives avec elle mais d’un autre cĂŽtĂ© elle semble vouloir tout contrĂŽler. Pour ce qui est de la reconquĂȘte, tu dois dĂ©jĂ  te demander si cette personne peut te convenir car Ă  te lire je n’en ai pas l’impression. Il ne faut pas juger les premiers mois d’une histoire pour en tirer des conclusions et se dire que tout Ă©tait parfait. D’ailleurs au bout de quelques mois tu Ă©voquais toi-mĂȘme la routine. Si tu considĂšres que c’est la bonne personne et que tu ne veux pas avoir de regrets, alors il faut dĂ©jĂ  prendre un peu de distance et lorsqu’elle sera plus encline Ă  communiquer, il faudra relancer la sĂ©duction entre vous. Il faut lui montrer que tu n’es pas acquis car c’est ce qu’elle pense Ă  l’heure actuelle et il n’y a rien de pire. Amicalement Alexandre Cormont, Conseiller pour les couples travaillant ensemble * Pour prĂ©server l’anonymat de la personne ayant rĂ©digĂ© ce tĂ©moignage, le prĂ©nom a Ă©tĂ© modifiĂ©. Cesujet contiendra les solutions du jeu Esprit Boom niveau 672 Je me brise lorsque l’on me nomme.. Pour rappel, le jeu Esprit Boom français propose dans chaque niveau une mot Ă 
CECIN’EST PAS UN CONTE Lorsqu’on fait un conte, c’est Ă  quelqu’un qui l’écoute ; et pour peu que le conte dure, il est rare que le conteur ne soit pas interrompu quelquefois par son auditeur. VoilĂ  pourquoi j’ai introduit dans le rĂ©cit qu’on va lire, et qui n’est pas un conte, ou qui est un mauvais conte, si vous vous en doutez, un personnage qui fasse Ă  peu prĂšs le rĂŽle du lecteur ; et je commence. Et vous concluez de lĂ  ? — Qu’un sujet aussi intĂ©ressant devait mettre nos tĂȘtes en l’air ; dĂ©frayer pendant un mois tous les cercles de la ville ; y ĂȘtre tournĂ© et retournĂ© jusqu’à l’insipiditĂ© fournir Ă  mille disputes, Ă  vingt brochures au moins, et Ă  quelques centaines de piĂšces de vers pour ou contre ; et qu’en dĂ©pit de toute la finesse, de toutes les connaissances, de tout l’esprit de l’auteur, puisque son ouvrage n’a excitĂ© aucune fermentation violente, il est mĂ©diocre, et trĂšs-mĂ©diocre. — Mais il me semble que nous lui devons pourtant une soirĂ©e assez agrĂ©able, et que cette lecture a amené  — Quoi ! une litanie d’historiettes usĂ©es qu’on se dĂ©cochait de part et d’autre, et qui ne disaient qu’une chose connue de toute Ă©ternitĂ©, c’est que l’homme et la femme sont deux bĂȘtes trĂšs-malfaisantes. — Cependant l’épidĂ©mie vous a gagnĂ©, et vous avez payĂ© votre Ă©cot tout comme un autre. — C’est que bon grĂ©, mal grĂ© qu’on en ait, on se prĂȘte au ton donnĂ© ; qu’en entrant dans une sociĂ©tĂ©, d’usage, on arrange Ă  la porte d’un appartement jusqu’à sa physionomie sur celles qu’on voit ; qu’on contrefait le plaisant, quand on est triste ; le triste, quand on serait tentĂ© d’ĂȘtre plaisant ; qu’on ne veut ĂȘtre Ă©tranger Ă  quoi que ce soit ; que le littĂ©rateur politique ; que le politique mĂ©taphysique ; que le mĂ©taphysicien moralise ; que le moraliste parle finance ; le financier, belles-lettres ou gĂ©omĂ©trie ; que, plutĂŽt que d’écouter ou se taire, chacun bavarde de ce qu’il ignore, et que tous s’ennuient par sotte vanitĂ© ou par politesse. — Vous avez de l’humeur. — À mon ordinaire. — Et je crois qu’il est Ă  propos que je rĂ©serve mon historiette pour un moment plus favorable. — C’est-Ă -dire que vous attendrez que je n’y sois pas. — Ce n’est pas cela. — Ou que vous craignez que je n’aie moins d’indulgence pour vous, tĂȘte Ă  tĂȘte, que je n’en aurais pour un indiffĂ©rent en sociĂ©tĂ©. — Ce n’est pas cela. — Ayez donc pour agrĂ©able de me dire ce que c’est. — C’est que mon historiette ne prouve pas plus que celles qui vous ont excĂ©dĂ©. — HĂ© ! dites toujours. — Non, non ; vous en avez assez. — Savez-vous que de toutes les maniĂšres qu’ils ont de me faire enrager, la vĂŽtre m’est la plus antipathique ? — Et quelle est la mienne ? — Celle d’ĂȘtre priĂ© de la chose que vous mourez d’envie de faire. HĂ© bien, mon ami, je vous prie, je vous supplie de vouloir bien vous satisfaire. — Me satisfaire ! — Commencez, pour Dieu, commencez. — Je tĂącherai d’ĂȘtre court. — Cela n’en sera pas plus mal. Ici, un peu par malice, je toussai, je crachai, je dĂ©veloppai lentement mon mouchoir, je me mouchai, j’ouvris ma tabatiĂšre, je pris une prise de tabac ; et j’entendais mon homme qui disait entre ses dents Si l’histoire est courte, les prĂ©liminaires sont longs
 » Il me prit envie d’appeler un domestique, sous prĂ©texte de quelque commission ; mais je n’en fis rien, et je dis Il faut avouer qu’il y a des hommes bien bons, et des femmes bien mĂ©chantes. — C’est ce qu’on voit tous les jours, et quelquefois sans sortir de chez soi. AprĂšs ? — AprĂšs ? J’ai connu une Alsacienne belle, mais belle Ă  faire accourir les vieillards, et Ă  arrĂȘter tout court les jeunes gens. — Et moi aussi, je l’ai connue ; elle s’appelait Mme Reymer. — Il est vrai. Un nouveau dĂ©barquĂ© de Nancy, appelĂ© TaniĂ©, en devint Ă©perdument amoureux. Il Ă©tait pauvre ; c’était un de ces enfants perdus, que la duretĂ© des parents, qui ont une famille nombreuse, chasse de la maison, et qui se jettent dans le monde sans savoir ce qu’ils deviendront, par un instinct qui leur dit qu’ils n’y auront pas un sort pire que celui qu’ils fuient. TaniĂ©, amoureux de Mme Reymer, exaltĂ© par une passion qui soutenait son courage et ennoblissait Ă  ses yeux toutes ses actions, se soumettait sans rĂ©pugnance aux plus pĂ©nibles et aux plus viles, pour soulager la misĂšre de son amie. Le jour, il allait travailler sur les ports ; Ă  la chute du jour, il mendiait dans les rues. — Cela Ă©tait fort beau ; mais cela ne pouvait durer. — Aussi TaniĂ©, las de lutter contre le besoin, ou plutĂŽt de retenir dans l’indigence une femme charmante, obsĂ©dĂ©e d’hommes opulents qui la pressaient de chasser ce gueux de Tanié  — Ce qu’elle aurait fait quinze jours, un mois plus tard. — Et d’accepter leurs richesses, rĂ©solut de la quitter, et d’aller tenter la fortune au loin. Il sollicite, il obtient son passage sur un vaisseau du roi. Le moment de son dĂ©part est venu. Il va prendre congĂ© de Mme Reymer. Mon amie, lui dit-il, je ne saurais abuser plus longtemps de votre tendresse. J’ai pris mon parti, je m’en vais. — Vous vous en allez ! — Oui
 — Et oĂč allez-vous ?
 — Aux Ăźles. Vous ĂȘtes digne d’un autre sort, et je ne saurais l’éloigner plus longtemps
 » — Le bon TaniĂ© !
 — Et que voulez-vous que je devienne ?
 » — La traĂźtresse !
 — Vous ĂȘtes environnĂ©e de gens qui cherchent Ă  vous plaire. Je vous rends vos promesses ; je vous rends vos serments. Voyez celui d’entre ces prĂ©tendants qui vous est le plus agrĂ©able ; acceptez-le, c’est moi qui vous en conjure
 — Ah ! TaniĂ©, c’est vous qui me proposez
 » — Je vous dispense de la pantomime de Mme Reymer. Je la vois, je la sais
 — En m’éloignant, la seule grĂące que j’exige de vous, c’est de ne former aucun engagement qui nous sĂ©pare Ă  jamais. Jurez-le-moi, ma belle amie. Quelle que soit la contrĂ©e de la terre que j’habiterai, il faudra que j’y sois bien malheureux s’il se passe une annĂ©e sans vous donner des preuves certaines de mon tendre attachement. Ne pleurez pas
 » — Elles pleurent toutes quand elles veulent. — 
 Et ne combattez pas un projet que les reproches de mon cƓur m’ont enfin inspirĂ©, et auxquels ils ne tarderont pas Ă  me ramener. » Et voilĂ  TaniĂ© parti pour Saint-Domingue. — Et parti tout Ă  temps pour Mme Reymer et pour lui. — Qu’en savez-vous ? — Je sais, tout aussi bien qu’on le peut savoir, que quand TaniĂ© lui conseilla de faire un choix, il Ă©tait fait. — Bon ! — Continuez votre rĂ©cit. — TaniĂ© avait de l’esprit et une grande aptitude aux affaires. Il ne tarda pas d’ĂȘtre connu. Il entra au conseil souverain du Cap. Il s’y distingua par ses lumiĂšres et par son Ă©quitĂ©. Il n’ambitionnait pas une grande fortune ; il ne la dĂ©sirait qu’honnĂȘte et rapide. Chaque annĂ©e, il en envoyait une portion Ă  Mme Reymer. Il revint au bout
 de neuf Ă  dix ans ; non, je ne crois pas que son absence ait Ă©tĂ© plus longue
 prĂ©senter Ă  son amie un petit portefeuille qui renfermait le produit de ses vertus et de ses travaux
 et heureusement pour TaniĂ©, ce fut au moment oĂč elle venait de se sĂ©parer du dernier des successeurs de TaniĂ©. — Du dernier ? — Oui. — Il en avait donc eu plusieurs ? — AssurĂ©ment. — Allez, allez. — Mais je n’ai peut-ĂȘtre rien Ă  vous dire que vous ne sachiez mieux que moi. — Qu’importe, allez toujours. — Mme Reymer et TaniĂ© occupaient un assez beau logement rue Sainte-Marguerite, Ă  ma porte. Je faisais grand cas de TaniĂ©, et je frĂ©quentais sa maison, qui Ă©tait, sinon opulente, du moins fort aisĂ©e. — Je puis vous assurer, moi, sans avoir comptĂ© avec la Reymer, qu’elle avait mieux de quinze mille livres de rente avant le retour de TaniĂ©. — À qui elle dissimulait sa fortune ? — Oui. — Et pourquoi ? — C’est qu’elle Ă©tait avare et rapace. — Passe pour rapace ; mais avare ! une courtisane avare !
 Il y avait cinq Ă  six ans que ces deux amants vivaient dans la meilleure intelligence. — GrĂące Ă  l’extrĂȘme finesse de l’une et Ă  la confiance sans bornes de l’autre. — Oh ! il est vrai qu’il Ă©tait impossible Ă  l’ombre d’un soupçon d’entrer dans une Ăąme aussi pure que celle de TaniĂ©. La seule chose dont je me sois quelquefois aperçu, c’est que Mme Reymer avait bientĂŽt oubliĂ© sa premiĂšre indigence ; qu’elle Ă©tait tourmentĂ©e de l’amour du faste et de la richesse ; qu’elle Ă©tait humiliĂ©e qu’une aussi belle femme allĂąt Ă  pied. — Que n’allait-elle en carrosse ? — Et que l’éclat du vice lui en dĂ©robait la bassesse. Vous riez ?
 Ce fut alors que M. de Maurepas[1] forma le projet d’établir au nord une maison de commerce. Le succĂšs de cette entreprise demandait un homme actif et intelligent. Il jeta les yeux sur TaniĂ©, Ă  qui il avait confiĂ© la conduite de plusieurs affaires importantes pendant son sĂ©jour au Cap, et qui s’en Ă©tait toujours acquittĂ© Ă  la satisfaction du ministre. TaniĂ© fut dĂ©solĂ© de cette marque de distinction. Il Ă©tait si content, si heureux Ă  cĂŽtĂ© de sa belle amie ! Il aimait ; il Ă©tait ou il se croyait aimĂ©. — C’est bien dit. — Qu’est-ce que l’or pouvait ajouter Ă  son bonheur ? Rien. Cependant le ministre insistait. Il fallait se dĂ©terminer, il fallait s’ouvrir Ă  Mme Reymer. J’arrivai chez lui prĂ©cisĂ©ment sur la fin de cette scĂšne fĂącheuse. Le pauvre TaniĂ© fondait en larmes. Qu’avez-vous donc, lui dis-je, mon ami ? » Il me dit en sanglotant C’est cette femme ! » Mme Reymer travaillait tranquillement Ă  un mĂ©tier de tapisserie. TaniĂ© se leva brusquement et sortit. Je restai seul avec son amie, qui ne me laissa pas ignorer ce qu’elle qualifiait de la dĂ©raison de TaniĂ©. Elle m’exagĂ©ra la modicitĂ© de son Ă©tat ; elle mit Ă  son plaidoyer tout l’art dont un esprit dĂ©liĂ© sait pallier les sophismes de l’ambition. De quoi s’agit-il ? D’une absence de deux ou trois ans au plus. — C’est bien du temps pour un homme que vous aimez et qui vous aime autant que lui. — Lui, il m’aime ? S’il m’aimait, balancerait-il Ă  me satisfaire ? — Mais, madame, que ne le suivez-vous ? — Moi ! je ne vais point lĂ  ; et tout extravagant qu’il est, il ne s’est point avisĂ© de me le proposer. Doute-t-il de moi ? — Je n’en crois rien. — AprĂšs l’avoir attendu pendant douze ans, il peut bien s’en reposer deux ou trois sur ma bonne foi. Monsieur, c’est que c’est une de ces occasions singuliĂšres qui ne se prĂ©sentent qu’une fois dans la vie ; et je ne veux pas qu’il ait un jour Ă  se repentir et Ă  me reprocher peut-ĂȘtre de l’avoir manquĂ©e. — TaniĂ© ne regrettera rien, tant qu’il aura le bonheur de vous plaire. — Cela est fort honnĂȘte ; mais soyez sĂ»r qu’il sera trĂšs-content d’ĂȘtre riche quand je serai vieille. Le travers des femmes est de ne jamais penser Ă  l’avenir ; ce n’est pas le mien
 » Le ministre Ă©tait Ă  Paris. De la rue Sainte-Marguerite Ă  son hĂŽtel, il n’y avait qu’un pas. TaniĂ© y Ă©tait allĂ©, et s’était engagĂ©. Il rentra l’Ɠil sec, mais l’ñme serrĂ©e. Madame, lui dit-il, j’ai vu M. de Maurepas ; il a ma parole. Je m’en irai, je m’en irai ; et vous serez satisfaite. — Ah ! mon ami !
 » Mme Reymer Ă©carte son mĂ©tier, s’élance vers TaniĂ©, jette ses bras autour de son cou, l’accable de caresses et de propos doux. Ah ! c’est pour cette fois que je vois que je vous suis chĂšre. » TaniĂ© lui rĂ©pondait froidement Vous voulez ĂȘtre riche. » — Elle l’était, la coquine, dix fois plus qu’elle ne mĂ©ritait
 — Et vous le serez. Puisque c’est l’or que vous aimez, il faut aller vous chercher de l’or. » C’était le mardi ; et le ministre avait fixĂ© son dĂ©part au vendredi, sans dĂ©lai. J’allai lui faire mes adieux au moment oĂč il luttait avec lui-mĂȘme, oĂč il tĂąchait de s’arracher des bras de la belle, indigne et cruelle Reymer. C’était un dĂ©sordre d’idĂ©es, un dĂ©sespoir, une agonie, dont je n’ai jamais vu un second exemple. Ce n’était pas de la plainte ; c’était un long cri. Mme Reymer Ă©tait encore au lit. Il tenait une de ses mains. Il ne cessait de dire et de rĂ©pĂ©ter Cruelle femme ! femme cruelle ! que te faut-il de plus que l’aisance dont tu jouis, et un ami, un amant tel que moi ? J’ai Ă©tĂ© lui chercher la fortune dans les contrĂ©es brĂ»lantes de l’AmĂ©rique ; elle veut que j’aille la lui chercher encore au milieu des glaces du Nord. Mon ami, je sens que cette femme est folle ; je sens que je suis un insensĂ© ; mais il m’est moins affreux de mourir que de la contrister. Tu veux que je te quitte ; je vais te quitter. » Il Ă©tait Ă  genoux au bord de son lit, la bouche collĂ©e sur sa main et le visage cachĂ© dans les couvertures, qui, en Ă©touffant son murmure, ne le rendaient que plus triste et plus effrayant. La porte de la chambre s’ouvrit ; il releva brusquement la tĂȘte ; il vit le postillon qui venait lui annoncer que les chevaux Ă©taient Ă  la chaise. Il fit un cri, et recacha son visage sur les couvertures. AprĂšs un moment de silence, il se leva ; il dit Ă  son amie Embrassez-moi, madame ; embrasse-moi encore une fois, car tu ne me verras plus. » Son pressentiment n’était que trop vrai. Il partit. Il arriva Ă  PĂ©tersbourg, et, trois jours aprĂšs, il fut attaquĂ© d’une fiĂšvre dont il mourut le quatriĂšme. — Je savais tout cela. — Vous avez peut-ĂȘtre Ă©tĂ© un des successeurs de TaniĂ© ? — Vous l’avez dit ; et c’est avec cette belle abominable que j’ai dĂ©rangĂ© mes affaires. — Ce pauvre TaniĂ© ! — Il y a des gens dans le monde qui vous diront que c’est un sot. — Je ne le dĂ©fendrai pas ; mais je souhaiterai au fond de mon cƓur que leur mauvais destin les adresse Ă  une femme aussi belle et aussi artificieuse que Mme Reymer. — Vous ĂȘtes cruel dans vos vengeances. — Et puis, s’il y a des femmes mĂ©chantes et des hommes trĂšs-bons, il y a aussi des femmes trĂšs-bonnes et des hommes trĂšs-mĂ©chants ; et ce que je vais ajouter n’est pas plus un conte[2] que ce qui prĂ©cĂšde. — J’en suis convaincu. — M. d’HĂ©rouville
 — Celui qui vit encore ? le lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du roi ? celui qui Ă©pousa cette charmante crĂ©ature appelĂ©e Lolotte[3] ? — Lui-mĂȘme. — C’est un galant homme, ami des sciences. — Et des savants. Il s’est longtemps occupĂ© d’une histoire gĂ©nĂ©rale de la guerre dans tous les siĂšcles et chez toutes les nations. — Le projet est vaste. — Pour le remplir, il avait appelĂ© autour de lui quelques jeunes gens d’un mĂ©rite distinguĂ©, tels que M. de Montucla[4], l’auteur de l’Histoire des MathĂ©matiques. — Diable ! en avait-il beaucoup de cette force-lĂ  ? — Mais celui qui se nommait Gardeil, le hĂ©ros de l’aventure que je vais vous raconter, ne lui cĂ©dait guĂšre dans sa partie. Une fureur commune pour l’étude de la langue grecque commença, entre Gardeil et moi, une liaison que le temps, la rĂ©ciprocitĂ© des conseils, le goĂ»t de la retraite, et surtout la facilitĂ© de se voir, conduisirent Ă  une assez grande intimitĂ©. — Vous demeuriez alors Ă  l’Estrapade. — Lui, rue Sainte-Hyacinthe, et son amie, Mlle de La Chaux, place Saint-Michel. Je la nomme de son propre nom, parce que la pauvre malheureuse n’est plus, parce que sa vie ne peut que l’honorer dans tous les esprits bien faits et lui mĂ©riter l’admiration, les regrets et les larmes de ceux que la nature aura favorisĂ©s ou punis d’une petite portion de la sensibilitĂ© de son Ăąme. — Mais votre voix s’entrecoupe, et je crois que vous pleurez. — Il me semble encore que je vois ses grands yeux noirs, brillants et doux, et que le son de sa voix touchante retentisse dans mon oreille et trouble mon cƓur. CrĂ©ature charmante ! crĂ©ature unique ! tu n’es plus ! Il y a prĂšs de vingt ans que tu n’es plus ; et mon cƓur se serre encore Ă  ton souvenir. — Vous l’avez aimĂ©e ? — Non. Ô La Chaux ! ĂŽ Gardeil ! Vous fĂ»tes l’un et l’autre deux prodiges ; vous, de la tendresse de la femme ; vous, de l’ingratitude de l’homme. Mlle de La Chaux Ă©tait d’une famille honnĂȘte. Elle quitta ses parents pour se jeter entre les bras de Gardeil. Gardeil n’avait rien, Mlle de La Chaux jouissait de quelque bien ; et ce bien fut entiĂšrement sacrifiĂ© aux besoins et aux fantaisies de Gardeil. Elle ne regretta ni sa fortune dissipĂ©e, ni son honneur flĂ©tri. Son amant lui tenait lieu de tout. — Ce Gardeil Ă©tait donc bien sĂ©duisant, bien aimable ? — Point du tout. Un petit homme bourru, taciturne et caustique ; le visage sec, le teint basanĂ© ; en tout, une figure mince et chĂ©tive ; laid, si un homme peut l’ĂȘtre avec la physionomie de l’esprit. — Et voilĂ  ce qui avait renversĂ© la tĂȘte Ă  une fille charmante ? — Et cela vous surprend ? — Toujours. — Vous ? — Moi. — Mais vous ne vous rappelez donc plus votre aventure avec la Deschamps et le profond dĂ©sespoir oĂč vous tombĂątes lorsque cette crĂ©ature vous ferma sa porte ? — Laissons cela ; continuez. — Je vous disais Elle est donc bien belle ? » Et vous me rĂ©pondiez tristement Non. — Elle a donc bien de l’esprit ? — C’est une sotte. — Ce sont donc ses talents qui vous entraĂźnent ? — Elle n’en a qu’un. — Et ce rare, ce sublime, ce merveilleux talent ? — C’est de me rendre plus heureux entre ses bras que je ne le fus jamais entre les bras d’aucune autre femme. » Mais Mlle de La Chaux, l’honnĂȘte, la sensible Mlle de La Chaux se promettait secrĂštement, d’instinct, Ă  son insu, le bonheur que vous connaissiez, et qui vous faisait dire de la Deschamps Si cette malheureuse, si cette infĂąme s’obstine Ă  me chasser de chez elle, je prends un pistolet, et je me brise la cervelle dans son antichambre. » L’avez-vous dit, ou non ? — Je l’ai dit ; et mĂȘme Ă  prĂ©sent, je ne sais pourquoi je ne l’ai pas fait. — Convenez donc. — Je conviens de tout ce qu’il vous plaira. — Mon ami, le plus sage d’entre nous est bien heureux de n’avoir pas rencontrĂ© la femme belle ou laide, spirituelle ou sotte, qui l’aurait rendu fou Ă  enfermer aux Petites-Maisons. Plaignons beaucoup les hommes, blĂąmons-les sobrement ; regardons nos annĂ©es passĂ©es comme autant de moments dĂ©robĂ©s Ă  la mĂ©chancetĂ© qui nous suit ; et ne pensons jamais qu’en tremblant Ă  la violence de certains attraits de nature, surtout pour les Ăąmes chaudes et les imaginations ardentes. L’étincelle qui tombe fortuitement sur un baril de poudre ne produit pas un effet plus terrible. Le doigt prĂȘt Ă  secouer sur vous ou sur moi cette fatale Ă©tincelle est peut-ĂȘtre levĂ©. M. d’HĂ©rouville, jaloux d’accĂ©lĂ©rer son ouvrage, excĂ©dait de fatigue ses coopĂ©rateurs. La santĂ© de Gardeil en fut altĂ©rĂ©e. Pour allĂ©ger sa tĂąche, Mlle de La Chaux apprit l’hĂ©breu ; et tandis que son ami reposait, elle passait une partie de la nuit Ă  interprĂ©ter et transcrire des lambeaux d’auteurs hĂ©breux. Le temps de dĂ©pouiller les auteurs grecs arriva ; Mlle de La Chaux se hĂąta de se perfectionner dans cette langue dont elle avait dĂ©jĂ  quelque teinture et tandis que Gardeil dormait elle Ă©tait occupĂ©e Ă  traduire et Ă  copier des passages de XĂ©nophon et de Thucydide. À la connaissance du grec et de l’hĂ©breu, elle joignit celle de l’italien et de l’anglais. Elle possĂ©da l’anglais au point de rendre en français les premiers essais de la mĂ©taphysique de Hume ; ouvrage oĂč la difficultĂ© de la matiĂšre ajoutait infiniment Ă  celle de l’idiome. Lorsque l’étude avait Ă©puisĂ© ses forces, elle s’amusait Ă  graver de la musique. Lorsqu’elle craignait que l’ennui ne s’emparĂąt de son amant, elle chantait. Je n’exagĂšre rien, j’en atteste M. Le Camus, docteur en mĂ©decine, qui l’a consolĂ©e dans ses peines et secourue dans son indigence ; qui lui a rendu les services les plus continus ; qui l’a suivie dans un grenier oĂč sa pauvretĂ© l’avait relĂ©guĂ©e, et qui lui a fermĂ© les yeux quand elle est morte. Mais j’oublie un de ses premiers malheurs ; c’est la persĂ©cution qu’elle eut Ă  souffrir d’une famille indignĂ©e d’un attachement public et scandaleux. On employa et la vĂ©ritĂ© et le mensonge, pour disposer de sa libertĂ© d’une maniĂšre infamante. Ses parents et les prĂȘtres la poursuivirent de quartier en quartier, de maison en maison, et la rĂ©duisirent plusieurs annĂ©es Ă  vivre seule et cachĂ©e. Elle passait les journĂ©es Ă  travailler pour Gardeil. Nous lui apparaissions la nuit ; et Ă  la prĂ©sence de son amant, tout son chagrin, toute son inquiĂ©tude Ă©tait Ă©vanouie. — Quoi ! jeune, pusillanime, sensible au milieu de tant de traverse, elle Ă©tait heureuse. — Heureuse ! Oui elle ne cessa de l’ĂȘtre que quand Gardeil fut ingrat. — Mais il est impossible que l’ingratitude ait Ă©tĂ© la rĂ©compense de tant de qualitĂ©s rares, tant de marques de tendresse, tant de sacrifices de toute espĂšce. — Vous vous trompez, Gardeil fut ingrat. Un jour, Mlle de La Chaux se trouva seule dans ce monde, sans honneur, sans fortune, sans appui. Je vous en impose, je lui restai pendant quelque temps. Le docteur Le Camus lui resta toujours. — Ô les hommes, les hommes ! — De qui parlez-vous ? — De Gardeil. — Vous regardez le mĂ©chant ; et vous ne voyez pas tout Ă  cĂŽtĂ© l’homme de bien. Ce jour de douleur et de dĂ©sespoir, elle accourut chez moi. C’était le matin. Elle Ă©tait pĂąle comme la mort. Elle ne savait son sort que de la veille, et elle offrait l’image des longues souffrances. Elle ne pleurait pas ; mais on voyait qu’elle avait beaucoup pleurĂ©. Elle se jeta dans un fauteuil ; elle ne parlait pas ; elle ne pouvait parler ; elle me tendait les bras, et en mĂȘme temps elle poussait des cris. Qu’est-ce qu’il y a, lui dis-je ? Est-ce qu’il est mort ?
 — C’est pis il ne m’aime plus ; il m’abandonne
 » — Allez donc. — Je ne saurais ; je la vois, je l’entends ; et mes yeux se remplissent de pleurs. Il ne vous aime plus ?
 — Non. — Il vous abandonne ! — Eh ! oui. AprĂšs tout ce que j’ai fait !
 Monsieur, ma tĂȘte s’embarrasse ; ayez pitiĂ© de moi ; ne me quittez pas
 surtout ne me quittez pas
 » En prononçant ces mots, elle m’avait saisi le bras, qu’elle me serrait fortement, comme s’il y avait eu prĂšs d’elle quelqu’un qui la menaçùt de l’arracher et de l’entraĂźner
 Ne craignez rien, mademoiselle. — Je ne crains que moi. — Que faut-il faire pour vous ? — D’abord, me sauver de moi-mĂȘme
 Il ne m’aime plus ! je le fatigue ! je l’excĂšde ! je l’ennuie ! il me hait ! il m’abandonne ! il me laisse ! il me laisse ! » À ce mot rĂ©pĂ©tĂ© succĂ©da un silence profond ; et Ă  ce silence, des Ă©clats d’un rire convulsif plus effrayants mille fois que les accents du dĂ©sespoir ou le rĂąle de l’agonie. Ce furent ensuite des pleurs, des cris, des mots inarticulĂ©s, des regards tournĂ©s vers le ciel, des lĂšvres tremblantes, un torrent de douleurs qu’il fallait abandonner Ă  son cours ; ce que je fis et je ne commençai Ă  m’adresser Ă  sa raison, que quand je vis son Ăąme brisĂ©e et stupide. Alors je repris Il vous hait, il vous laisse ! et qui est-ce qui vous l’a dit ? — Lui. — Allons, mademoiselle, un peu d’espĂ©rance et de courage. Ce n’est pas un monstre
 — Vous ne le connaissez pas ; vous le connaĂźtrez. C’est un monstre comme il n’y en a point, comme il n’y en eut jamais. — Je ne saurais le croire. — Vous le verrez. — Est-ce qu’il aime ailleurs ? — Non. — Ne lui avez-vous donnĂ© aucun soupçon, aucun mĂ©contentement ? — Aucun, aucun. — Qu’est-ce donc ? — Mon inutilitĂ©. Je n’ai plus rien. Je ne suis plus bonne Ă  rien. Son ambition ; il a toujours Ă©tĂ© ambitieux. La perte de ma santĂ©, celle de mes charmes j’ai tant souffert et tant fatiguĂ© ; l’ennui, le dĂ©goĂ»t. — On cesse d’ĂȘtre amants, mais on reste amis. — Je suis devenue un objet insupportable ; ma prĂ©sence lui pĂšse, ma vue l’afflige et le blesse. Si vous saviez ce qu’il m’a dit ! Oui, monsieur, il m’a dit que s’il Ă©tait condamnĂ© Ă  passer vingt-quatre heures avec moi, il se jetterait par les fenĂȘtres. — Mais cette aversion n’est pas l’ouvrage d’un moment. — Que sais-je ? Il est naturellement si dĂ©daigneux ! si indiffĂ©rent ! si froid ! Il est si difficile de lire au fond de ces Ăąmes ! et l’on a tant de rĂ©pugnance Ă  lire son arrĂȘt de mort ! Il me l’a prononcĂ©, et avec quelle duretĂ© ! — Je n’y conçois rien. — J’ai une grĂące Ă  vous demander, et c’est pour cela que je suis venue me l’accorderez-vous ? — Quelle qu’elle soit. — Écoutez. Il vous respecte ; vous savez tout ce qu’il me doit. Peut-ĂȘtre rougira-t-il de se montrer Ă  vous tel qu’il est. Non, je ne crois pas qu’il en ait le front ni la force. Je ne suis qu’une femme, et vous ĂȘtes un homme. Un homme tendre, honnĂȘte et juste en impose. Vous lui en imposerez. Donnez-moi le bras, et ne refusez pas de m’accompagner chez lui. Je veux lui parler devant vous. Qui sait ce que ma douleur et votre prĂ©sence pourront faire sur lui ? Vous m’accompagnerez ? — TrĂšs-volontiers. — Allons
 » — Je crains bien que sa douleur et sa prĂ©sence n’y fassent que de l’eau claire. Le dĂ©goĂ»t ! c’est une terrible chose que le dĂ©goĂ»t en amour, et d’une femme !
 — J’envoyai chercher une chaise Ă  porteurs ; car elle n’était guĂšre en Ă©tat de marcher. Nous arrivons chez Gardeil, Ă  cette grande maison neuve, la seule qu’il y ait Ă  droite dans la rue Hyacinthe, en entrant par la place Saint-Michel. LĂ , les porteurs arrĂȘtent ; ils ouvrent. J’attends. Elle ne sort point. Je m’approche, et je vois une femme saisie d’un tremblement universel ; ses dents se frappaient comme dans le frisson de la fiĂšvre ; ses genoux se battaient l’un contre l’autre. Un moment, monsieur ; je vous demande pardon ; je ne saurais
 Que vais-je faire lĂ  ? Je vous aurai dĂ©rangĂ© de vos affaires inutilement ; j’en suis fĂąchĂ©e ; je vous demande pardon
 » Cependant je lui tendais le bras. Elle le prit, elle essaya de se lever ; elle ne le put. Encore un moment, monsieur, me dit-elle ; je vous fais peine ; vous pĂątissez de mon Ă©tat
 » Enfin elle se rassura un peu ; et en sortant de la chaise, elle ajouta tout bas Il faut entrer ; il faut le voir. Que sait-on ? j’y mourrai peut-ĂȘtre
 » VoilĂ  la cour traversĂ©e ; nous voilĂ  Ă  la porte de l’appartement ; nous voilĂ  dans le cabinet de Gardeil. Il Ă©tait Ă  son bureau, en robe de chambre, en bonnet de nuit. Il me fit un salut de la main, et continua le travail qu’il avait commencĂ©. Ensuite il vint Ă  moi, et me dit Convenez, monsieur, que les femmes sont bien incommodes. Je vous fais mille excuses des extravagances de mademoiselle. » Puis s’adressant Ă  la pauvre crĂ©ature, qui Ă©tait plus morte que vive Mademoiselle, lui dit-il, que prĂ©tendez-vous encore de moi ? Il me semble qu’aprĂšs la maniĂšre nette et prĂ©cise dont je me suis expliquĂ©, tout doit ĂȘtre fini entre nous. Je vous ai dit que je ne vous aimais plus ; je vous l’ai dit seul Ă  seul ; votre dessein est apparemment que je vous le rĂ©pĂšte devant monsieur eh bien, mademoiselle, je ne vous aime plus. L’amour est un sentiment Ă©teint dans mon cƓur pour vous ; et j’ajouterai, si cela peut vous consoler, pour toute autre femme. — Mais apprenez-moi pourquoi vous ne m’aimez plus ? — Je l’ignore ; tout ce que je sais, c’est que j’ai commencĂ© sans savoir pourquoi ; que j’ai cessĂ© sans savoir pourquoi ; et que je sens qu’il est impossible que cette passion revienne. C’est une gourme que j’ai jetĂ©e, et dont je me crois et me fĂ©licite d’ĂȘtre parfaitement guĂ©ri. — Quels sont mes torts ? — Vous n’en avez aucun. — Auriez-vous quelque objection secrĂšte Ă  faire Ă  ma conduite ? — Pas la moindre ; vous avez Ă©tĂ© la femme la plus constante, la plus honnĂȘte, la plus tendre qu’un homme pĂ»t dĂ©sirer. — Ai-je omis quelque chose qu’il fĂ»t en mon pouvoir de faire ? — Rien. — Ne vous ai-je pas sacrifiĂ© mes parents ? — Il est vrai. — Ma fortune. — J’en suis au dĂ©sespoir. — Ma santĂ© ? — Cela se peut. — Mon honneur, ma rĂ©putation, mon repos ? — Tout ce qu’il vous plaira. — Et je te suis odieuse ! — Cela est dur Ă  dire, dur Ă  entendre, mais puisque cela est, il faut en convenir. — Je lui suis odieuse !
 Je le sens, et ne m’en estime pas davantage !
 Odieuse ! ah ! dieux !
 » À ces mots une pĂąleur mortelle se rĂ©pandit sur son visage ; ses lĂšvres se dĂ©colorĂšrent ; les gouttes d’une sueur froide, qui se formait sur ses joues, se mĂȘlaient aux larmes qui descendaient de ses yeux ; ils Ă©taient fermĂ©s ; sa tĂȘte se renversa sur le dos de son fauteuil ; ses dents se serrĂšrent ; tous ses membres tressaillaient ; Ă  ce tressaillement succĂ©da une dĂ©faillance qui me parut l’accomplissement de l’espĂ©rance qu’elle avait conçue Ă  la porte de cette maison. La durĂ©e de cet Ă©tat acheva de m’effrayer. Je lui ĂŽtai son mantelet ; je desserrai les cordons de sa robe ; je relĂąchai ceux de ses jupons, et je lui jetai quelques gouttes d’eau fraĂźche sur le visage. Ses yeux se rouvrirent Ă  demi ; il se fit entendre un murmure sourd dans sa gorge ; elle voulait prononcer Je lui suis odieuse ; et elle n’articulait que les derniĂšres syllabes du mot ; puis elle poussait un cri aigu. Ses paupiĂšres s’abaissaient ; et l’évanouissement reprenait. Gardeil, froidement assis dans son fauteuil, son coude appuyĂ© sur la table et sa tĂȘte appuyĂ©e sur sa main, la regardait sans Ă©motion, et me laissait le soin de la secourir. Je lui dis Ă  plusieurs reprises Mais, monsieur, elle se meurt
 il faudrait appeler. » Il me rĂ©pondit en souriant et haussant les Ă©paules Les femmes ont la vie dure ; elles ne meurent pas pour si peu ; ce n’est rien ; cela se passera. Vous ne les connaissez pas ; elles font de leur corps tout ce qu’elles veulent
 — Elle se meurt, vous dis-je. » En effet, son corps Ă©tait comme sans force et sans vie ; il s’échappait de dessus son fauteuil, et elle serait tombĂ©e Ă  terre de droite ou de gauche, si je ne l’avais retenue. Cependant Gardeil s’était levĂ© brusquement ; et en se promenant dans son appartement, il disait d’un ton d’impatience et d’humeur Je me serais bien passĂ© de cette maussade scĂšne ; mais j’espĂšre bien que ce sera la derniĂšre. À qui diable en veut cette crĂ©ature ? Je l’ai aimĂ©e ; je me battrais la tĂȘte contre le mur qu’il n’en serait ni plus ni moins. Je ne l’aime plus ; elle le sait Ă  prĂ©sent, ou elle ne le saura jamais. Tout est dit
 — Non, monsieur, tout n’est pas dit. Quoi ! vous croyez qu’un homme de bien n’a qu’à dĂ©pouiller une femme de tout ce qu’elle a, et la laisser. — Que voulez-vous que je fasse ? je suis aussi gueux qu’elle. — Ce que je veux que vous fassiez ? que vous associiez votre misĂšre Ă  celle oĂč vous l’avez rĂ©duite. — Cela vous plaĂźt Ă  dire. Elle n’en serait pas mieux, et j’en serais beaucoup plus mal. — En useriez-vous ainsi avec un ami qui vous aurait tout sacrifiĂ© ? — Un ami ! un ami ! je n’ai pas grande foi aux amis ; et cette expĂ©rience m’a appris Ă  n’en avoir aucune aux passions. Je suis fĂąchĂ© de ne l’avoir pas su plus tĂŽt. — Et il est juste que cette malheureuse soit la victime de l’erreur de votre cƓur. — Et qui vous a dit qu’un mois, un jour plus tard, je ne l’aurais pas Ă©tĂ©, moi, tout aussi cruellement, de l’erreur du sien ? — Qui me l’a dit ? tout ce qu’elle a fait pour vous, et l’état ou vous la voyez. — Ce qu’elle a fait pour moi !
 Oh ! pardieu, il est acquittĂ© de reste par la perte de mon temps. — Ah ! monsieur Gardeil, quelle comparaison de votre temps et de toutes les choses sans prix que vous lui avez enlevĂ©es ! — Je n’ai rien fait, je ne suis rien, j’ai trente ans ; il est temps ou jamais de penser Ă  soi, et d’apprĂ©cier toutes ces fadaises-lĂ  ce qu’elles valent
 » Cependant la pauvre demoiselle Ă©tait un peu revenue Ă  elle-mĂȘme. À ces derniers mots, elle reprit avec assez de vivacitĂ© Qu’a-t-il dit de la perte de son temps ? J’ai appris quatre langues, pour le soulager dans ses travaux ; j’ai lu mille volumes ; j’ai Ă©crit, traduit, copiĂ© les jours et les nuits ; j’ai Ă©puisĂ© mes forces, usĂ© mes yeux, brĂ»lĂ© mon sang ; j’ai contractĂ© une maladie fĂącheuse, dont je ne guĂ©rirai peut-ĂȘtre jamais. La cause de son dĂ©goĂ»t, il n’ose l’avouer ; mais vous allez la connaĂźtre. » À l’instant elle arrache son fichu ; elle sort un de ses bras de sa robe ; elle met son Ă©paule Ă  nu ; et, me montrant une tache Ă©rysipĂ©lateuse La raison de son changement, la voilĂ , me dit-elle, la voilĂ  ; voilĂ  l’effet des nuits que j’ai veillĂ©es. Il arrivait le matin avec ses rouleaux de parchemin. M. d’HĂ©rouville, me disait-il, est trĂšs-pressĂ© de savoir ce qu’il y a lĂ  dedans ; il faudrait que cette besogne fĂ»t faite demain ; et elle l’était
 » Dans ce moment, nous entendĂźmes le pas de quelqu’un qui s’avançait vers la porte ; c’était un domestique qui annonçait l’arrivĂ©e de M. d’HĂ©rouville. Gardeil en pĂąlit. J’invitai Mlle de La Chaux Ă  se rajuster et Ă  se retirer
 Non, dit-elle, non ; je reste. Je veux dĂ©masquer l’indigne. J’attendrai M. d’HĂ©rouville, je lui parlerai. — Et Ă  quoi cela servira-t-il ? — À rien, me rĂ©pondit-elle ; vous avez raison. — Demain vous en seriez dĂ©solĂ©e. Laissez-lui tous ses torts ; c’est une vengeance digne de vous. — Mais est-elle digne de lui ? Est-ce que vous ne voyez pas que cet homme-lĂ  n’est
 Partons, monsieur, partons vite ; car je ne puis rĂ©pondre ni de ce que je ferais, ni de ce que je dirais
 » Mlle de La Chaux rĂ©para en un clin d’Ɠil le dĂ©sordre que cette scĂšne avait mis dans ses vĂȘtements, s’élança comme un trait hors du cabinet de Gardeil. Je la suivis, et j’entendis la porte qui se fermait sur nous avec violence. Depuis, j’ai appris qu’on avait donnĂ© son signalement au portier. Je la conduisis chez elle, oĂč je trouvai le docteur Le Camus, qui nous attendait. La passion qu’il avait prise pour cette jeune fille diffĂ©rait peu de celle qu’elle ressentait pour Gardeil. Je lui fis le rĂ©cit de notre visite ; et tout Ă  travers les signes de sa colĂšre, de sa douleur, de son indignation
 — Il n’était pas trop difficile de dĂ©mĂȘler sur son visage que votre peu de succĂšs ne lui dĂ©plaisait pas trop. — Il est vrai. — VoilĂ  l’homme. Il n’est pas meilleur que cela. — Cette rupture fut suivie d’une maladie violente, pendant laquelle le bon, l’honnĂȘte, le tendre et dĂ©licat docteur lui rendait des soins qu’il n’aurait pas eus pour la plus grande dame de France. Il venait trois, quatre fois par jour. Tant qu’il y eut du pĂ©ril, il coucha dans sa chambre, sur un lit de sangle. C’est un bonheur qu’une maladie dans les grands chagrins. — En nous rapprochant de nous, elle Ă©carte le souvenir des autres. Et puis c’est un prĂ©texte pour s’affliger sans indiscrĂ©tion et sans contrainte. — Cette rĂ©flexion, juste d’ailleurs, n’était pas applicable Ă  Mlle de La Chaux. Pendant sa convalescence, nous arrangeĂąmes l’emploi de son temps. Elle avait de l’esprit, de l’imagination, du goĂ»t, des connaissances, plus qu’il n’en fallait pour ĂȘtre admise Ă  l’AcadĂ©mie des inscriptions. Elle nous avait tant et tant entendus mĂ©taphysiquer, que les matiĂšres les plus abstraites lui Ă©taient devenues familiĂšres ; et sa premiĂšre tentative littĂ©raire fut la traduction des Essais sur l’entendement humain, de Hume. Je la revis ; et, en vĂ©ritĂ©, elle m’avait laissĂ© bien peu de chose Ă  rectifier. Cette traduction fut imprimĂ©e en Hollande et bien accueillie du public. Ma Lettre sur les Sourds et Muets parut presque en mĂȘme temps. Quelques objections trĂšs-fines qu’elle me proposa donnĂšrent lieu Ă  une addition qui lui fut dĂ©diĂ©e[5]. Cette addition n’est pas ce que j’ai fait de plus mal. La gaietĂ© de Mlle de La Chaux Ă©tait un peu revenue. Le docteur nous donnait quelquefois Ă  manger, et ces dĂźners n’étaient pas trop tristes. Depuis l’éloignement de Gardeil, la passion de Le Camus avait fait de merveilleux progrĂšs. Un jour, Ă  table, au dessert, qu’il s’en expliquait avec toute l’honnĂȘtetĂ©, toute la sensibilitĂ©, toute la naĂŻvetĂ© d’un enfant, toute la finesse d’un homme d’esprit, elle lui dit, avec une franchise qui me plut infiniment, mais qui dĂ©plaira peut-ĂȘtre Ă  d’autres Docteur, il est impossible que l’estime que j’ai pour vous s’accroisse jamais. Je suis comblĂ©e de vos services ; et je serais aussi noire que le monstre de la rue Hyacinthe, si je n’étais pĂ©nĂ©trĂ©e de la plus vive reconnaissance. Votre tour d’esprit me plaĂźt on ne saurait davantage. Vous me parlez de votre passion avec tant de dĂ©licatesse et de grĂące, que je serais, je crois, fĂąchĂ©e que vous ne m’en parlassiez plus. La seule idĂ©e de perdre votre sociĂ©tĂ© ou d’ĂȘtre privĂ©e de votre amitiĂ© suffirait pour me rendre malheureuse. Vous ĂȘtes un homme de bien, s’il en fut jamais. Vous ĂȘtes d’une bontĂ© et d’une douceur de caractĂšre incomparables. Je ne crois pas qu’un cƓur puisse tomber en de meilleures mains. Je prĂȘche le mien du matin au soir en votre faveur ; mais a beau prĂȘcher qui n’a envie de bien faire. Je n’en avance pas davantage. Cependant vous souffrez ; et j’en ressens une peine cruelle. Je ne connais personne qui soit plus digne que vous du bonheur que vous sollicitez, et je ne sais ce que je n’oserais pas pour vous rendre heureux. Tout le possible, sans exception. Tenez, docteur, j’irais
 oui, j’irais jusqu’à coucher
 jusque-lĂ  inclusivement. Voulez-vous coucher avec moi ? vous n’avez qu’à dire. VoilĂ  tout ce que je puis faire pour votre service ; mais vous voulez ĂȘtre aimĂ©, et c’est ce que je ne saurais. » Le docteur l’écoutait, lui prenait la main, la baisait, la mouillait de ses larmes ; et moi, je ne savais si je devais rire ou pleurer. Mlle de la Chaux connaissait bien le docteur ; et le lendemain que je lui disais Mais, mademoiselle, si le docteur vous eĂ»t prise au mot ? » elle me rĂ©pondit J’aurais tenu ma parole ; mais cela ne pouvait arriver ; mes offres n’étaient pas de nature Ă  pouvoir ĂȘtre acceptĂ©es par un homme tel que lui
 — Pourquoi non ? Il me semble qu’à la place du docteur, j’aurais espĂ©rĂ© que le reste viendrait aprĂšs. — Oui ; mais Ă  la place du docteur, Mlle de la Chaux ne vous aurait pas fait la mĂȘme proposition. » La traduction de Hume ne lui avait pas rendu grand argent. Les Hollandais impriment tant qu’on veut, pourvu qu’ils ne payent rien. — Heureusement pour nous ; car, avec les entraves qu’on donne Ă  l’esprit, s’ils s’avisent une fois de payer les auteurs, ils attireront chez eux tout le commerce de la librairie. — Nous lui conseillĂąmes de faire un ouvrage d’agrĂ©ment, auquel il y aurait moins d’honneur et plus de profit. Elle s’en occupa pendant quatre Ă  cinq mois, au bout desquels elle m’apporta un petit roman historique, intitulĂ© les Trois Favorites. Il y avait de la lĂ©gĂšretĂ© de style, de la finesse et de l’intĂ©rĂȘt ; mais, sans qu’elle s’en fĂ»t doutĂ©e, car elle Ă©tait incapable d’aucune malice, il Ă©tait parsemĂ© d’une multitude de traits applicables Ă  la maĂźtresse du souverain, la marquise de Pompadour ; et je ne lui dissimulai pas que, quelque sacrifice qu’elle fĂźt, soit en adoucissant, soit en supprimant ces endroits, il Ă©tait presque impossible que son ouvrage parĂ»t sans la compromettre, et que le chagrin de gĂąter ce qui Ă©tait bien ne la garantirait pas d’un autre. Elle sentit toute la justesse de mon observation et n’en fut que plus affligĂ©e. Le bon docteur prĂ©venait tous ses besoins ; mais elle usait de sa bienfaisance avec d’autant plus de rĂ©serve, qu’elle se sentait moins disposĂ©e Ă  la sorte de reconnaissance qu’il en pouvait espĂ©rer. D’ailleurs, le docteur[6] n’était pas riche alors ; et il n’était pas trop fait pour le devenir. De temps en temps, elle tirait son manuscrit de son portefeuille ; et elle me disait tristement Eh bien ! il n’y a donc pas moyen d’en rien faire ; et il faut qu’il reste lĂ . » Je lui donnai un conseil singulier, ce fut d’envoyer l’ouvrage tel qu’il Ă©tait, sans adoucir, sans changer, Ă  Mme de Pompadour mĂȘme, avec un bout de lettre qui la mĂźt au fait de cet envoi. Cette idĂ©e lui plut. Elle Ă©crivit une lettre charmante de tous points, mais surtout par un ton de vĂ©ritĂ© auquel il Ă©tait impossible de se refuser. Deux ou trois mois s’écoulĂšrent sans qu’elle entendĂźt parler de rien ; et elle tenait la tentative pour infructueuse, lorsqu’une croix de Saint-Louis se prĂ©senta chez elle avec une rĂ©ponse de la marquise. L’ouvrage y Ă©tait louĂ© comme il le mĂ©ritait ; on remerciait du sacrifice ; on convenait des applications, on n’en Ă©tait point offensĂ©e ; et l’on invitait l’auteur Ă  venir Ă  Versailles, oĂč l’on trouverait une femme reconnaissante et disposĂ©e Ă  rendre les services qui dĂ©pendraient d’elle. L’envoyĂ©, en sortant de chez Mlle de La Chaux, laissa adroitement sur sa cheminĂ©e un rouleau de cinquante louis. Nous la pressĂąmes, le docteur et moi, de profiter de la bienveillance de Mme de Pompadour ; mais nous avions affaire Ă  une fille dont la modestie et la timiditĂ© Ă©galaient le mĂ©rite. Comment se prĂ©senter lĂ  avec ses haillons ? Le docteur leva tout de suite cette difficultĂ©. AprĂšs les habits, ce furent d’autres prĂ©textes, et puis d’autres prĂ©textes encore. Le voyage de Versailles fut diffĂ©rĂ© de jour en jour, jusqu’à ce qu’il ne convenait presque plus de le faire. Il y avait dĂ©jĂ  du temps que nous ne lui en parlions pas, lorsque le mĂȘme Ă©missaire revint, avec une seconde lettre remplie des reproches les plus obligeants et une autre gratification Ă©quivalente Ă  la premiĂšre et offerte avec le mĂȘme mĂ©nagement. Cette action gĂ©nĂ©reuse de Mme de Pompadour n’a point Ă©tĂ© connue. J’en ai parlĂ© Ă  M. Collin, son homme de confiance et le distributeur de ses grĂąces secrĂštes. Il l’ignorait ; et j’aime Ă  me persuader que ce n’est pas la seule que sa tombe recĂšle. Ce fut ainsi que Mlle de La Chaux manqua deux fois l’occasion de se tirer de la dĂ©tresse. Depuis, elle transporta sa demeure sur les extrĂ©mitĂ©s de la ville, et je la perdis tout Ă  fait de vue. Ce que j’ai su du reste de sa vie, c’est qu’il n’a Ă©tĂ© qu’un tissu de chagrins, d’infirmitĂ©s et de misĂšre. Les portes de sa famille lui furent opiniĂątrement fermĂ©es. Elle sollicita inutilement l’intercession de ces saints personnages qui l’avaient persĂ©cutĂ©e avec tant de zĂšle. — Cela est dans la rĂšgle. — Le docteur ne l’abandonna point. Elle mourut sur la paille, dans un grenier, tandis que le petit tigre de la rue Hyacinthe, le seul amant qu’elle ait eu, exerçait la mĂ©decine Ă  Montpellier ou Ă  Toulouse, et jouissait, dans la plus grande aisance, de la rĂ©putation mĂ©ritĂ©e d’habile homme, et de la rĂ©putation usurpĂ©e d’honnĂȘte homme. — Mais cela est encore Ă  peu prĂšs dans la rĂšgle. S’il y a un bon et honnĂȘte TaniĂ©, c’est Ă  une Reymer que la Providence l’envoie ; s’il y a une bonne et honnĂȘte de La Chaux, elle deviendra le partage d’un Gardeil[7], afin que tout soit fait pour le mieux. Mais on me dira peut-ĂȘtre que c’est aller trop vite que de prononcer dĂ©finitivement sur le caractĂšre d’un homme d’aprĂšs une seule action ; qu’une rĂšgle aussi sĂ©vĂšre rĂ©duirait le nombre des gens de bien au point d’en laisser moins sur la terre que l’Évangile du chrĂ©tien n’admet d’élus dans le ciel ; qu’on peut ĂȘtre inconstant en amour, se piquer mĂȘme de peu de religion avec les femmes, sans ĂȘtre dĂ©pourvu d’honneur et de probitĂ© ; qu’on n’est le maĂźtre ni d’arrĂȘter une passion qui s’allume, ni d’en prolonger une qui s’éteint ; qu’il y a dĂ©jĂ  assez d’hommes dans les maisons et les rues qui mĂ©ritent Ă  juste titre le nom de coquins, sans inventer des crimes imaginaires qui les multiplieraient Ă  l’infini. On me demandera si je n’ai jamais ni trahi, ni trompĂ©, ni dĂ©laissĂ© aucune femme sans sujet. Si je voulais rĂ©pondre Ă  ces questions, ma rĂ©ponse ne demeurerait pas sans rĂ©plique, et ce serait une dispute Ă  ne finir qu’au jugement dernier. Mais mettez la main sur la conscience, et dites-moi, vous, monsieur l’apologiste des trompeurs et des infidĂšles, si vous prendriez le docteur de Toulouse pour votre ami ?
 Vous hĂ©sitez ? Tout est dit ; et sur ce, je prie Dieu de tenir en sa sainte garde toute femme Ă  qui il vous prendra fantaisie d’adresser votre hommage. ↑ En 1749, M. de Maurepas, encore ministre de la marine, remit Ă  Louis XV un mĂ©moire dans lequel il dĂ©veloppait les moyens d’ouvrir, par l’intĂ©rieur du Canada, un commerce avec les colonies anglaises. Ce projet fut adoptĂ© par la suite, et Maurepas le vit exĂ©cutĂ© avant sa mort. Br. ↑ Ce mot seul suffirait pour ĂŽter au lecteur toute confiance dans le rĂ©cit qui va suivre ; et cependant il est littĂ©ralement vrai. Diderot n’ajoute rien ni aux Ă©vĂ©nements, ni au caractĂšre des personnages qu’il met en scĂšne. La passion de Mlle de La Chaux pour Gardeil, l’ingratitude monstrueuse de son amant, les dĂ©tails de son entrevue avec lui, de leur conversation en prĂ©sence de Diderot, qui l’avait accompagnĂ©e chez cette bĂȘte fĂ©roce ; le dĂ©sespoir touchant de cette femme trahie, dĂ©laissĂ©e par celui Ă  qui elle avait sacrifiĂ© son repos, sa fortune, sa rĂ©putation, sa santĂ©, et jusqu’aux charmes mĂȘmes par lesquels elle l’avait sĂ©duit tout cela est de la plus grande exactitude. Comme Diderot avait particuliĂšrement connu les acteurs de ce drame, et que les faits dont il avait Ă©tĂ© tĂ©moin, ou que l’amitiĂ© lui avait confiĂ©s, Ă©taient encore rĂ©cents lorsqu’il rĂ©solut de les Ă©crire, son imagination n’avait pas eu le temps de les altĂ©rer, en ajoutant ou en retranchant quelque circonstance pour produire un plus grand effet et c’est encore ici un de ces cas assez rares dans l’histoire de sa vie, oĂč il n’a dit que ce qu’il avait vu, et oĂč il n’a vu que ce qui Ă©tait. Aux particularitĂ©s curieuses qu’il avait recueillies sur Mlle de La Chaux, et qu’il a consignĂ©es dans cet Ă©crit, je n’ajouterai qu’un fait, qu’il a omis par oubli et qui mĂ©rite d’ĂȘtre conservĂ© ; c’est que cette femme si tendre, si passionnĂ©e, si intĂ©ressante par son extrĂȘme sensibilitĂ© et par ses malheurs, si digne surtout d’un meilleur sort, avait eu aussi pour amis D’Alembert et l’abbĂ© de Condillac. Elle Ă©tait en Ă©tat d’entendre et de juger les ouvrages de ces deux philosophes ; elle avait mĂȘme donnĂ© au dernier, dont elle avait lu l’Essai sur l’origine des connaissances humaines, le conseil trĂšs-sage de revenir sur ses premiĂšres pensĂ©es, et, pour me servir de son expression, de commencer par le commencement ; c’est-Ă -dire de rejeter avec Hobbes l’hypothĂšse absurde de la distinction des deux substances dans l’homme. J’ose dire que cette vue trĂšs-philosophique, cette seule idĂ©e de Mlle de La Chaux suppose plus d’étendue, de justesse et de profondeur dans l’esprit, que toute la mĂ©taphysique de Condillac, dans laquelle il y a en effet un vice radical et destructeur qui influe sur tout le systĂšme, et qui en rend les rĂ©sultats plus ou moins vagues et incertains. On voit que Mlle de La Chaux l’avait senti ; et l’on regrette que Condillac, plus docile aux conseils judicieux de cette femme Ă©clairĂ©e et d’une pĂ©nĂ©tration peu commune, n’ait pas suivi la route qu’elle lui indiquait. Il n’aurait pas semĂ© de tant d’erreurs celle qu’il s’est tracĂ©e, et sur laquelle on ne peut que s’égarer avec lui, comme cela arrive tous les jours Ă  ceux qui le prennent pour guide. Voyez, sur ce philosophe, les rĂ©flexions prĂ©liminaires qui servent d’introduction Ă  son article, dans l’EncyclopĂ©die mĂ©thodique, Dictionnaire de la Philosophie ancienne et moderne, t. II, et ce que j’en ai dit encore dans mes MĂ©moires historiques et philosophiques sur la vie et les ouvrages de Diderot. N. ↑ Antoine de Ricouart, comte d’HĂ©rouville, nĂ© Ă  Paris en 1713, est auteur du TraitĂ© des LĂ©gions, qui porte le nom du marĂ©chal de Saxe *. Paris, 1757. Il a fourni des MĂ©moires curieux aux rĂ©dacteurs de l’EncyclopĂ©die. On voulut le porter au ministĂšre sous Louis XV, mais un mariage inĂ©gal l’en fit exclure. Il mourut en 1782. Br. * Dans les trois premiĂšres Ă©ditions seulement. L’ouvrage avait Ă©tĂ© imprimĂ© d’abord sur une copie communiquĂ©e au marĂ©chal, et trouvĂ©e dans ses papiers. ↑ Montucla n’avait que trente ans lorsqu’il publia son Histoire des MathĂ©matiques. Paris, 1758. Elle a Ă©tĂ© revue et achevĂ©e par Lalande. Paris, 1799-1802. Br. ↑ Voir t. Ier, p. 399. ↑ Le Camus Antoine, qui a laissĂ© aprĂšs lui d’autres souvenirs de bienfaisance, Ă©tait nĂ© Ă  Paris en 1722. On lui doit un grand nombre d’ouvrages de mĂ©decine et de littĂ©rature. Nous citerons seulement La MĂ©decine de l’Esprit, Paris, 1753. Projet d’anĂ©antir la petite vĂ©role, 1767. MĂ©decine pratique rendue plus simple, plus sĂ»re et plus mĂ©thodique, 1769. Plusieurs MĂ©moires sur diffĂ©rents sujets de mĂ©decine. AbdĂ©ker, ou l’Art de conserver la beautĂ©, 1754-1756. L’Amour et l’AmitiĂ©, comĂ©die, 1763. Les Amours pastorales de Daphnis et ChloĂ©, traduites du grec de Longus, par Amyot, avec une double traduction ; Paris, 1757. Cette nouvelle traduction de Le Camus mĂ©rite encore d’ĂȘtre lue aprĂšs celle que vient de publier M. Courier Ă  Sainte-PĂ©lagie, oĂč il Ă©tait dĂ©tenu pour un Ă©crit sur l’acquisition du domaine de Chambord. Paris, 1821. Br. ↑ Gardeil est mort le 19 avril 1808, Ă  l’ñge de quatre-vingt-deux ans. On a de lui une Traduction des ƒuvres mĂ©dicales d’Hippocrate, sur le texte grec, d’aprĂšs l’édition de FoĂ«s ; Toulouse, 1801. Br. — C’est Ă  Montpellier qu’il exerçait.
\n\n \n je me brise lorsqu on me nomme
Jeme suis brisĂ©-e en mille morceaux comme si j'Ă©tais fait-e de verre Dans cet article, dĂ©couvrez que mĂȘme si parfois, on se brise, on peut aussi recoller nos morceaux. Que se passe-t-il si vous recevez une amende avec voiture de location ? Quels sont vos droits et les recours possibles ? Carigami rĂ©pond Ă  ces questions pour que vous puissiez faire face si la situation venait Ă  se d’une location de voiture, qui reçoit l’amende et que se passe-t-il ?Voici quelques exemples d’infraction liste non exhaustive pouvant entraĂźner une amende Infraction du code de la routeNon-respect de la limitation de vitesseStationnement non autorisĂ©Ticket de stationnement non payĂ©C’est le loueur de la voiture qui est informĂ© en premier de l’amende. En effet, puisque le vĂ©hicule est immatriculĂ© Ă  son nom, c’est lui qui reçoit le procĂšs-verbal et qui doit en rĂ©pondre vis-Ă -vis de la loueur, non responsable, dĂ©nonce » le conducteur du vĂ©hicule alors enregistrĂ© lors de l’infraction. Le conducteur principal enregistrĂ© sur le contrat de location recevra donc l’amende. Peu importe si un conducteur additionnel Ă©tait enregistrĂ© sur le contrat de location. Le conducteur principal, c’est-Ă -dire le locataire du vĂ©hicule, engage sa responsabilitĂ© pĂ©cuniaire, en signant le contrat de location⚠ À retenir Le conducteur enregistrĂ© reçoit chez lui l’amende pour l’infraction. ⚠Conseil CarigamiLors d’une location de voiture en France, vous pouvez aussi perdre vos points de permis. Le permis de conduire français est constituĂ© de 12 points, que l’on peut perdre en plus en moins grand nombre suivant l’infraction. Il est donc important de vĂ©rifier son nombre actuel de points et de faire des stages de rattrapage » pour en rĂ©cupĂ©rer au possible d’une amende avec voiture de location ?Le conducteur principal doit dans tous les cas rĂ©gler l’amende. Cela n’importe pas s’il ne conduisait pas le vĂ©hicule au moment de l’infraction. Mais il est possible de sauver des points. Nous vous expliquons comment Si c’est le conducteur additionnel qui conduisait lorsque l’infraction a Ă©tĂ© commise, il est possible de le dĂ©noncer Ă  votre tour. Il doit ĂȘtre inscrit sur le contrat de location pour que les assurances soient toujours valables. Soyez donc prudent si vous dĂ©cidez de dĂ©noncer un conducteur non enregistrĂ© vous pensez qu’il n’est pas possible de reconnaĂźtre la personne qui conduisait au moment de l’infraction, il est envisageable de demander une photographie prise par le radar mobile ou fixe par exemple. Le plus souvent, ce sont les plaques d’immatriculation qui sont flashĂ©es, et non le conducteur. Soyez tout de mĂȘme trĂšs prudent, car si la photographie prouve que vous Ă©tiez bien au volant, vous aurez perdu du temps et des points. S’il n’est pas possible d’identifier le conducteur, vos points seront existe une exception pour expliquer un excĂšs de vitesse soudain le cas de force majeur. Les cas de force majeur peuvent ĂȘtre un vol ou un accouchement par exemple. Il faut cependant prouver au moyen de documents Ă©crits que le conducteur a dĂ» accĂ©lĂ©rer dans cette situation particuliĂšre.⚠ À retenir Rares sont les cas oĂč vous pourrez Ă©viter de rĂ©gler l’amende. Par ailleurs, le loueur vous demandera de rĂ©gler des frais de traitement de l’amende. Pour Ă©conomiser, respectez le code de la route ! ⚠RĂ©gler une amende avec voiture de location Ă  l’étranger ?Le processus constatĂ© Ă  l’étranger pour une amende avec voiture de location est similaire. La diffĂ©rence est que le loueur, dĂšs lors qu’il reçoit l’amende, peut dĂ©biter la carte de crĂ©dit du client pour rĂ©gler le montant de la client peut aussi recevoir la contravention par la poste. Mais cela ne vaut que si le pays a intĂ©grĂ© une directive europĂ©enne dans sa lĂ©gislation nationale ou conclu un accord bilatĂ©ral avec la France pour la transmission des avez des questions Ă  ce sujet ? N’hĂ©sitez pas Ă  laisser Ă  commentaire, nous y rĂ©pondrons ! Et surtout, restez prudent sur la route ! B1x6.
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